Recherche documentaire L'Information-Documentation en dix tableaux : Ce qui est réellement enseigné par les professeurs documentalistes Pourquoi faut-il revenir sur l'Information-Documentation ? Depuis l'introduction de l'éducation aux médias et à l'information (EMI) dans la loi d'orientation et de programmation de 2013, les professeurs documentalistes se trouvent confrontés à une situation inédite et pour le moins paradoxale. Alors que l'institutionnalisation des contenus d'enseignement de l'EMI (2015) aurait dû faire nettement apparaître le riche arrière plan épistémologique de l'Information-Documentation, entraînant la légitimation de cette matière et sa reconnaissance, tout en distinguant le professeur documentaliste qui en est à l'origine, il apparaît au contraire que la matière info-documentaire est ignorée et que les acteurs légitimes sont dessaisis de cet enseignement. La méthode : partir des pratiques didactiques des professeurs documentalistes La principale originalité de cette nouvelle proposition réside dans la méthode utilisée. L'analyse de 462 fiches de préparation de séances Des notions à plusieurs facettes
Le document de collecte : une alternative au copier-coller Nous sommes quelques professeurs-documentalistes à utiliser le document de collecte qui s'appuie sur la pratique du copier-coller des élèves lors de la recherche documentaire. Je ne vais pas ici redéfinir le concept, ni ses usages pédagogiques, d'autres l'ont déjà très bien fait. Je vous renvoie donc vers les blogs : TicTacdoc, Didacdoc et Mesdocsdedoc et également vers la présentation de Docs de Doc. J'ai créé un scoop.it qui reflète ma veille à ce sujet. J''insisterai ici sur la nécessité d'utiliser la méthode du document de collecte dans le cadre d'un TRAVAIL D'EQUIPE. Ainsi après avoir expérimenté ponctuellement la méthode pendant 2 ans, il m'a semblé important cette année d'impliquer l'ensemble de mes collègues dans le processus.
Comment internet modifie notre cerveau "Mon vieux cerveau me manque." Nicholas Carr, 52 ans, essayiste américain, n'a rien d'un réac allergique au web. Les nouvelles technologies, au contraire, c'est sa spécialité. Entre son blog, son Twitter, son Facebook, Carr était même un accro. Pourtant, en 2007, "le serpent du doute s'est inséré dans [son] éden numérique". Au Ve siècle av. Google rend-il Alzheimer ? "Le cerveau humain est un ordinateur obsolète qui a besoin d'un processeur plus rapide et d'une mémoire plus tendue." Surfer nous rend-il hyperactifs ? Scène de famille ordinaire. Tous hyperactifs, hyperconnectés... et hyper-impatients ? "Je ne supporte plus d'écouter des messages vocaux sur mon téléphone, je n'utilise plus que les SMS. Mais où se réfugierait aujourd'hui un moine copiste irlandais ? "Notre mémoire de travail est souvent en surchauffe, dit Jean-Philippe Lachaux. Pour l'instant, n'en déplaise aux utopistes des nouvelles technologies, notre cerveau ne s'est pas encore adapté aux tâches simultanées. Eh oui !
E-réputation, gestion de l’identité numérique, cyber-harcèlement : Comment agir Le droit à l’oubli sur Internet et l’e-réputation font l’actualité sur Internet. Comment faire retirer du Web des données personnelles ? Comment agir pour faire ôter des informations liées à son identité (personne physique ou morale) en ligne ? 2 articles récents explicitent les démarches effectuées (avec citations des articles de loi) qui ne nécessitent nullement l’intervention de sociétés spécialisées dans la gestion de la e-réputation et de l’identité numérique. Le droit à l’oubli sur Internet : petit guide juridique pour faire valoir ses droits Dossier du 8 avril 2013 réalisé par Thiébaut Devergranne (docteur en droit et consultant) sur son blog Données personnelles : Le droit à l’oubli sur Internet : petit guide juridique pour faire valoir ses droits délivre un voici un mode d’emploi pour faire valoir ses droits, personnes physiques, autant que personnes morales sur la thématique du droit à l’oubli pris dans un sens global avec une démarche construite. Licence :
Maîtriser son identité numérique | Internet responsable Dans la vie courante, lorsque nous achetons une baguette de pain, il ne nous viendrait pas à l’idée de décliner notre identité et notre adresse au boulanger. Les relations que l’on entretient via Internet sont à gérer de la même façon. Pourquoi donner notre identité civile et notre adresse pour acheter un bien immatériel payé en ligne et qui n’a pas besoin d’être livré à une adresse postale ? Connaître et contrôler ce qu'on enregistre sur vous Lorsqu’on navigue sur internet, un certain nombre d’informations sont enregistrées en différents endroits du réseau, notamment sur l’ordinateur utilisé, chez le fournisseur d’accès ou chez les fournisseurs des services qu’on consulte. Lire la suite Endiguer la collecte excessive Ce n’est pas parce qu’un fournisseur de service déclare « avoir besoin » de certaines de vos données personnelles que sa demande est justifiée et légitime. Gérer ses profils et ses identités
Une définition 1.1. Identité ? Identités ? Pour comprendre ce qu'est l'identité numérique il faut partir de la source : qu'est-ce que l'identité ? "Qui je suis, ce qui me rend unique" (nom, prénom, empreintes, mensurations, connaissances, histoire...) nous dit le dictionnaire. Définition somme toute assez simple qui se complexifie lorsqu'on approfondit la question. Reprenons le schéma que Philippe Buschini a imaginé pour définir l’écosystème de l’identité traditionnelle : L’écosystème de l’identité traditionnelle [source : « L’identité personnelle renvoie l’individu à son individualité, aux caractéristiques qui le rendent unique. 1.2. Et l'identité numérique ? L'identité numérique est constituée de ce que nous sommes, de ce qui nous appartient, nous détermine. La fréquence suivante essaye de résumer la notion d'identité numérique : Mon identité numérique =IC + IC + IC --- --- --- à T-1 ; T ; T+1 TV TI TH IC = identité connectée (pseudo, login, profil, ...)TV = traces volontaires.
L'identité numérique Certains enseignants documentalistes estiment que le cœur du métier va être, dans les années qui viennent, un travail sur la notion d’identité numérique afin d’aider les élèves à construire leur personnalité, et à réfléchir aux conséquences de cette « mise en scène » médiatisée (Cf Richard Peirano dans Savoirs CDI d’octobre 2011). Le « cœur », c’est peut-être beaucoup s’avancer, mais aucun enseignant, documentaliste ou pas, ne peut nier que l’identité numérique est en train de bouleverser le mode de construction de l’image de soi des adolescents. En conséquence, il est indispensable que l’Ecole donne aux jeunes les moyens de maîtriser cette image en construction : distinction entre espace privé et espace public, protection des données personnelles, e-reputation... voilà des connaissances à construire avec eux. Cette séance, destinée à des élèves de première professionnelle, n’est évidemment pas transposable à tous les niveaux. Les documents proposés à votre lecture :
Une autre forme d'identité numérique Ce blog traite de l’identité numérique sous beaucoup d’angles, et comme nous l’avons vu il y à différents manières de diffuser son identité numérique et de la protéger. Comme vous le savez sans doute, il est presque impossible de gérer à 100% la protection de ses données sur le net. C’est une chose.. Mais sachez également que tout vos les historiques de navigation sont également enregistrés. Je vous propose donc de voir quels sont les outils et les lieux de stockages cette navigation: *Commençons tout d’abord par l’historique de navigation.. Votre propre ordinateurSur le serveur du site que vous avez utiliséDans les équipements du réseau internet *Vous avez probablement entendu parlé des Cookies.. *La configuration technique de votre ordinateur est également retenue: *Avec les nouvelles technologies vous aurez sans doute remarqué que les sites internet, moteurs de recherches etc.. essayent d’anticiper vos actions à travers des suggestions. Source complémentaire:
Ce que l'on publie sur Internet, reste sur Internet | Catherine Doré | Actualités Voilà l'un des principaux constats qui ressort d'une conférence sur l'identité numérique prononcée par le professeur Patrick Giroux aux élèves du Séminaire de Chicoutimi. La conférence livrée aux élèves de secondaire I à V hier, est la première activité de trois volets pour connaître les impacts du cyberespace sur la vie réelle. Loin de vouloir empêcher les jeunes d'utiliser les réseaux sociaux, M. Giroux, qui est professeur à l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), souhaitait plutôt que ceux-ci réalisent l'importance de leurs actes ou de leurs paroles sur la toile. «On devrait en parler plus, donner des exemples positifs. Surtout, il ne faut pas continuer à jouer à l'autruche et éviter les réseaux sociaux», explique celui qui enseigne aux futurs professeurs. Mais pourquoi faut-il à tout prix surveiller les Facebook, Google" et autres sites du genre? «Il ne faut pas faire l'ermite, parce que les autres autour de vous vont continuer à y aller. (..) Conséquences réelles Selon M.
Vie privée sur Internet: comment éviter les pièges de la Toile Surfer sans risque sur les réseaux sociaux - Respecter un principe de base : réfléchir avant de poster quoi que ce soit et où que ce soit sur le Net : "Je ne mets sur Facebook que des choses anodines ou professionnelles, témoigne Raphaël Labbé, fondateur du site culturel Ulike. Ma vie intime, je la réserve pour le télé-phone et les rencontres non virtuelles. Je ne suis pas ami avec ma copine sur Facebook, par exemple." - Bien paramétrer son profil : pour éviter que des étrangers, des sites commerciaux ou de futurs employeurs puissent avoir accès à son profil, il est nécessaire de modifier les paramètres de confidentialité de sa page. - Aller sur un réseau social entièrement "protégé" : le site Diaspora, par exemple. Gérer son identité numérique - Installer une alerte "Google" sur son nom : ce procédé permet de savoir ce que l'on dit sur une personne et de réaliser un suivi. Limiter les intrusions commerciales Pour les "pro" : masquer son adresse Internet