Johann Sebastian Bach – Concerto Brandebourgeois n° 1 en fa majeur – Allegro Les concertos brandebourgeois sont un ensemble de six concertos de Bach qui comptent parmi les plus renommés qu’il ait composés. Le qualificatif de brandebourgeois est dû à Philipp Spitta qui, suivant l’usage germanique, fait référence au dédicataire, le margrave (titre donné à l’époque à certains chefs militaires) Christian Ludwig de Brandebourg. Les six concertos sont d’une diversité étonnante, tant du point de vue de la structure formelle que de l’appareil instrumental. Mais surtout, aucun ne se rattache strictement à aucun style alors en vigueur : concerto grosso ou soliste, style français ou italien, contrepoint austère ou virtuosité pure. En étant attentif à l’écoute, on remarque clairement les violons I et II, le hautbois et le basson, les cors, et la basse continue constituée par le clavecin et le violoncelle. Cette entrée a été publiée dans Concerto, avec comme mot(s)-clef(s) Bach, Concerto Brandebourgeois, période baroque.
La bibliothèque de musique du Roi à Versailles p. 01/02 Jean-Philippe Rameau (1683-1764) reste aujourd’hui le compositeur français le plus emblématique du Siècle des Lumières. Il mena une carrière étonnante, débutant dans toutes les provinces de France, puis s’installa à Paris en 1723. Ses premières années furent marquées par la composition de motets, de cantates et de la plupart de ses pièces pour clavecin, ainsi que par la rédaction de son célèbre Traité de l’Harmonie (Paris, 1722). L’Académie royale de Musique lui ouvrit bientôt ses portes : la création d’Hippolyte & Aricie, en 1733, fut l’un des événements majeurs de l’histoire de l’opéra en France. Les opéras de Rameau restèrent au répertoire jusqu’au début des années 1780, tandis qu’à l’égal de Lully, son talent était consacré par les théâtres, tant à Paris qu’en province.
jean philippe rameau La bibliothèque de musique du Roi à Versailles p. 01/02 Jean-Baptiste Lully (1632-1687), Amadis : Ouverture Né à Florence en 1634, Jean-Baptiste Lully compléta son éducation musicale à Paris, auprès des musiciens que la Grande Mademoiselle entretenait chez elle, avant d’entrer au service du roi en 1653. Le jeune Louis XIV, musicien et danseur, fut conquis par le talent de ce jeune Italien et l’imposa à la cour. Nommé surintendant de la Musique du Roi en 1661, Lully racheta en 1672 le privilège de l’opéra puis devint directeur de l’Académie royale de Musique. Il composa dès lors des ballets pour la cour, dans lesquels le roi apparaissait lui-même. Mêlant des pages vocales à ses compositions, il passa peu à peu à la comédie-ballet, puis à la tragédie en musique en 1673, avec Cadmus et Hermione.
Lully Le duc de Guise, de passage à Florence, remarque ce garçon de onze ans et l’emmène à Paris, car Mademoiselle de Montpensier, dite la « Grande Mademoiselle », veut parfaire la langue italienne. Lully apprend alors la musique avec Lambert, chef des violons de Mademoiselle. En 1652, il danse avec le jeune Louis XIV lors du Ballet Royal de la Nuit. Leur amitié, nouée sur les planches, ne cessera jamais. Quelques années plus tard, en 1661, Lully devient Surintendant de la Musique de la Chambre du Roi. Malgré son origine italienne, Lully est le défenseur le plus acharné du style français en musique et le créateur de l’opéra français.
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