Tourisme et décence : une visite de Dharavi | Le goût de l'Inde Le slum tourism ou tourisme des bidonvilles a la vent en poupe. Dépassé le saut en parachute ou la plongée en eaux profondes, la nouvelle sensation forte est de s’enfoncer dans la misère, de parcourir en petits groupes, les lieux les plus pauvres de la planète. Au-delà du cas particulier de la visite de Dharavi en Inde, c’est notre vision du tourisme et de l’engagement qu’il convient d’interroger. Sensations fortes et montée d’adrénaline garanties dans les bidonvilles ou slums en anglais, dont la réputation mondiale n’est plus à faire : les gangs des favelas de Rio au Brésil, la violence extrême de l’ancien ghetto de Soweto en Afrique du Sud ou le travail de récupération et la pauvreté sordide de Dharavi en Inde. L’aventurier moderne pourra dire qu’il l’a fait, qu’il connaît ; il en parlera même beaucoup, photos à l’appui, tandis que l’agence qui organise ce tour, tentera de prouver que le spectacle offert bénéficie in fine aux habitants des lieux ; une exploitation nécessaire en somme.
Taxonomie de Bloom révisée (Anderson et al.) — ted6210 Appellation en anglais Bloom's Taxonomy revised by Lori Anderson and David R. Krathwohl in 2001. Stratégies apparentées La Taxonomie de Benjamin S. Type de stratégie La Taxonomie de Bloom révisée par Lori Anderson et David R. Types des connaissances Les quatre types de connaissances (factuelles, conceptuelles, métacognitives, procédurales) peuvent s'appliquer dans la Taxonomie de Bloom révisée, dépendamment des connaissances visées par la tâche dans les activités pédagogiques. Ceci étant, il faut souligner que les connaissances sont souvent reliées "indirectement" ou "directement" entre elles. Selon Cantin et Frigon (2010), plus un élève maîtrise un concept, une notion, mieux il pourra l'appliquer, puis s'en servir pour analyser une situation, évaluer un problème, choisir une solution et être créatif (ve). La taxonomie de Bloom révisée et les TIC, Judith Cantin (CSSMI) et Nathalie Frigon (CSMB) Description Section à compléter Conditions favorisant l’apprentissage Technologies éducatives.
Travail. Le coworking, une idée de la Renaissance Les espaces de travail collaboratifs et pluridisciplinaires se multiplient. La “Harvard Business Review” a identifié leurs lointains ancêtres : les ateliers d’artistes de l’Italie du quattrocento. Du “Campus” Google de Londres jusqu’aux communautés NextSpace californiennes, les espaces de coworking ne cessent de gagner du terrain. Inventer des modes de travail révolutionnaires La Renaissance plaçait le savoir au cœur de la création de valeur, qui se jouait dans les ateliers de ces artistes, artisans et ouvriers d’art. Cette forme d’entreprise collaborative a développé des méthodes révolutionnaires de travail, de création, de commercialisation de produits et de services, et a même abouti à une vision du monde totalement nouvelle. Les ateliers florentins étaient des pépinières de créativité et d’innovation où se mêlaient les rêves, les passions et les projets.” Encourager les artistes entrepreneurs Concrétiser les idées Stimuler le dialogue Favoriser la convergence de l’art et de la science
Travailler en îlots Nous profitons de la sortie du livre de Marie Rivoire sur le travail en îlots pour lancer une discussion sur les conditions d’un travail de groupes réussi. Deux réactions à ce livre sont à découvrir : une recension élogieuse, par Raoul Pantanella. Et le document à charge contre ce mode de travail, d’un groupe de chercheurs, Christian Puren, Maria-Alice Médioni, Eddy Sebahi. Et vous, qu’en pensez-vous ? Nous souhaitons que ce soit l’occasion de nous poser cette question : à quelles conditions le travail par groupes peut-il être efficace et faire progresser tous les élèves ? L’est-il même réellement ? Travailler en îlots bonifiés pour la réussite de tous Marie Rivoire, Génération 5, Chambéry, 2012 Recension par Raoul Pantanella Elle prend en compte dans sa méthode, deux tendances profondes que l’on peut observer chez les élèves. Les notes et le jeu Une pédagogie de groupe bien organisée • Les élèves se placent librement et par affinité, à quatre ou cinq autour d’un « îlot ». Raoul Pantanella
Try These 4 (Better) Alternatives To Standardized Assessment Standardized testing isn’t working. In our interviews with over 100 educators and experts, that is the sentiment that springs up again and again. Sir Ken Robinson summed up the issue with standardized assessment, saying - ‘The problem I have with a lot of standardization is that firstly, they are very heavy on comparison and very light on description. So what might the alternatives look like? Check out these approaches to transform assessment into the holistic, helpful tool everyone wants it to be. Assess more often (yes, really!) Waiting until the end of a learning module to give feedback isn’t exactly valuable to a student - the module is over, the grade is given and there will be no more opportunities to reflect, practise and improve. This honest communication of targets and next steps means that parents find it easier to become a partner in learning and provide holistic support to the child in a timely way. Allow students to self-assess Students don’t have to be just test takers.
Tweet UDA : André Tricot : « Évaluer les productions des élèves, pourquoi ? Comment ? » « La seule chose qu’on est capable d’évaluer c’est ce que quelqu’un fait, pas ce qu’il est ou ce qu’il maitrise ». Une affirmation qu’André Tricot, professeur de psychologie cognitive, spécialiste des apprentissages, de l'université Paul Valéry de Montpellier a pu largement étayer tout au long de sa conférence donnée dans le cadre de l’université d’automne du SNUipp-FSU qui s’est déroulée du 18 au 20 octobre à Port Leucate. On n’évalue pas les élèves … Le spécialiste des apprentissages a tout de suite tenu à dire qu’il était à son sens impossible d’évaluer un élève et plus généralement un être humain. Pour des raisons éthiques puisqu’il n’y a pas de raison qu’un être humain ou une institution puisse évaluer un autre être humain. Mais également pour trois raisons techniques : d’abord le nombre de dimensions à évaluer est bien trop grand pour pouvoir être résumés en une seule valeur. …mais ce qu’ils sont en mesure de faire Méfiance tout de même D’autres biais dont il faut se méfier
Un exemple de classe inversée ► Les documents associés : le diaporama - la vidéo en ligne1 - la vidéo en ligne2 ► Annexe (Une étude critique de documents en histoire) ► Place dans la programmation La séquence pédagogique est réalisée pour la classe de première des séries ES et L dans le cadre de la question « de la guerre froide à de nouvelles conflictualités ». ► Objectifs pédagogiques Afin de mettre les élèves en position d’acteurs de la construction de l’étude concrète, le support numérique est utilisé comme un moyen pour échanger avec les élèves à la maison et un outil pour produire la trace écrite de l’élève en classe. Bien sûr, la démarche de classe inversée ne permet pas de répondre aux difficultés de tous les élèves, notamment les élèves qui rechignent à travailler à la maison. I. 1ère séance : la présentation de la question et de la démarche 1.1 Des objectifs précis : comprendre la guerre froide à travers la ville de Berlin 1.2 Une démarche innovante : la classe inversée Conclusion :
Supprimer les notes, est-ce tromper les élèves Évaluer n’est pas noter, car noter n’est pas tant évaluer que classer, sur une base imprécise et aléatoire. C’est aussi sur les objectifs de l’évaluation et sur ses effets sur les élèves qu’il faut s’interroger, pour une véritable « révolution scolaire ». « Ce n’est pas une bonne idée de supprimer les notes. C’est absolument indispensable d’avoir des points de repère (...). Casser le thermomètre ne sert absolument à rien. » Luc Ferry, RTL, 9 octobre 2012 Dessin de Martin Vidberg C’est une idée répandue : supprimer les notes aboutirait à tromper les élèves. Première raison D’abord, les notes mesurent de façon très imprécise les compétences des élèves. « Il ne s’agit plus maintenant de former un petit nombre de cadres compétents pour encadrer, diriger de grandes masses d’ouvriers ou de gens peu spécialisés, mais disciplinés. Deuxième raison Les recherches sur la notation ont montré l’existence de biais sociaux de notation. Troisième raison Quatrième raison Cinquième raison Révolution scolaire
Une pédagogie coopérative sans contact ? Les conditions de reprise de l’école sont en lien avec un protocole sanitaire évidemment très strict. Pour autant, les enfants qui seront en classe restent des enfants, avec leur potentiel de vie, leur curiosité naturelle et leur élan vers les échanges avec des copains et des copines. C’est pour cela qu’organiser de la coopération est judicieux, autant pour « faire groupe » que pour être en rapport avec des savoirs. Cet article présente ce qui semble possible pour tous. En raison de la crise sanitaire qui nous touche et a des influences importantes sur l’organisation de l’école, la distanciation physique nécessaire entre les élèves modifie les conditions d’exercice de la coopération. Avec la continuité pédagogique, les élèves sont moins présents pour faire groupe, ou alors de manière réduite par l’intermédiaire des classes virtuelles, des tchats ou autres fils de discussions, pas toujours en présence d’adultes. Des classes reconstituées Que faudra-t-il donc enseigner en priorité ?
Sept pistes pour réformer l’évaluation des élèves Dans le rapport remis à la ministre de l’éducation nationale se lit le souci de dépasser les clivages idéologiques. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Aurélie Collas Supprimer les notes jusqu’à la classe de 6e inclus, dépoussiérer le brevet des collèges, enrichir la formation des professeurs et la communication avec les parents… La conférence nationale sur l’évaluation des élèves, lancée en juin 2014, a débouché sur sept recommandations. Sept pistes pour faire en sorte que l’évaluation soit plus efficace, plus motivante et moins cassante pour les élèves. Le ton général est prudent. Lire aussi Evaluation des élèves : la ministre à l’heure du choix Par comparaison avec les propositions du Conseil supérieur des programmes (CSP), remises en novembre 2014, aucune des recommandations du jury de la conférence n’apparaît comme véritablement révolutionnaire. Abandon partiel des notes A la question serpent de mer « notes ou pas notes ? Un brevet repensé Formation et accompagnement des professeurs
Repenser l’évaluation : le portfolio Je pense qu’on sera tous d’accord, évaluer est toujours une lutte et nos moyens de le faire sont souvent insuffisants ou inutiles. On connaît en France un grand débat entre les partisans des notes et ceux des compétences. Les uns arguent que les compétences sont souvent illisibles, inutiles, leur évaluation hypocrite et démotivante pour les meilleurs. De part et d’autre, des arguments sont valables et il me semble que pour dépasser cette contradiction, on pourrait s’interroger sur un système d’évaluation qui fournisse un feed-back efficace aux élèves afin qu'ils sachent où ils en sont, ce qu'ils maîtrisent, ce qu’ils ne maîtrisent pas et ce qu'ils doivent faire pour progresser. Au Brésil, j'ai découvert la Wish School, une école démocratique, où les enfants sont libres de s'organiser et d'apprendre ce qui les intéresse, à leur rythme. Cet outil est courant en maternelle pour montrer le suivi d’un enfant, mais complètement absent pour les élèves plus âgés. Ce que j’en pense
Y a-t-il UNE bonne façon d’enseigner ? Mise en questions de la thèse de C. Gauthier sur l'enseignement direct Plusieurs ouvrages et articles de synthèse récents font état de recherches qui montreraient la suprématie ” évidente” de pratiques pédagogiques se référant au modèle de l’enseignement direct (Bissonnette, Richard & Gauthier, 2005 et 2006). Ces auteurs se basent principalement sur l’étude longitudinale menée dans le projet «Follow Through » qui compare l’efficacité de neuf modèles pédagogiques auprès d’élèves venant de quartiers défavorisés, de la maternelle à la 3e année. Les performances du modèle du «Direct instruction » y apparaissent particulièrement spectaculaires. «Cette approche se caractérise par un curriculum très structuré et minutieusement organisé en séquences et des stratégies pédagogiques mettant en avant un apprentissage procédant du simple au complexe » (Gauthier, 2007a, p. 373). Les prises de position de Gauthier et ses collègues ont le double mérite d’être claires et interpellantes.