les Objectifs du Mouvement Sociétal - Généralités - Changer de point de vue
L’épistémologie étudie les méthodes, les outils, les présupposés de la science, le non-dit, ce qui va de soi, ce que tout le monde fait sans se poser de question, bref, ce qu’on tient pour vrai Les problèmes économiques : problèmes d'économie ou problèmes d'épistémologie? Les médecins et les physiologistes qui ont refusé collectivement pendant plus de 100 ans la théorie d'Harvey sur la circulation sanguine présentaient-ils tous un déficit intellectuel majeur pendant toute cette période ?. … non, évidemment pas . Les effets des dysfonctionnements économiques actuels, qui contribuent à plonger notre société dans le désarroi, n'ont pas qu'une origine économique mais sont le plus souvent dues à la difficulté de changer de point de vue. Le concept de la monnaie... Il a évolué et s’est transformé au cours des siècles, des coquillages à l’or, pour aboutir à une totale dématérialisation (depuis 1978) qui a pour conséquence qu’aucune monnaie n’a de contrepartie en matières précieuses ou rares.
Le revenu de base
Jean-Marie Harribey » Blog Archive » Diable de croissance !
Avertissement : cet article est très (trop) long, mais un texte résumé (trop) court paraîtra prochainement dans L’Humanité. Notre collègue et ami Jean Gadrey publie en cette rentrée un livre intitulé Adieu à la croissance, Bien vivre dans un monde solidaire (Éd. Les Petits matins, Alternatives économiques, 2010). Il y synthétise les nombreux articles qu’il a écrits sur son blog, dans Alternatives économiques, Politis, ou ailleurs, et qui ont suscité beaucoup d’intérêt au cours des dernières années, marquées par une crise sociale et une crise écologique provoquées par le capitalisme, intrinsèquement inégalitaire et productiviste. Trois idées Essentiellement, trois idées sont exposées dans ce livre. On ne doute pas que cet ouvrage sera remarqué. Comment Jean Gadrey aborde-t-il cette difficulté ? Une discussion méthodologique… Il découle de cela que, comme le dit Jean Gadrey, il faudra certainement à l’avenir davantage de travail et non pas moins. … aux conséquences politiques [2] Voir J.M.
Le Temps du Monde Fini
"Le temps du monde fini commence", écrivait Paul Valéry en 1931. Pourquoi cet appel n'a-t-il pas été entendu? Comment faire de la conscience de cette finitude un commencement? Près d'un siècle s'est écoulé et la globalisation économique a accéléré la clôture du monde et celle de l'imagination. Les vainqueurs laissent une Terre épuisée et un monde commun miné par les inégalités, le déracinement et la violence. S'inscrire dans le temps du monde fini, c'est s'échapper de l'enclos et écouter les voix, souvent celles des vaincus, qui, au nord et au sud, expriment plus que leur défaite ; elles disent que la Terre et ses éléments sont un patrimoine commun vital et inaliénable ; elles opposent le "bien-vivre" au "toujours plus", les mondes vécus aux abstractions expertes ; elles luttent pour conserver les biens communs qui les protègent et les enracinent, réinventent la démocratie et l'aspiration à l'universel. - Geneviève Azam est économiste à l'université Toulouse II.
Les amis de Pierre Rabhi : "Nous, décroissants ?"
Erik (Terre et humanisme) explique aux visiteurs le principe de la phytoépuration, Ardèche, juillet 2010 (Audrey Cerdan/Rue89). (De Lablachère) Dans l’Ardèche de Pierre Rabhi , on vient se cultiver bio et échanger sur la « sobriété heureuse » auprès des membres de l’association Terre et humanisme . Mais décroissants ? « Non, ce serait de la provocation... » Reportage. Le petit homme, flottant dans son pantalon à bretelles, entre dans la salle commune, rafraîchie par un puits canadien. « Je ne vais pas encore vous raconter ma vie. » Il est là, à l’aise dans ses sandales, pour parler de « sobriété heureuse », le titre-concept de son dernier livre , « Vers la sobriété heureuse », récemment publié chez Actes Sud. « Nous préférons parler d’humanisme » C’était en juillet au Mas de Beaulieu, où l’association Terre et humanisme a établi ses quartiers il y a une douzaine d’années. Ici, on travaille, on pense, on mange, on se lave, on va aux toilettes à la mode écolo. mensuel
Vidéo de la conférence avec Richard Stallman
La conférence du 9 Novembre dernier à Genève avec Richard Stallman, était une rencontre avec le public sur le thème “Revenu Universel et Logiciels Libres”. Bien évidemment les sujets sont différents, toutefois leur philosophie se rejoint sur le terrain de la liberté individuelle. La monnaie à émission centralisée est à la liberté individuelle un obstacle comparable aux logiciels privateurs, où c’est l’émetteur de monnaie – l’éditeur du logiciel – qui tente de brider les choix économiques – d’utilisation du logiciel – du Citoyen. Il y eut une intervention de développeurs de logiciels de gestion de monnaies complémentaires, qui ont été soumis au feu nourri des défenseurs de la monnaie symétrique et du défenseur des logiciels libres ! Pris entre deux feux… La vidéo de cette conférence est disponible, elle ne reprend pas l’ensemble de la discussion que nous avons eue toute la journée en petit comité. www.creationmonetaire.info – Creative Common 3.0
9. En finir avec l’argent ? - Chapitre 3
Cher Barack, Je t’avais promis de revenir à l’argent, nous y voilà. Qu’est-ce qu’on a fait de l’argent sur notre planète ? Primo , on a instauré un revenu minimum versé à chaque citoyen, un revenu permettant de vivre, peut-être modestement selon vos critères terriens, mais bien de vivre . Secundo , on a plafonné les hauts revenus. Tertio , on a instauré la gratuité pour tout un tas de services publics, comme les transports en commun, les salons culturels et sportifs (je t’expliquerai) ou encore les médias. Ces trois changements ont complètement bouleversé nos rapports à l’argent, au temps, et à la vie en général. Nous y reviendrons j’en suis sûr. Un livre en ligne sur la gratuite: Pour la gratuité , de Jean-Louis Sagot-Duvauroux
Le vortex de la croissance infinie
Tu sais ce qu'elle te fait, et puis tu le refais Chaque individu qui prend un peu de recul et de temps pour analyser les problèmes de nos sociétés constate rapidement les dysfonctionnements et leur cause. Les ressources sont inégalement partagées et certaines s'épuisent rapidement. L'organisation de la production des biens issus de ces ressources génère elle-même encore plus d'inégalités. La financiarisation et l'optimisation de ces processus conduit à pousser ces inégalités à leur paroxysme. Pourtant, une fois le constat posé, qui pour avancer des solutions ? Une fois que l'on a compris, et admis, que la croissance économique infinie se heurte d'un côté à la barrière des matières premières et de l'autre aux limites physiques de l'Homme, il n'est plus possible de raisonner avec le contexte du modèle de développement actuel. À partir de là, on peut se demander si la décroissance n'est pas finalement qu'une vue de l'esprit.
Le pic pétrolier mondial : on doit s'y préparer dès maintenant !