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Des scientifiques découvrent une variante génétique associée à la manualité et à la dyslexie

Des scientifiques découvrent une variante génétique associée à la manualité et à la dyslexie
Des scientifiques découvrent une variante génétique associée à la manualité et à la dyslexie [Date: 2010-11-08] Une nouvelle cartographie génétique des enfants atteints de dyslexie révèle un rapport entre la manualité (ou prévalence manuelle) et les troubles associés au langage, soutenant ainsi un problème communément discuté. Présentée dans la revue Human Molecular Genetics, l'étude était en partie financée par le projet NEURODYS («Dyslexia genes and neurobiological pathways»), à hauteur de 3 millions d'euros au titre du domaine thématique «Sciences de la vie, génomique et biotechnologie pour la santé» du sixième programme-cadre (6e PC) pour l'étude de la base biologique de la dyslexie. La droiterie manuelle est beaucoup plus répandue que la gaucherie. Les résultats de cette étude pourraient être utilisés pour de futures recherches concernant la biologie de troubles associés au langage et et le fait de savoir si la manualité et le langage ont évolué ensemble. Related:  Origines de la Dyslexie ? Signes précoces

Un dépistage précoce de la dyslexie En France, environ un enfant sur dix présente des difficultés pour lire. Sa lecture est lente et laborieuse, entachée de nombreuses erreurs, car il n’arrive pas à identifier les mots écrits : il est dyslexique. Il s’agit d’un trouble développemental, en ce sens qu’il surviendrait lors du développement cérébral de l’enfant, en l'absence de toute déficience auditive, visuelle ou intellectuelle. Nora Raschle, de l’Hôpital pour enfants de Boston, et ses collègues ont confirmé que le trouble existe avant l’apprentissage de la lecture, et qu'on pourrait le dépister si l’on disposait des outils adéquats. Des anomalies dans le réseau cérébral de la lecture sont en effet visibles en imagerie par résonance fonctionnelle chez l'enfant susceptible de devenir dyslexique, avant qu'il n’apprenne à lire. La dyslexie se met en place lors du développement cérébral et l’on sait, grâce à l’imagerie cérébrale fonctionnelle, que des anomalies sont visibles dans le cerveau de l’enfant qui apprend à lire.

Les gauchers et l'écriture Pour écrire, il est net que chacun a une main préférée pour la tenue de son stylo. La majorité utilise sa main droite, tandis qu'une minorité utilise la main gauche : ce sont les gauchers. Même si notre modèle d'écriture se déroule de la gauche vers la droite et que la main gauche n'est pas la plus favorable pour écrire de gauche à droite comme dans notre écriture, il n'y a pas de raison particulière pour que les gauchers souffrent plus de dysgraphie que les droitiers. Contrairement aux idées reçues, répandue en maternelle et en CP, un gaucher tenant correctement son stylo ne cache pas son écriture avec sa main, et peut voir ce qu'il écrit. La main, qui devrait se trouver sous la ligne d'écriture, n'a pas de raisons d'étaler l'encre déposée sur le papier. Suivant ce constat, que faire pour que les élèves gauchers apprennent à écrire dans les meilleures conditions? Première chose, un enfant gaucher a le droit d'écrire de la main gauche. Conseils de bon sens, et ce qu'il ne faut pas faire :

Les causes de la dyslexie - un texte de Michel Habib Il y a quelques années à peine, on concevait la dyslexie comme une difficulté d'apprentissage en rapport avec un trouble particulier de l'intelligence et favorisé par un contexte psychologique et familial souvent considéré comme déterminant. On sait à présent qu'il n'en est rien. Depuis une quinzaine d'années, en effet, divers travaux de recherche ont permis de préciser les particularités de la structure cérébrale du dyslexique. Et, contrairement à ce qu'on pourrait penser, dans la majorité des cas les résultats de ces recherches tendent à montrer que le cerveau du dyslexique, loin de manquer de substance cérébrale, en particulier de cette "substance grise" qui contient l'origine des neurones, en possède en excès, un excès considérable puisqu'il s'agit de plusieurs millions de neurones supplémentaires! Trop de “ matière grise” peut nuire ! Des anomalies microscopiques sur les voies visuelles et auditives

Le cerveau pour allié en classe ? C’est la classe ! Vous êtes ici : Actualités >> Actualités scientifiques >> Planète conférences par Eric GASPAR, porteur du projet Neurosup, est professeur de mathématiques, au lycée public Jean-François Champollion de Lattes (34), académie de Montpellier-France. Ah mon coquin de cerveau, maintenant je vois comment tu fonctionnes...ce qui te facilite la tâche ou te la complique, lorsque l'on apprend ou lorsque l'on enseigne...Grâce à la synthèse des dernières avancées en neurosciences qui permettent de mieux reussir tout apprentissage, plus facilement et avec plus de plaisir, on va pouvoir faire une belle équipe désormais! Vidéo de la conférence et Interview d'Eric Gaspar à retrouver sur notre chaîne Youtube.

Des physiciens de Rennes 1 ont percé le mystère de la dyslexie Physiciens à l'université de Rennes 1, Albert Le Floch et Guy Ropars ont découvert le secret de la dyslexie ou plutôt pourquoi des gens sont dyslexiques. Leur étude est publiée mercredi, dans la prestigieuse revue de référence The Royal Society. Et si vous êtes dyslexiques, c'est d'abord une question de symétrie trop parfaite de vos taches de Maxwell qui se trouvent dans vos yeux. Explications. C'est un trouble qui touche près de 10% de la population mondiale soit près de 700 millions de personnes: la dyslexie. Une de ses principales conséquences étant des difficultés à la lecture et à l'écriture (voir encadré ci dessous). Deux physiciens de l'université de Rennes 1, Albert Le Floch et Guy Ropars, viennent de faire une découverte qui permet de mieux comprendre pourquoi des personnes sont dyslexiques et par conséquent de trouver de nouvelles voies pour les aider. Vers de nouveaux traitements Ils ont mené leur étude sur deux cohortes. La dyslexie, qu'est ce que c'est ?

Dyslexie, sommeil, prix Lasker : Revue de presse Neurosciences Le cerveau continue ses travaux d’analyse lorsque l’on dort On sait que le cerveau conserve une activité de base au cours du sommeil, notamment pour produire des rêves. Récemment, une équipe de chercheurs du laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistiques de Paris a montré que le cerveau était capable de réaliser des tâches bien plus complexes, comme de la catégorisation. Pour cela, ils ont entraîné des personnes volontaires réveillées à classer des mots : lorsqu’ils entendaient des noms d’animaux, les volontaires devaient appuyer sur le bouton gauche et, à l’inverse, s’ils entendaient des noms d’objets, ils devaient appuyer sur le bouton droit. © Sid Kouider, Laboratoire des sciences cognitives et psycholinguistique Pendant ce temps, leur activité cérébrale était mesurée par électro-encéphalographie. Cependant, à force d’entraînement, la réponse gauche/droite est devenue automatique pour les volontaires. Pour en savoir plus : L’effet « miroir » expliquerait-il la dyslexie ?

Enfants dyslexiques : leur écriture peu lisible est due à une surcharge cognitive La dyslexie est une difficulté d'apprentissage du langage écrit se manifestant par une mauvaise association des sons et des syllabes écrites et entrainant souvent une écriture désordonnée, difficilement lisible, voire une inhibition. En cela, elle rappelle la dysgraphie, qui désigne un trouble mécanique du mouvement d'écriture. Souvent associés dans leur diagnostic comme dans le traitement des personnes touchées, ils ne vont pourtant pas toujours de pair. Les enfants dyslexiques écrivent aussi vite que les autres, mais font plus de pauses Dix-sept enfants à la fois dyslexiques et dysorthographiques (trouble de l'orthographe souvent associé à la dyslexie) ont écrit avec un stylo traqueur et une tablette graphique des mots dits réguliers (qui s'écrivent comme ils se prononcent, comme "montagne"), irréguliers (qui ne s'écrivent pas comme ils se prononcent, comme "monsieur") ou pseudo-mots (mots inventés, comme "furut"). Production du mot "cuvette" par un enfant dyslexique.

La dyslexie pourrait être liée à un problème d’attention 19 juillet 2013 Les personnes dyslexiques ne présentent pas seulement des problèmes de lecture ou phonologiques, elles souffriraient également de troubles de l’attention visuelle. Ce phénomène, suggéré par des données cliniques et quelques travaux, expliquerait en partie les troubles de lecture des dyslexiques : "La littérature relate des difficultés à traiter les éléments distracteurs chez les sujets dyslexiques, explique Anne Bonnefond*, coauteur des travaux. Ils sont plus lents pour réagir à des stimuli incongruents. Cela serait lié à une perturbation de leur attention visuospatiale : le champ visuel gauche paraît sous investi alors que le champ visuel droit semble au contraire surinvesti. D’où de possibles difficultés de lecture". Troubles attentionnels confirmés © Fotolia Pour en savoir plus, la chercheuse et ses collaborateurs ont soumis des sujets dyslexiques et des personnes sans difficulté de lecture à une épreuve purement attentionnelle, sans sollicitation verbale.

Une étude montre que la dyslexie peut être évitée chez les jeunes enfants grâce à des exercices spécifiques Une étude montre que la dyslexie peut être évitée chez les jeunes enfants grâce à des exercices spécifiques [Date: 2008-08-26] D'après une recherche récente effectuée par le Centre d'excellence finlandais pour la recherche sur l'apprentissage et la motivation, la dyslexie à un stade avancé peut être évitée en pratiquant des exercices spécifiques. Sans entrer dans les détails, le terme «dyslexie» fait référence à des difficultés de lecture. Les exercices sont intégrés dans un programme informatique qui est disponible en ligne gratuitement. Selon le professeur Lyytinen, le jeu informatique parvient à attirer et à maintenir l'attention des enfants d'une manière «qu'ils trouvent amusante, même s'ils éprouvent des difficultés à apprendre à lire». La recherche a établi une comparaison entre 107 enfants dont au moins l'un des parents était dyslexique, et un groupe de contrôle composé d'enfants sans prédisposition héréditaire à la dyslexie.

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