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Misère de notre addiction numérique

Misère de notre addiction numérique
Les Etats et les grandes entreprises devraient faire preuve d'une vertu surnaturelle pour ne pas être tentés de tirer profit du fait que nous vivons dans une société où tout est enregistré LE MONDE | 02.01.2014 à 17h21 • Mis à jour le 03.01.2014 à 18h35 | Groupe Marcuse Comment combattre la tyrannie de la surveillance? La cascade de « révélations » sur les programmes de surveillance électronique, déclenchée par Edward Snowden au mois de juillet, continue. Les opinions publiques, qu'ils appellent à se soulever en défense de ces droits, semblent, elles, largement indifférentes. Dans cette affaire, ceux qui ne s'émeuvent point font preuve de plus de cohérence et de mémoire que ceux qui se montrent surpris et choqués. Pour ne citer que quelques livres très parlants : Tous fichés ! C'est dire à quel point les informations qui font régulièrement la « une » des journaux depuis cet été ne sont pas des révélations. Elle est une mise en cause de notre mode de vie ultra-branché.

Cyberdépendance ? Réalité clinique ou invention psychopathologique ? Depuis plusieurs années, être connecté à internet est devenu la règle, que ce soit dans le milieu familial, professionnel ou encore en matière d’éducation. En effet, nous aurions du mal à nous passer de ce nouveau média, quasi indispensable au quotidien. Suite au développement des technologies de l’information et de la communication, des scientifiques se sont penchés sur la question des dépendances aux nouvelles technologies et plus spécifiquement à Internet. Ces dernières années, les politiques ont été interpellés à ce sujet que ce soit par le monde scolaire, professionnel ou encore par les acteurs psychosociaux de terrain. Cet article a pour but de présenter quelques chiffres qui illustrent l’augmentation de l’utilisation d’Internet. Depuis les années 2000 jusqu’à aujourd’hui, le nombre de foyers en Belgique disposant d’une connexion à internet n’a fait qu'augmenter. Et qu’en est-il des jeunes ?

Peut-on parler d’addiction aux nouvelles technologies L’initiative de la « journée sans Facebook » est un indice, parmi d’autres, d’une préoccupation grandissante autour des effets de l’usage abondant de certains services ou outils numériques. Le succès actuel de la notion de « binge watching » qui indexe la visualisation de séries télévisées sur la consommation excessive et répétée d’alcool en est un autre signe. La terminologie psychopathologique de l’addiction est aujourd'hui dans toutes les bouches : dans une enquête récente, nos interviewés se disent volontiers « addict » (à leur téléphone, à Facebook, à Twitter, aux séries TV…), de nombreux articles de presse fleurissent sur le sujet, des robinsonnades qui vantent les mérites de quelques mois « sans » ( internet, mobile, …) paraissent dans plusieurs pays (dont « J’ai débranché, Comment revivre sans Internet après une overdose », de Thierry Crouzet), et des études quantitatives mesurent désormais combien de français se déclarent « dépendants ». Agir contre soi Méthodologie :

Site web1 Comment vaincre la cyberdépendance ? (Satisfaction ou compulsion) D. Comment "décrocher" Même lorsqu'on en fait un usage tout à fait compulsif, Internet n'est donc qu'un moyen. 1. La première chose à faire est d'identifier l'insatisfaction, le manque ou la faiblesse à laquelle Internet cherche à répondre. Mais parfois, la réponse est déjà claire en nous et nous n'avons qu'à la prendre en considération. Dans la plupart des cas, la réponse n'est pas déjà claire. (1) Le désir de savoir Il faut d'abord faire un effort réel de lucidité. Cette sensibilité est moins facile qu'on pourrait le croire à première vue. (3) L'exploration active La troisième condition est la plus facile à obtenir car elle s'appuie surtout sur une décision consciente et un effort de volonté. Les premières réponses sont souvent peu utiles: on découvre surtout l'angoisse qui monte en nous à cause de l'arrêt qu'on impose à notre action. 2. Car c'est bien parce qu'Internet répond un peu (mais pas entièrement) au besoin que l'usage devient compulsif. 3.

Les remèdes pour les addicts du numérique se développent Les thérapies contre l'addiction aux nouvelles technologies se développent, du papier peint anti-Wifi aux vacances 100% offline, en passant par les cures de désintoxication. « Les gens se connectent sans arrêt, partout, dans toutes les positions - au lit, au restaurant, dans les salles d'attente », constate Remy Oudghiri, directeur de l'institut de sondage français Ipsos et auteur d'un livre sur la « e-dépendance ». Les écrans ont colonisé les années 2010. Aux États-Unis, près de la moitié des adultes disposent d'un smartphone, et plus d'un tiers arborent une tablette numérique. « Ce surgissement soudain des possibilités infinies de connexion, après une période initiale d'enthousiasme, conduit chaque utilisateur à réfléchir sur la façon de savourer l'existence tout en profitant de leur connexion. Des chercheurs français ont créé un papier peint spécial qui bloque la transmission des ondes wi-fi. Désintoxication numérique D'autres sociétés ont élaboré d'autres formules.

Site web 3 Dépendance aux écrans : une addiction de l'ère numérique Des pratiques en ligne très répandues et parfois addictives... Internet a fait naître de nouvelles modalités d’interaction ludique entre personnes. Les jeux en ligne et les réseaux sociaux connaissent un succès croissant auprès de toutes les tranches d’âge. 69% des 13-19 ans jouent régulièrement à des jeux vidéo (source : Etude Junior Connect, Ipsos Connect, 2015).Désormais, certains préfèrent même les interactions électroniques aux modes relationnels traditionnels. De véritables addictions liées aux écrans sont ainsi apparues. Comme tous ces comportements, l’usage excessif des écrans empêche la personne touchée de se consacrer à d’autres activités, et tend à provoquer des problèmes relationnels. La forme d’addiction aux écrans la plus fréquente et la mieux étudiée reste celle qui concerne les jeux vidéo, en particulier ceux qui se jouent en ligne, les "jeux de rôle en ligne massivement multijoueurs" (en anglais, Massively Multiplayer Online Role-Playing Games ou "MMORPG").

Site web 4 Les addictions comportementales Depuis 20 ans, l'approche des addictions avec ou sans drogues se fait de façon globale.Il existe des similitudes neurobiologiques et psychopathologiques et surtout comportementales entre les addictions avec produit et les addictions comportementales : addiction aux jeux de hasard et d'argent ou jeu pathologique, addiction aux jeux vidéo, achats compulsifs, addictions alimentaires, dépendance à l'activité physique, dépendances sexuelles et affectives, dépendances sectaires... La définition Dans un article paru en 1990, le psychiatre Aviel Goodman proposait comme définition de l'addiction : « un processus par lequel un comportement, qui peut fonctionner à la foi pour produire du plaisir et pour soulager un malaise intérieur, est utilisé sous un mode caractérisé par l'échec répété dans le contrôle de ce comportement et la persistance de ce comportement en dépit des conséquences négatives significatives ». Les critères des addictions comportementales On peut y ajouter 9 critères secondaires :

Bonjour Flavie, je te remercie pour ton commentaire.
Oui effectivement. Surtout au moment de la conférence de Barcelone (Mobile World Congress ) et des discussions qui ont pu suivre notamment avec Mark Zuckerberg.
Je joins un lien si tu voulais poursuivre davantage: Guillaume. by laurent_groupe_d_psy Mar 1

Bonjour, j'ai également lu et ajouté cet article... vraiment très intéressant ! by flavie_groupec_psy Feb 24

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