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Des réseaux sociaux plus protecteurs de la vie privée…

Des réseaux sociaux plus protecteurs de la vie privée…
Le fonctionnement de la majorité des réseaux sociaux repose sur la mise à disposition d'un service gratuit en contrepartie d'une collecte d'informations pour une utilisation commerciale (analyse des profils et de la navigation sur internet pour délivrer de la publicité ciblée, transmissions de données à des tiers, …). Or, il est difficile de déterminer le devenir de ces informations une fois qu'elles sont sur le réseau. C'est pourquoi le G29 (groupe des CNIL européennes) a précisé les règles applicables aux réseaux sociaux dans un avis du 12 juin 2009. Les CNIL européennes leur demandent notamment de : L'ensemble de ces règles n'est malheureusement pas toujours respecté. L'initiative du réseau social Diaspora peut également être soulignée. D'autres sites proposent également des mesures protectrices, en particulier des mineurs, il s'agit par exemple de Mondokiddo, de le Mini réseau, de l'Univers de Wilby ou de Yoocasa.

Cebit 2012 : Sur la question des données privées, Eric Schmidt choisit de faire l'autruche::Business La cérémonie d’ouverture du Cebit 2012 qui se tenait au centre des congrès d’Hanovre ce lundi a accueilli deux chefs d’États, La chancelière allemande Angela Merkel et la présidente brésilienne Dilma Roussef, ainsi qu’un hôte de marque en la personne d’Éric Schmidt, le président de Google. Thème de cette cérémonie : « Managing Trust », ou comment gérer la confiance dans un monde de plus en plus numérique. La confiance et la protection des données privées au coeur du débat aux dépens de la vie privée ou des lois sur la protection de la propriété intellectuelle.» Enchaînant derrière le ministre, Dieter Kempf, le président du Bitkom, le très puissant syndicat professionnel de l’industrie IT allemande – homologue de Syntec Informatique - s’est fait encore plus clair : « il est inacceptable qu’un utilisateur grand public découvre, par surprise et sans recours, des changements profonds dans les conditions d’utilisation [par un fournisseur de service] de ses données personnelles».

Stéphane FC (Doctor Bug) Témoignages : ils ont été recrutés grâce à leur présence en ligne On parle beaucoup de présence en ligne, d’identité numérique, d’e-réputation… comme facteurs pouvant faciliter la recherche d’emploi. Mais qu’en est-il exactement ? Nous avons posé des questions à plusieurs personnes ayant été contactées par des recruteurs suite à leur présence en ligne, dans le cadre de notre débat du mois sur l’identité numérique. L’occasion de voir comment, concrètement, son activité en ligne peut mener à une embauche. Nos interviewés ont également de très bons conseils à vous apporter, si vous souhaitez suivre leurs traces ! Un grand merci à toutes les personnes ayant gentiment accepté de témoigner ! Les secteurs et les outils concernés Ce n’est pas un grand scoop : lorsque l’on recherche un travail dans la communication, particulièrement dans le Web, avoir une bonne présence en ligne se révèle efficace. La présence en ligne : un allié pour la recherche d’emploi Visibilité accrue et mise en relation simplifiée La mise en avant de ses compétences Etre cohérent Échanger

En quête d’une identité unique, en ligne et hors ligne Des chercheurs britanniques mènent une étude sur une « super-identité », qui serait valide dans les univers numériques comme dans le monde réel. Des chercheurs de l’université de Southampton, au Royaume-Uni, conduisent un effort international pour étudier l’identité, et en particulier la façon dont l’existence de multiples identités numériques et dans le monde réel affecte la sécurité. Cette étude sur trois ans met l’accent sur la notion d’une « super-identité », autrement dit une identité unique et définitive. Après tout, nous sommes des personnes uniques, et tôt ou tard tous ces alias (en ligne ou dans la vraie vie) reviennent à une entité « centrale » unique. Le problème est que le manque de fiabilité de l’identification, sujette aux falsifications, représente une menace pour tout système de sécurité, depuis un compte de messagerie électronique d’entreprise jusqu’à l’Administration pour la sécurité des transports des États-Unis. À lire aussi

Ce que l'on publie sur Internet, reste sur Internet | Catherine Doré | Actualités Voilà l'un des principaux constats qui ressort d'une conférence sur l'identité numérique prononcée par le professeur Patrick Giroux aux élèves du Séminaire de Chicoutimi. La conférence livrée aux élèves de secondaire I à V hier, est la première activité de trois volets pour connaître les impacts du cyberespace sur la vie réelle. Loin de vouloir empêcher les jeunes d'utiliser les réseaux sociaux, M. Giroux, qui est professeur à l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), souhaitait plutôt que ceux-ci réalisent l'importance de leurs actes ou de leurs paroles sur la toile. «On devrait en parler plus, donner des exemples positifs. Mais pourquoi faut-il à tout prix surveiller les Facebook, Google" et autres sites du genre? «Il ne faut pas faire l'ermite, parce que les autres autour de vous vont continuer à y aller. (..) Une situation dont peut témoigner le directeur général du Séminaire, Grant Baergen, qui a vu des personnes malintentionnées créées un faux compte sur Facebook à son nom.

Un hébergeur doit se plier aux demandes concernant les données perso Au titre de la loi informatiques et libertés, un hébergeur est tenu d'accéder aux demandes d'internautes concernant leurs données personnelles, sans décision de justice préalable. Un internaute publiant du contenu sous pseudonyme sur un forum peut demander à l'hébergeur de supprimer ses noms et prénoms sans avoir à passer préalablement devant un juge. Telle est la décision rendue par le tribunal de grande instance de Béziers dans le cadre d'une affaire opposant la plate-forme de blog Overblog à un internaute dont l'identité avait été révélée à son insu par plusieurs autres utilisateurs "qui divulguaient des informations touchant sa vie privée et propageaient des calomnies". Selon Legalis.net, l'internaute avait demandé la suppression de ces contenus, ce qu'Overblog avait refusé de faire, se réfugiant entre autres derrière son statut d'hébergeur.

Données privées : l'Union européenne dans la bonne direction pour la CNIL Le pré-rapport de Jan-Philipp Albrecht, eurodéputé vert et rapporteur d'un projet de règlement sur les données personnelles, n'est qu'une première étape. Mais il a d'ores et déjà le mérite de mettre la Commission européenne et le Parlement sur les bons rails, juge la CNIL française. Dans un communiqué publié sur son site web, le gendarme des données personnelles vient en effet de prendre "acte avec satisfaction du projet de rapport de M. Albrecht." Et salue "de réelles avancées et une étape importante dans l'amélioration du texte initial proposé par la Commission européenne." Pseudonymisation, anonymisation, droit d'opposition Les principales dispositions polémiques du projet initial ont été supprimées. Autre avancée selon la CNIL : la mise en avant du recours à la pseudonymisation, à l'anonymisation des données et à l'exercice gratuit du droit d'opposition. Harmonisation européenne ? Evidemment, tout ceci reste très hypothétique tant que le projet de règlement définitif n'est pas connu.

Données personnelles : plus de protection en Europe, mais pas avant 2016 La protection des données personnelles en Europe fait l’objet d’un projet de réforme. Un nouveau règlement, unique pour les 27 Etats membres, doit ainsi se substituer à la directive européenne de 1995. Rendue obsolète par le développement des services en ligne et des usages sur Internet, la réforme de la directive de 1995 était impérative. Toutefois, ce projet de règlement européen prendra du temps à aboutir. D’après le point d’étape réalisé par la Cnil, « le texte définitif devrait être adopté début 2014 ». Des inquiétudes sur le guichet unique Le processus législatif n’a en effet été entamé qu’en tout début d’année et est examiné par le Parlement européen depuis juillet, c’est-à-dire deux ans après une « Communication » la Commission européenne faisant état de la nécessité de renforcer les droits en matière de vie privée. Dans un article, la Cnil rappelle par ailleurs le besoin d’apporter des améliorations au projet initial. Car en l’état, le projet est jugé insatisfaisant par la Cnil.

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