Mépris et misogynie ordinaires Dans ce blog, il y a des photos, des idées, des fleurs, des zombies, des cailloux, et plein d’autres trucs. Mais il y a surtout une chose: des sujets qui fâchent. Des sujets qui agacent, qui divisent, qui exaspèrent. Je ne parle pas seulement du pauvre ère perdu sur les internets, passant par là totalement par hasard au détour de jeuxvidéo.com ou d’une autre poubelle du net, qui croit bon de rappeler à tout hasard que les animaux sont faits pour être mangés, les putes pour êtres baisées, qu’il faut pas essayer d’influencer les autres (sauf quand on travaille dans l’enseignement, la communication, la publicité ou le marketing, mais ça c’est normal) et qu’essayer de faire évoluer la société c’est mal. Non, je parle de tout le monde. En bref, ça ne me dérange pas de déranger parce que ce que je dis ici c’est le contraire du discours dominant qu’on entend partout, et que si ça dérange c’est que les gens réfléchissent et remettent en question leurs a priori culturels. Les mères, ces salopes
Study: Boyfriends Insecure, Wish to Hoard Success for Themselves - Julie Beck Men felt worse about themselves and the future of their relationships in the face of a female partner’s success. Problem: It’s hard to remember that other peoples’ successes do not diminish your own, to choke down the bile of jealousy that rises in your throat whenever anyone in your peripheral vision is doing a better job of being a person than you are. But you’d think you could swallow the evil green demon that lives inside your unhappy heart long enough to muster up a little genuine pleasure when the person succeeding is your partner, whom you claim to love. Or, at least not let it make you think worse of yourself. A study in the Journal of Personality and Social Psychology tested that ability in men and women. Methodology: Researchers studied a total of 896 people in heterosexual relationships over the course of five experiments, testing the theory that men’s implicit self-esteem would be affected more by the success of their partners than women’s would.
« Avoir des couilles » : top 10 des expressions sexistes banalisées | Rue69 Ce sont des expressions sexistes, mais c’est bien normal. C’est le langage courant quoi. Et puis ce sont des détails. Pourtant, pas besoin d’être linguiste pour savoir que les mots ne sont pas des coquilles vides. Et dès qu’on inverse ces expressions, bizarrement, elles deviennent drôles : « Ce mec, c’est un vrai magicien du logis. On s’est un peu creusé la tête pour sortir dix expressions sexistes qui ne choquent presque personne. Elle est « indisposée » Ça, c’est la manière jolie de dire : « Elle a ses règles. » On écrivait ça sur nos carnets de correspondance quand on voulait sécher la piscine. Initialement, « indisposée » vient du latin indispositus : « mal ordonné, confus ». Une amie me fait remarquer (et me donne l’idée de cet article au passage) : « Je réfléchissais à ça hier et je me demandais à quoi on était censées être indisposées, si ce n’est au sexe. Pour la majorité des femmes, avoir ses règles n’implique effectivement pas d’être indisposée dans le travail, ni socialement.
How A Wound Heals Last night’s Oscar ceremony and some of the commentary around the ceremony make the best possible case for why diversity matters. We largely knew what to expect with host Seth MacFarlane—immature sexist jokes that weren’t quite funny but could be if he tried, just a little. And then of course he offered a racist joke, a homophobic joke, a fat joke or two (the Rex Reed joke had a little something to it). This is what MacFarlane does and he’s been very successful. The ceremony was what it was and MacFarlane is who he is. And then, there was a tweet from The Onion, referring to nine-year old Quvenzhané Wallis as a c-word. I do believe the person responsible for The Onion tweet in question would have made that tasteless joke about any nine-year old actress. People often fail to understand the importance of diversity. I’m not outraged about this one tweet. Or I’m outraged because I was twelve the first time I was called a cunt and I didn’t even know what the word meant.
Virilité et violence « Le privilège masculin est aussi un piège et il trouve sa contrepartie dans la tension et la contention permanentes, parfois poussées à l’absurde, qu’impose à chaque homme le devoir d’affirmer en toute circonstance sa virilité. »Pierre Bourdieu 1 Une virilité précaire Force, agressivité et stoïcisme : voici un homme viril Dans de très nombreuses cultures, la virilité, contrairement à la féminité, est perçue non comme quelque chose d’inné, mais comme un statut social, prestigieux, qui s’acquiert2,3,4,5. Cela est sans doute à mettre en relation avec le patriarcat6 : la virilité est un statut social « supérieur », un honneur, permettant à l’homme de réellement se distinguer de la femme. De ce fait, cela explique pourquoi les jeunes garçons adoptant des comportements dits féminins sont jugés très négativement, bien plus qu’une fille adoptant un comportement traditionnellement masculin7,8. Les caractéristiques de la virilité sont assez constantes d’une culture à une autre. Conclusion Références
Why Seth MacFarlane and The Onion's Jokes About Quvenzhané Wallis Are So Gross By Alyssa Rosenberg "Why Seth MacFarlane and The Onion’s Jokes About Quvenzhané Wallis Are So Gross" Beasts of the Southern Wild star and youngest-ever Best Actress nominee Quvenzhané Wallis is a lovely little girl who shows plenty of signs of turning into a reliable talent and a charming presence on the awards-season publicity circuit. And for some reason, she became the target of some of the most unpleasant jokes both during last night’s Academy Awards and in the commentary about them. Seth MacFarlane cracked that “to give you an idea of how young she is, it’ll be 16 years before she’s too young for Clooney.” To the publication’s credit, the Onion appears to have realized this. I offer my personal apology to Quvenzhané Wallis and the Academy of Motion Picture Arts and Sciences for the tweet that was circulated last night during the Oscars. But beyond the Onion’s apology, it’s worth thinking more deeply about why the attempts at satire aimed at Wallis went so badly last night.
Petits rappels sur le genre Petits rappels sur le genre Sexe et genre : quelle différence ? Sexe et genre sont deux notions liées, mais qu’il convient de distinguer. Le terme « sexe » renvoie aux différences physiques distinguant les hommes et les femmes (organes reproducteurs, pilosité etc.), alors que le « genre » (qu’on peut aussi appeler « sexe social ») renvoie aux rôles déterminés socialement et aux comportements qu’une société considère comme caractéristiques des hommes et des femmes. « Homme » et « femme » sont donc deux catégories de sexe, tandis que « masculin » et « féminin » sont des catégories de genres. Si les sexes présentent des caractéristiques à peu près constantes à travers le temps et l’espace (partout dans le monde et de tout temps, les femmes ont eu un vagin et les hommes un pénis), les genres changent en fonction des époques et des sociétés. Toujours en Occident, la médecine a longtemps été exercée principalement par des hommes. Rose pour les filles… une éducation genrée dès la naissance. 1.
Why Seth MacFarlane Bombed The Oscars—And What It Says About Hollywood By Alyssa Rosenberg "Why Seth MacFarlane Bombed The Oscars—And What It Says About Hollywood" Seth MacFarlane’s performance as an Oscar host last night was a perfect advertisement for MacFarlane’s brand of humor. He opened with a number about the fact that he—and we as audiences—have seen female Academy Award nominees’ breasts. It was a bit that could have been a perceptive riff about the fact that women are asked to get naked, and to get naked in different ways, than their male counterparts, and could have tweaked the 77 percent of Academy voters who are men for voting for those roles, rather than recognizing female actors for performances that are non-sexual. Instead, he went in an entirely different direction that made for a faster, but not nearly as deep joke, bringing in the Gay Men’s Chorus of Los Angeles. From there, MacFarlane dug in as hard as he could have on one of the few comedic lanes he’s capable of working in.
Rangez ces larmes que je ne saurais voir | Double L is thinking En ce moment, dans mon twitter, ça parle de male tears, de féminisme et d’accusations de misandrie. Et c’est vrai que c’est assez régulier, dès qu’une femme l’ouvre pour pointer du doigt un problème du patriarcat, il y a généralement des réponses masculines qu’on peut prévoir, dont on SAIT qu’elles arriveront. Et malheureusement, la plus courante n’est pas celle du mec qui a ouvert les yeux sur sa situation de dominants. - Les fameuses « male tears », du genre dans un article contre la culture du viol, le mec qui dit qu’on ne prend pas assez en compte le risque, pour les hommes, d’être faussement accusé d’avoir violé. Et c’est un peu fatiguant. Les blagues, remarques, insultes, menaces sexistes, qu’on se prend en permanence au coin de la gueule, ça finit par en abimer beaucoup. Les males tears et l’accusation de misandrie, c’est agaçant pour d’autres raisons. Non, les féministes ne sont pas misandres. Like this: J'aime chargement…