Inauguration d'une université populaire autogérée Salut à toutes et tous ! « Ô château dans le Ciel ! » est une université populaire qui vient de voir le jour. Elle se situe au 3 avenue Albert Einstein à Villeurbanne juste en face de l’arrêt de Tram du T1 Insa Einstein. Dans un esprit d’échange et de partage, elle a pour volonté de mettre en commun idées, connaissances, savoir-faire, et cultures… de façon libre et autogérée. Afin d’être ouverts à tout un chacun, nous proposons un choix divers et variés d’activités (débats, projections, conférences, cours, ateliers manuels, aides juridique et administrative, activités culturelles et artistiques…) car nous considérons que culture, art et politique ne se dissocient pas, au contraire ils fondent des formes-de-vie alternatives. Ainsi, nous vous invitons à participer à cette belle aventure en proposant activement les activités que vous souhaitez, ponctuelles ou régulières ou bien en vous investissant dans celles déjà existantes.
Trémargat, première commune bretonne à quitter EDF - Trémargat - Énergies - Consommation Trémargat est la première commune bretonne à rejoindre Enercoop. Le conseil municipal a décidé de résilier ses contrats avec l’actuel fournisseur d’électricité EDF et a choisi comme nouveau fournisseur Enercoop pour la salle des fêtes, la mairie et autres locaux communaux. Producteur d'énergie renouvelable Ce choix s’inscrit dans une démarche écologique et coopérative. À cet effet, la commune deviendra sociétaire d’Enercoop, par l’acquisition d’une part pour un montant de 100 €.
USA : un livre pour enfants, anarchiste et mignon, horrifie le Tea Party | Rue89 Culture « A Rule Is To Break » (« Une règle est faite pour être enfreinte ») est un livre pour enfants pas très conventionnel. Ecrit par deux Américains, Jana Christy-Seven et John Seven, il raconte l’histoire d’une petite fille aux cheveux bleus, Wild Child (« enfant sauvage »), qui apprend à être elle-même et à ne pas systématiquement suivre les règles. Parmi les conseils prodigués par l’ouvrage – dont le sous-titre est « A Child’s Book To Anarchy » (« Livre pour enfants montrant le chemin vers l’anarchie ») : « Pense par toi-même ! » ; « Ne ressemble pas à tout le monde ! Le livre – publié indépendamment en juin 2011 puis réédité en novembre 2012 par Manic D Press, maison d’édition spécialisée dans les publications anarchistes – prône donc l’autodétermination, la différence et la débrouille. Sur LibertyNewsNetwork, site affilié au mouvement ultraconservateur, Eric Odom, membre du Tea Party de la première heure, juge l’ouvrage « affreux » et sa publication « purement choquante ».
La France, modèle mondial de l’agroécologie ? - Lettre ouverte à Stéphane Le Foll L’agriculture française a perdu 160 000 paysans entre 2000 et 2010, soit 21 % de sa population active. Une véritable « hémorragie sociale » qui ne doit pas être ignorée lors de la conférence nationale « Produisons autrement » le 18 décembre. Dans une lettre ouverte au ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, la fédération internationale de l’agriculture biologique Nature & Progrès appelle à une réforme agraire. L’enjeu, devenir le « modèle mondial de l’agroécologie ». Nous nous félicitons, monsieur le Ministre, de vos récentes déclarations : « La France doit être le modèle mondial de l’agroécologie. Il faut réconcilier écologie et agriculture ». Une agriculture plus écologique nécessite plus de main d’œuvre et plus de paysans, de nombreuses études concernant l’agriculture biologique le démontrent. Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de notre très haute considération. Pour le Conseil d’Administration de la Fédération Nature & Progrès, son Président,
Tea Party condemns children's book on anarchy The gently humorous children's book A Rule Is to Break: A Child's Guide to Anarchy, which exhorts kids to "Think for Yourself", "Give Away Stuff for Free" and "Do What You Want", has come under fire from the Tea Party. Originally self-published, A Rule is to Break was released late last month by small San Francisco publisher Manic D Press. Written and illustrated by husband-and-wife team John Seven and Jana Christy, it follows the story of Wild Child "as she learns about just being herself and how that translates into kid autonomy". Advice includes "don't look like everybody else! Be you", and "Paint pictures on your TV! Forget about grocery stores and get dirty in your garden!" A review in Publishers Weekly suggested that "even adult readers taken aback by lines like 'when someone says 'Work!' But a write-up from Tea Party publication the Liberty News Network condemned the book as "downright shocking". "The book alone is horrendous enough.
La décroissance (et la sobriété heureuse) comme alternative à la crise « Je suis né pour vivre » Entretien avec Pierre Rabhi par Nathalie Cohen Agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne, Pierre Rabhi est un des pionniers de l’agriculture biologique. Depuis 1981, il transmet son savoir-faire dans les pays arides d’Afrique, en France et en Europe, cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux populations. Pouvez-vous nous expliquer le concept de décroissance ? Pierre Rabhi : L’idéologie moderne a organisé le monde sur le précepte, le dogme suivant : la croissance est la solution à tous nos maux et elle va produire de la prospérité pour tout le monde. Dans les pays en crise du sud de l’Europe, les gouvernements prônent une forme d’austérité. C’est un peu bête d’être contraint. Le nouveau gouvernement mise tout sur la croissance et l’emploi. Il n’y a pas d’intelligence. Comment aller vers la société de « sobriété heureuse » que vous défendez ? Il y a les deux. Comme tous les outils que crée l’humanité, il y a du bon et du moins bon.
Andalousie : des centaines d'ouvriers se réapproprient des terres livrées à la spéculation - Face au néo-féodalisme « Quand nous sommes arrivés à Somonte pour occuper les terres, c’était un matin très tôt, au lever du soleil, se souvient Javier Ballestero, ouvrier agricole andalou. J’ai été surpris par le silence. Il n’y avait pas d’oiseaux sur ces terres ! Pas de vie ! Rien ! » C’était il y a presque un an, le 4 mars 2012. Le SOC-SAT [1], syndicat d’ouvriers agricoles qui a organisé l’occupation, est habitué aux luttes foncières. « La terre est à vous. En ce matin hivernal, une trentaine de personnes se pressent autour d’un brasero, installé devant la petite cuisine de la « finca ». Une dizaine de militants portugais d’extrême gauche, en visite, et quelques militants français et espagnols, de passage ou séjournant à Somonte, se dirigent vers le hangar où est entreposé le matériel agricole. Développer une agriculture biologique paysanne Peu à peu, la brume se lève. Contre une répartition « féodale » des terres Droit d’usage « Le SOC a mené des occupations très dures dans les années 80.
« Zone de gratuité », ou comment les objets deviennent « sans propriétaire fixe » - Véritable libre-échange Et si on changeait notre rapport à la propriété et à la consommation ? Un peu partout en France émergent des « zones de gratuité », des espaces où les rapports marchands sont abolis, de manière temporaire ou permanente. Ici les objets circulent et les gens se parlent, en réapprenant que l’échange ne passe pas forcément par l’argent. Petit reportage à Montreuil (Seine-Saint-Denis). « Tout est vraiment gratuit ? », questionne un enfant, incrédule. Ce projet est né il y a quelques années. « Lors d’un repas de quartier, nous avons lancé l’idée avec des copains, les voisins de la rue, explique Vito, l’un des organisateurs. Un pied-de-nez à la société de consommation Andres est venu d’une rue voisine, avec sa famille. Tout l’après-midi, les tables se vident et se regarnissent. Donner et récupérer à la place d’acheter et jeter Ni troc, ni obligation de réciprocité, ni charité, la zone de gratuité est un moyen utile de réduire le volume de déchets et de recycler les objets. Agnès Rousseaux A Brest
Du champ à l’assiette, en Grèce les initiatives se multiplient ! Semences locales et biodiversité, agriculture biologique, permaculture et agroécologie, réseaux de producteurs-consommateurs, jardins urbains autogérés et cuisines collectives : les grecs s’approprient leur agriculture et leur alimentation ! C’est dans un contexte difficile pour les agriculteurs (voir en fin d’article) et les consommateurs que naissent ou se consolident des initiatives pour former et informer sur d’autres modes de production agricoles, plus écologiques mais aussi plus économes. D’une manière générale, ces initiatives visent une nouvelle population plutôt jeune qui cherche à la fois un échappatoire économique et un projet de vie. L’école d’agro-écologie gratuite près d’Athènes est un immense succès Ces initiatives en termes de mode de production allient les aspects écologiques (agriculture biologique, permaculture, etc.) aux avantages économiques d’un changement de techniques de culture et d’élevage, argument non négligeable dans le contexte actuel de crise. Auto-culture
ACTUALITÉ :: «L’eau en bouteille, une aberration» Le film documentaire Bottled Life, réalisé par Urs Schnell et Res Gehriger, le montre à l’envi: l’industrie de l’eau en bouteille – en l’occurrence Nestlé avec comme fleurons Vittel, Perrier et San Pellegrino – souffre souvent d’un sérieux problème d’image sur le terrain, notamment un peu partout où elle capte son eau. La croissance rapide de la consommation savamment entretenue par tout un marketing force les compagnies multinationales à pomper toujours plus d’eau, à agrandir leurs installations et à trouver de nouvelles sources où s’approvisionner. Cette expansion manque souvent de transparence et certains citoyens tentent de s’y opposer, souvent avec des moyens modestes, notamment aux Etats-Unis ou en Europe. En Suisse, le chercheur, professeur honoraire de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et conseiller national PDC Jacques Neirynck a déposé en 2008 au Parlement fédéral une proposition en faveur de l’économie d’énergie dans la distribution de l’eau de table.
Une nouvelle économie vertueuse En découvrant les incroyables comestibles pour la première fois, plusieurs personnes ont posé la même question : mais si les fruits et légumes sont gratuits partout dans la ville de Todmorden, comment l’économie locale peut-elle s’en sortir ? Ou encore, que deviennent les maraîchers locaux ou les marchands de légumes ? Nous allons tenter de regarder de près cet aspect des choses essentiel, puisqu’il concerne l’argent et les revenus, ainsi que la richesse produite par ce nouveau mode de vie totalement transparent, éthique, solidaire et co-responsable. En fait, la réponse est simple. Le processus des incroyables comestibles est un catalyseur. Maintenant, qu’en est-il de l’économie locale des territoires de plus en plus nombreux qui font le choix de ce nouveau système ? Prenons un exemple concret pour illustrer la façon dont le changement s’opère. Les commerçants locaux ne sont pas perdants non plus, parce que il y a un rééquilibrage des ventes. Bien amicalement à tous, François Rouillay xxx
DiY : une maison bio-climatique autonome en énergie, why not ? Drapher, fidèle membre de Reflets, souhaitait nous parler d’un sujet qui lui tient à coeur : sa maison, imaginée et dessinée avec son amie, une sorte de maison en mode DiY qui hacke les dépendances institutionnalisées. Je Amicalement me suis proposé de lui poser quelques questions, et Drapher nous propose ses réponses très instructives Et l’on voit alors que le cas du numérique dématérialisé est complémentaire et convergent avec des choses aussi matérielles qu’une maison en dur, inventée, et si « énergique »! Peux tu nous donner une description rapide des différentes technologies et matériaux que tu as décidé d’utiliser pour ton projet de maison énergiquement autonome, y compris concernant le problème du stockage de l’énergie produite avec les énergies dites renouvelables ou inépuisables ? Au départ je voulais construire en bois, avec une technique dite de la « fuste » : des rondins de 30 cm de diamètre empilés. Oui, mais seulement si tu fais faire les travaux par des artisans.
Espagne: rébellion de médecins qui continueront à soigner les sans-papiers Espagne: rébellion de médecins qui continueront à soigner les sans-papiers MADRID (Espagne) - Près de 900 médecins ont signé un manifeste où ils s'engagent à continuer à soignerdans le service public leurs patients en situation irrégulière, en dépit d'un décret qui limitera en Espagne à quelques cas l'assistance universelle aux sans-papiers à partir du 1er septembre. Ma loyauté envers les patients ne me permet pas de manquer à mon devoir éthique et professionnel et de commettre un abandon, explique le texte que 870 médecins avaient déjà signé sur internet mardi. En le ratifiant, ils entrent dans un mouvement d'objecteurs de conscience lancé en juillet par la Société espagnole de médecine de famille et communautaire (semFYC), qui compte 19.500 médecins membres. Ils réagissent ainsi à une mesure controversée du gouvernement conservateur engagé dans un effort de rigueur sans précédent pour tenter de réduire son déficit public jusqu'à moins de 3% du PIB en 2014.