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La privatisation du domaine public à la BnF, symptôme d’un désarroi stratégique

La privatisation du domaine public à la BnF, symptôme d’un désarroi stratégique
Vendredi, une déclaration commune a été publiée par La Quadrature du Net, SavoirsCom1, Creative Commons France, L’Open Knowledge Foundation France et Communia pour s’opposer aux partenariats de numérisation envisagés par la Bibliothèque nationale de France et validés par le Ministère de la Culture en début de semaine. Depuis, plusieurs organisations ont souhaité se rallier à ce texte : Framasoft ; Regards Citoyens ; Veni, Vivi, Libri ; Libre Accès, le Parti Pirate Français et Vecam. La déclaration sur le site de SavoirsCom1 Un large front se dessine pour refuser cette dérive vers une privatisation du domaine public en France, comme l’a dénoncée Philippe Aigrain sur son blog. Au-delà de cette sphère professionnelle, j’ai été particulièrement sensible aux témoignages postés par des professeurs et des enseignants, pour rappeler l’importance que revêt l’accès libre et gratuit en ligne aux oeuvres du domaine public pour leur métier. Les profs disent le domaine public. Like this:

Numérisation à la BnF : Google et la British Library, plus respectueux Le ministère de la Culture a hier officialisé les accords passés par la BnF avec deux sociétés, dans le cadre des partenariats publics-privés. Il s'agit là d'assurer la numérisation de deux pans des documents du domaine public, dans des conditions douloureuses pour les utilisateurs. Et si pour l'heure, les intéressés tardent à réagir, les réactions ont été nombreuses suite à la publication de notre article. Philippe Aigrain Des commentaires ne devraient pas tarder, cependant, venant d'observateurs. Les institutions culturelles sont passées d'une situation dans laquelle elles se prenaient pour les détenteurs uniques du savoir et des technologies d'indexation à une situation de démission de leurs responsabilités à l'égard des choix techniques. Google plus respectueux, avec la British Library La situation est très simple, et tient en effet en quelques mots : la BnF, au travers de sa filiale BnF Partenariats, a conclu des accords pour la numérisation de 200.000 vinyles et 70.000 ouvrages.

Netflix ou le beau piège à cons! / Fuck Netflix in english too in english after the image Ben c’est un système qui n’est pas encore en Europe, mais qui ne saurait tarder, et qui a pour but de verrouiller les tablettes et autres ordinateurs avec le système DRM ou, si cela ne vous parle pas, c’est facile de le comprendre, même en anglais : Digital Restrictions Management Et ce n’est que le début d’un long processus qui a pour but de verrouiller les programmes écrits en HTML5 et qui sont principalement présents sur les navigateurs que l’on dit avec «Premium Extensions vidéo», soit les deux géants du web : Google et Microsoft dont les navigateurs sont Google-Chrome et Internet Explorer. Netflix est déjà présent sur les vidéos en streaming et annonce fièrement qu’il va couvrir le WEB en DRM. D’ailleurs, il est en phase finale et nous en entendons déjà parler, de ce fameux Netflix et ce, dans nos contrées. Envoyer un message Netflix: Annuler votre abonnement (Ceci ne fonctionne que si vous êtes connecté à votre compte.) From your subscription dollars. PS.

Après la carte de donneur d’organes, voici la carte de donneur au domaine public ! On connaissait la carte de donneur d’organes qui permet de manifester son consentement à ce que ses organes soient prélevés après la mort pour être donnés à une personne en ayant besoin. Voici que le blog IPKat se fait l’écho du lancement par un certain Evan Roth d’une carte de donneur de propriété intellectuelle ! L’idée – géniale – consiste à porter en permanence sur soi la carte ci-dessous, qui certifie que vous acceptez que l’ensemble des oeuvres que vous avez créées tout au long de votre vie soient immédiatement versées dans le domaine public, suite à votre décès. La protection conférée par le droit d’auteur persiste en effet après la mort de l’auteur pour une durée de principe de 70 ans à compter de la date de la mort. La rémunération perçue au titre des droits d’auteur revient alors aux ayant droits de l’auteur (en principe sa descendance ou un légataire testamentaire). Vous me direz : pourquoi vouloir spolier sa descendance du bénéfice de ces droits ? Like this: J'aime chargement…

Couperin et la BnF... le grand écart ? Le problématique des deux journées est la suivante : "Comment parvenir à 100 % d'accessibilité aux résultats de la recherche financée sur des fonds publics, dans les meilleurs délais ?" L'interrogation fait suite à une Recommandation émise par la Commission européenne le 17 juillet 2012. L'identité des participants contribue à donner beaucoup de poids à l'évènement:Des figures historiques du mouvement de l'open access telles que Stevan Harnad et Jean-Claude Guédon participeront à l'évènement. Jens Vigen, directeur de la bibliothèque du CERN y présentera le projet SCOAP3, sans doute le projet le plus radical à ce jour en matière de libre accès à l'information. Par ailleurs, ces journées se produisent dans un contexte très particulier marqué par deux évènements antagoniques. D'un point de vue éthique d'abord. Une sélection de 3500 ouvrages, choisis par la BnF, sera en libre accès immédiat sur Gallica. Pour la musique, ce n'est guère mieux. Mise à jour du 22 janvier :

Privatisation, expropriation, concession, commercialisation du domaine public A mesure que la polémique autour des accords de numérisation de la BnF prend de l’ampleur et rebondit dans la presse générale, on voit apparaître un faisceau de positions révélant des différentes notables d’approches. Si la condamnation de ces partenariats public-privé est large, elle n’est pas non plus unanime. Cette gradation des points de vues est saine et légitime, mais il paraît important de bien cerner la nature exacte de ces nuances pour comprendre ce qu’elles signifient. Quand on examine attentivement les positions, on se rend compte par exemple que certains s’opposent à ces accords, mais ne considèrent pas que le terme « privatisation » du domaine public soit approprié. Il est incontestable également que la BnF et le Ministère de la Culture essaieront de défendre ces projets en jouant sur les mots. Privatisation du domaine public = expropriation d’un bien commun Il y a bien ici en outre expropriation, car le domaine public présente une nature particulière. WordPress:

La NSA à la sauce française En temps de crise et pour savoir ce que le contribuable paie à l’Etat français, un voile se lève depuis l’affaire Snowden, ceci afin que de petits informaticiens malins de l’Hexagone ne révèlent point au grand jour ce que la DSGE (Direction générale de la sécurité extérieure) a construit depuis longtemps (?) l’ombre: son super NSF. Un super NSF ou «Gros Frère» installé depuis des lustres dans les sous-sols de la DSGE précitée récemment dans cet article, au Boulevard Mortier (ça ne s’invente pas!) à Paris et qui n’est autre qu’un super calculateur qui surveille la totalité des échanges téléphoniques, ou numériques, ou encore électroniques des citoyenNEs françaisES pour les stocker bruts de coffrage dans des bases de données et ce, pendant des années, on ne sait jamais ! Sans compter le fric dépensé pour une telle institution afin d’écouter Madame Bidochon demander à son mari, via son iPhone5 : «Chéri…ton rosbeef, tu le veux à la sauce parisienne??» «Allo-allo, ici Charles! Like this:

Du domaine public comme fondement du revenu de base (et réciproquement ?) J’ai déjà eu l’occasion de parler récemment du revenu de base, dans un billet consacré à la rémunération des amateurs, mais je voudrais aborder à nouveau la question en lien avec un autre sujet qui m’importe : le domaine public. A priori, il semble difficile de trouver un rapport entre le revenu de base et le domaine public, au sens de la propriété intellectuelle – à savoir l’ensemble des créations qui ne sont plus ou n’ont jamais été protégées par le droit d’auteur. Revenu de base, revenu de vie, revenu inconditionnel, dividende universel, salaire à vie, etc : ces différentes appellations renvoient (d’après Wikipedia) au concept d’un "revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur une base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie", tout au long de leur existence. Human reasons to work by freeworldcharter.org Le domaine public comme fondement du revenu de base ? Extrait de "Tales from the public domain : Bound by law" Paradis.

Communiqué ABF sur les deux partenariats conclus pour la numérisation et la diffusion des collections de la Bibliothèque nationale de France Suite à l’annonce par le ministère de la Culture et de la Communication de deux accords passés pour la numérisation de 70 000 livres et 200 000 vinyles de la Bibliothèque Nationale de France avec les sociétés ProQuest, Believe Digital et Memnon Archiving Services, l’Association des Bibliothécaires de France s’inquiète vivement des conditions d’accès à ces documents numérisés. La revente durant 10 années de ces contenus numériques, dont une partie importante relève du domaine public, que ce soit par des firmes privées ou par la filiale commerçante de la BNF, sans autre possibilité d’accès gratuit en ligne sur le site des institutions concernées, serait tout à fait contraire à l’égalité d’accès au patrimoine commun. L’ABF réclame la publication immédiate des termes de ces accords de partenariat et la suppression de toute clause réduisant la communication des œuvres concernées à une prestation marchande, quel qu’en soit le bénéficiaire. En savoir plus

Protéger le droit d'auteur sur internet: les limites d'Hadopi La réponse est éclairante, et laisse entrevoir un échec total du dispositif pénal mis en place par les lois du 12 juin 2009 et du 28 octobre de la même année. Si on considère cet ensemble législatif au regard de ses objectifs, il n'a rien de particulièrement choquant. N'est-il pas indispensable d'envisager une protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur internet et de lutter contre un pillage généralisé qui porte atteinte aux droits des créateurs ? La réponse graduée Si l'objectif général ne suscite guère de contestation, les modalités de mise en oeuvre des poursuites pénales sont beaucoup plus discutées. Observons que cette saisine du juge pénal est, en soit, un progrès par rapport à la procédure initiale, organisée par un législateur bien peu soucieux de la séparation des pouvoirs. L'échec de la sanction pénale Bien entendu, les chiffres peuvent toujours être interprétés à l'avantage de celui qui les invoque. La conclusion s'impose.

Apprendre le hacking - Les bases du hack et la sécurité informatique, le site du vrai hacking Vers le vrai hacking De mon point de vue, le hacking est simplement une faculté de compréhension des systèmes informatisés et de leur administration, compréhension basée sur une connaissance poussée de leur fonctionnement. Ainsi, il n'y a pas d'autre alternative que la lecture, les essais. Voici quelques modestes ressources qui fourniront au moins un point de départ (NB: ces liens n'ont pas été mis à jour depuis ~2011): S'entraîner

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