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Cause première

Cause première
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En philosophie scolastique, selon le raisonnement dit de causalité ou cosmologique, la cause première est Dieu. La preuve de l'existence de Dieu proposée par Aristote et reprise par Thomas d'Aquin[1] peut s'énoncer comme suit : Si l'univers est compréhensible, alors tout a une cause, la cause a elle-même une cause et ainsi de suite. Si la suite est infinie alors l'univers n'est pas compréhensible, dans le cas contraire, il existe une cause ultime qui n'est causée par rien et que l'on peut appeler Dieu. École scolastique et Aristote[modifier | modifier le code] À partir du Xe siècle (Gerbert d'Aurillac) et surtout du XIIe siècle, par les échanges avec la civilisation islamique (Avicenne, Averroès, ...), puis par traduction directe du grec, on redécouvrit la philosophie d'Aristote. Les manuscrits des auteurs musulmans et grecs furent recopiés par les copistes du Moyen Âge dans les scriptoria des monastères. Voir aussi : Raison et foi En Chine, Related:  Occultisme / Ésotérisme / Religion

Tertullien Portrait allégorique tiré des Vies des hommes illustres d'André Thévet (Lyon, 1584). Auteur prolifique, catéchète, son influence fut grande dans l'Occident chrétien. En effet, il est le premier auteur latin à utiliser le terme de Trinité, dont il développe une théologie précise. Il est ainsi considéré comme l’un des plus grands théologien de la chrétienté de son temps. Sa figure est toutefois controversée, car il rejoint le mouvement hérétique montaniste à la fin de sa vie. Biographie[modifier | modifier le code] On connaît peu de choses de sa vie. Il naît à Carthage entre 150 et 160. C'est vers 193 qu'il se convertit au christianisme. « Douce et sainte alliance que celle de deux fidèles portant le même joug, réunis dans une même espérance, dans un même vœu, dans une même discipline, dans une même dépendance ! — Tertullien[3], trad. Peut-être est-il devenu prêtre[4]. Il meurt à Carthage vers 220. Théologie et morale[modifier | modifier le code] -- De la résurrection de la chair, IV

Origène Origène. Origène (en grec ancien Ὠριγένης / Ôrigénês) est le père de l'exégèse biblique. Théologien de la période patristique, il est né à Alexandrie v. 185 et mort à Tyr v. 253[1]. Il est aussi l'un des Pères de l'Église et le plus grand génie du christianisme antique avec saint Augustin[2] selon la formule du cardinal Jean Daniélou[3]. Cependant, contrairement à de nombreux Pères de l'Église, il n'a jamais été canonisé comme un saint par l'Église catholique. De manière plus générale, ses enseignements sur la pré-existence des âmes, la réconciliation finale de toutes les créatures, y compris peut-être même le diable (l'apokatastasis)[4] et sa croyance possible que Dieu le Fils était subordonné à Dieu le Père ont été rejetés par l'orthodoxie chrétienne. Biographie[modifier | modifier le code] Il naît en Égypte dans une famille chrétienne. Il se rend à Athènes pour secourir les églises d'Achaïe[1]. Il continue à étudier, notamment auprès d'Ammonius Saccas. Traité des principes IV, 2, 4

Thérèse d'Avila La réforme qu'elle décide dans l'Ordre du Carmel espagnol entraîne, quelques années après sa mort, la création d'une branche autonome au niveau de l'ordre : l'Ordre des Carmes déchaux. Cette nouvelle branche monastique s'étendra rapidement dans toute l'Europe puis le monde : le nombre des carmes réformés dépassera rapidement, et dépasse toujours, le nombre des carmes non réformés. Thérèse est canonisée en 1622, sa fête liturgique est fixée le 15 octobre. Au XXe siècle, elle est déclarée docteur de l'Église catholique ; elle est la première femme à obtenir ce titre. Si son influence spirituelle, associée à celle de saint Jean de la Croix, a été très forte au XVIIe siècle, de nos jours, elle reste une référence au-delà de sa famille monastique et même à l'extérieur de l’Église catholique. Elle est l'auteur de nombreux ouvrages tant biographiques que didactiques ou poétiques. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance[modifier | modifier le code] Adolescence[modifier | modifier le code]

Jean de la Croix Juan de Yepes Álvarez (en religion Jean de la Croix ou Juan de la Cruz), né le 24 juin 1542 à Fontiveros (Vieille-Castille, Espagne) et mort le 14 décembre 1591 au couvent d'Úbeda, est un prêtre carme, saint mystique, souvent appelé le réformateur et « Saint du Carmel ». Ses écrits mystiques, toujours populaires, font qu'il fut déclaré Docteur de l'Église en 1926. Après sa mort, il est très vite considéré comme un saint et comme l'un des plus grands mystiques espagnols, au même titre que Thérèse d'Avila. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance et études[modifier | modifier le code] Statue de Jean de la Croix au musée diocésain de Valladolid, en Espagne. Gonzalo de Yepes et Catalina Álvarez ont déjà un premier fils, François, lorsque naît Jean en 1542 à Fontiveros en Vieille-Castille[Note 1],[A 1]. En 1548, devant la famine et la sécheresse qui sévissent à Fontiveros, la famille décide de s'installer à Arévalo[C 2]. Il vit encore chez ses parents avec son frère Francisco et Ana.

Dharma loi naturelle ou juridique, norme, coutume, devoir ;substance, essence, caractéristique, vérité, réalité ;bien, vertu, droiture, justice, mérite ;enseignement, doctrine, religion ;phénomène, chose, fait de conscience. De façon générale, dharma désigne donc l'ensemble des normes et lois, sociales, politiques, familiales, personnelles, naturelles ou cosmiques. Le terme est traduit par 法 en chinois (fǎ) et japonais (hō), au sens de « loi », et peut renvoyer à un « enseignement », religieux ou pas, en particulier celui du Bouddha[3]. Il est aussi parfois traduit, en Occident, par « religion », sans pour autant que les croyances originellement indiennes, à savoir l'hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme et le sikhisme lui attribuent une signification équivalente au concept occidental. Enfin, dans la mythologie hindoue, c'est un sage (rishi) personnifiant la justice et l'ordre naturel[1]. Traductions[modifier | modifier le code] Hindouisme[modifier | modifier le code]

Nicolas de Myre Nicolas de Myre ou Nicolas de Bari, communément connu sous le nom de saint Nicolas, est né à Patare en Lycie vers 270 et mort à Myre en 343[note 1]. Évêque de Myre en Lycie, il a probablement participé au premier concile de Nicée au cours duquel il combattit l'arianisme. Son culte est attesté depuis le VIe siècle en Orient et s'est répandu en Occident depuis l'Italie à partir du XIe siècle. Canonisé, il a été proclamé protecteur de nombreuses nations et de nombreux corps de métiers ; c'est un personnage populaire de l'hagiographie chrétienne et il est l'un des saints les plus vénérés de l'Église orthodoxe, réputé, entre autres, pour ses nombreux miracles. Personnage historique[modifier | modifier le code] Vie[modifier | modifier le code] Au cours de la persécution des chrétiens de 310[9], il est arrêté et torturé. Un an avant sa mort, il fait démolir le temple d'Artémis de Myre[h 3]. Reliques[modifier | modifier le code] Dans la culture religieuse[modifier | modifier le code] L'église St.

Arius (prêtre) Arius plaidant pour la suprématie de Dieu le Père. Arius (grec ancien : Ἄρειος, berbère : ⴰⵔⵢⵓⵙ), né dans les années 250 en Cyrénaïque et mort en 336 à Constantinople, est un presbytre, théologien et ascète chrétien dont le ministère se déroule à Alexandrie et dont la pastorale innovante est à l'origine de la doctrine qui porte son nom, l'« arianisme ». Malgré l'importance du personnage dans l'histoire du christianisme antique et du rôle que sa doctrine y a joué, la biographie d'Arius est obscure et composée d'éléments souvent contradictoires selon qu'ils émanent de ses détracteurs ou de ses soutiens. Arius apparaît clairement dans l'histoire à Alexandrie au cours de la seconde décennie du IVe siècle. Le thème de l’« ambition déçue » est récurrent dans la littérature des polémiques chrétiennes[15] et il apparaît qu'après sa nomination, Alexandre accorde à Arius l'autorité pour « exposer les Écritures », ce qui permet de faire remonter l'activité pastorale d'Arius au plus tard en 313[16].

Apotropaïque Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'adjectif apotropaïque (du grec apotropein, « détourner ») est appliqué à ce qui conjure le mauvais sort, vise à détourner les influences maléfiques. Un talisman, par exemple, en ce qu'il est censé prémunir contre le malheur la personne qui le porte, est un objet auquel on prête des vertus apotropaïques. Quelques objets célèbres[modifier | modifier le code] En Grèce antique[modifier | modifier le code] Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Autres[modifier | modifier le code] On parle également d'attitude apotropaïque : prudente (ne pas ouvrir le champagne trop tôt), superstitieuse (ne pas marcher sous une échelle). Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ Livre VII (13, 4).↑ Victime de deisidaimona, obsessionnel, dont le nom est proche d'un synonyme de religion : en grec ancien, δεισιδαιμονία.↑ Théocrite, Idylles, trad. Bibliographie[modifier | modifier le code] Éloïse Mozzani, Le Livre des superstitions.

Vaudès Statue de Vaudès sur le Mémorial Luther de Worms. Vaudès, généralement connu sous le nom de Pierre Valdo ou Valdès, est un marchand de Lyon et prédicateur de l'évangile né en 1140 et mort en 1217[1]. À la suite d'une crise religieuse, il finance une des premières traductions de la bible en langue vernaculaire (le francoprovençal). Le Protestantisme voit parfois en lui un précurseur. Son nom[modifier | modifier le code] Son nom, tel qu'il existait en francoprovençal (la langue parlée à Lyon à l'époque) est inconnu. La très répandue appellation Pierre Valdo (Pietro Valdo, Peter Waldo en anglais...), est probablement apocryphe et d'origine italienne. En 1980 Giovanni Gonnet conclut son analyse du nom de l'initiateur du mouvement vaudois[4] en conseillant de l'appeler Valdesius, sans prénom, du seul nom "que nous trouvons dans les toutes premières sources d'origine authentiquement vaudoises... qu'on peut facilement traduire par Valdès ou Vaudès". Biographie[modifier | modifier le code]

Unitarisme (théologie) L'unitarisme reconnaît Jésus comme messie et prophète. Les unitariens considèrent également que la Bible est un livre inspiré par Dieu mais écrit par des humains, et que ses textes doivent être soumis à une analyse critique[2]. L'unitarisme est parfois considéré comme faisant partie du protestantisme[3], mais certains l'en excluent en raison de son rejet de la Trinité. L'unitarisme ne doit pas être confondu avec les Églises uniates ou encore les Églises unies. Contrairement à elles, les unitariens rejettent le dogme trinitaire[6], [7]. À côté de ces chrétiens unitariens, présents en Roumanie et en Pologne[8], un courant unitarien universaliste s'attache à développer une théologie où la référence à la Bible n'est ni obligatoire ni nécessaire. Les unitariens se réclament des courants non trinitaires du christianisme en particulier des ariens, qui avant le concile de Nicée ne reconnaissaient pas la division de Dieu en trois personnes. Concernant la diffusion historique de l'unitarisme :

William Whiston William Whiston (1667-1752) signature William Whiston (9 décembre 1667 – 22 août 1752) est un théologien, un historien et un mathématicien anglais. C'est sans doute pour sa traduction des œuvres de Flavius Josèphe telles les Antiquités judaïques, pour son livre A New Theory of the Earth (en) (Une nouvelle théorie de la Terre) et pour son arianisme qu'il est le plus connu. Jeunesse et début de sa carrière[modifier | modifier le code] Il devient, avec Edmond Halley, un des premiers partisans de la périodicité des comètes, lorsqu'il avance que la comète de 1680 est celle qui provoqua le Déluge lors d'un passage juste au-dessus de la Terre. En 1698 il obtient le vicariat de Lowestoft et est remplacé auprès de l'évêque de Norwich par Samuel Clarke. Arianisme et suite de sa carrière[modifier | modifier le code] Peu avant sa mort, il annonce une nouvelle prophétie : selon plusieurs passages des saintes Écritures, les Juifs rentreront dans leur pays et réédifieront leur Temple en l'an 1766.

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