Comment j’apprends Au moment où on entend parler de plus en plus des moocs et autres classes inversées, il est toujours intéressant de revenir à des fondamentaux ! Or dans notre domaine de spécialité, ce qui est fondamental c’est le sujet qui apprend (cf la vidéo de cloture du mooc itypa2 dans l’échange que j’ai eu avec Marcel Lebrun). Les méthodes d’enseignement sont-elles capables de transformer les formes de l’apprentissage des sujets ? Pour revenir aux fondamentaux, regardons simplement comment chacun de nous apprend. Mais le problème initial est que l’école a tout déformé ou formaté. La question qui se pose à chacun de nous est donc de comprendre comment on apprend soi même. Dans un contexte numérique qui ouvre des accès à des ressources quasiment infinies, les systèmes formels sont désarmés et mis en concurrence. Entre les deux extrêmes que je viens d’évoquer, il y a les propositions types MOOCs ou Classes inversées qui fleurissent. A suivre et à débattre
Pédagogies de l'autonomie (de l'élève) Empowerment Au plan individuel, Eisen (1994) définit l'empowerment comme la façon par laquelle l'individu accroît ses habiletés favorisant l'estime de soi, la confiance en soi, l'initiative et le contrôle. Certains parlent de processus social de reconnaissance, de promotion et d'habilitation des personnes dans leur capacité à satisfaire leurs besoins, à régler leurs problèmes et à mobiliser les ressources nécessaires de façon à se sentir en contrôle de leur propre vie (Gibson, 1991 p. 359). Les notions de sentiment de compétence personnelle (Zimmerman, 1990), de prise de conscience (Kieffer, 1984) et de motivation à l'action sociale (Rappoport, 1987, Anderson, 1991) y sont de plus associées ACP (approche centrée sur la Personne) quelques principes de fonctionnement d’une approche centrée sur la Personne, ainsi qu’a pu la développer Carl Rogers, relayée en France par André de Peretti : · Les émotions sont constitutives de la Personne · La motivation est conçue comme autonome. Trois facteurs:
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene 1.
Les 101 théories de la motivation Doit-on nécessairement être motivé pour consulter ce site ? Qu’est ce que la motivation ? Est-il possible de définir la motivation ? Combien existe-t-il de théories motivationnelles ? Quelle est la meilleure théorie ? La consultation de ce site ne vous apportera pas forcément de réponse à toutes ces questions mais vous amènera, du moins je l’espère, à vous en poser d’autres... A propos de l’auteur de ce site Le moral joue un rôle essentiel pour la guérison | Mieux vivre autrement Nous l’avons tous plus ou moins directement constaté : le moral influence la guérison d’un malade, positivement ou négativement. Un bon morale aide à se soigner et augmente même les cas de guérison pour les maladies graves. Il existe différentes études qui viennent confirmer les observations courantes. L’effet placebo : Un placebo est une substance pharmacologique inactive (capsule de poudre de lait, eau sucrée…) délivrée dans un cadre clinique, en d’autres termes : des faux médicaments donnés pour des vrais. Persuadé de recevoir un traitement actif, le malade guérit : c’est l’effet « placebo ». La force de persuasion mentale, induite par le placebo, suffirait à l’amélioration des symptômes? Oui c’est le cas mais tout le monde n’est pas réceptif puisque seuls 35% des sujets répondent favorablement à une sollicitation par placebo. Depuis plusieurs études sont venues confirmer le phénomène. L’effet nocebo : Moins connu, il est en quelque sorte l’inverse de l’effet placebo. Et bien, pas si sûr.
Auto-efficacité : le sentiment d'efficacité personnelle (Bandura, 1977, 1997, 2003) - Bloc-notes de Jean Heutte : sérendipité, phronèsis et atharaxie sont les trois mamelles qui nourrissent l'Épicurien de la connaissance ;-) Article mis à jour le 19 mars 2011 La théorie de l’auto-efficacité de Bandura (1977, 1997, 2003) entre dans le cadre théorique plus large de la théorie sociale cognitive (Bandura, 1986), dénommée ci-après TSC. La TSC stipule que « le fonctionnement humain est le produit d’une interaction dynamique et permanente entre des cognitions, des comportements et des circonstances environnementales. Dans ce modèle de ‘‘causalité triadique réciproque’’ (Figure 11, p. 89), nous sommes à la fois les producteurs et les produits de nos conditions d’existence » (Carré, 2003, préface in Bandura, 2003, p. IV). En 1986, il expose ainsi son modèle de « causalité triadique réciproque » : En ce sens, la TSC s’inscrit dans une perspective de l’interaction (emergent interactive agency) par opposition à des paradigmes de l’action autonome ou de la réactivité mécanique. Figure 11Modèle de causalité triadique réciproque (Bandura, 1986) L’agentivité L'auto-efficacité Selon Carré (2003, préface in Bandura, 2003, p.
Dossier sur l'envie d'apprendre Presse > Sciences et techniques > Sciences > L'Essentiel Cerveau & Psycho Comment soulager la douelur A. Bandura. Auto-efficacité. Le sentiment d’efficacité personnelle 1Albert Bandura est docteur en psychologie et enseigne à l’université de Stanford (Californie). Il est l’auteur de L’Apprentissage social (Mardaga, 1985). 2Depuis les années 80, Albert Bandura s’intéresse au sentiment d’efficacité personnelle. 3Le sentiment d’efficacité personnelle désigne les croyances des individus quant à leurs capacités à réaliser des performances particulières. L’expérience active de maîtrise est une des sources les plus influentes sur la croyance en l’efficacité personnelle car elle est fondée sur la maîtrise personnelle des tâches à effectuer. 4Ces quatre sources d’information permettent aux individus d’acquérir un certain degré d’efficacité personnelle pour un comportement donné.
Brain gym - Repères théoriques Il s’agit d’exécuter des mouvements simples et rapides qui vont contribuer à réactiver et améliorer nos performances physiques et intellectuelles en favorisant l’activation de toute une série de zones de notre cerveau. Les différentes activités vont participer à diminuer le stress, à favoriser la concentration et l’utilisation des zones cérébrales de l’hémisphère gauche et de l’hémisphère droit. Tous ces éléments vont soutenir l’apprentissage, la production de travaux divers et même les performances sportives. On distingue 3 types de mouvements: Les mouvements de la ligne médiane Ce sont des mouvements croisés qui vont générer l’activation d’un ensemble important de zones du cerveau et contribuer au passage d’information de l’hémisphère gauche à l’hémisphère droit et inversement. Le travail dans le champ médian des deux mains, des deux yeux et des deux oreilles est renforcé. Les exercices énergétiques et les attitudes d’approfondissement Les activités d’allongements
Sentiment d’auto-efficacité 1 Définition La manière et les moyens retenus par une personne pour une tâche dépendent de la manière dont elle se sent capable de réaliser une tâche qui soit utile. Bandura (1997, cité par Karsenti et Larose, 2001) a défini le sentiment d'auto-efficacité comme la conviction qu'a un individu d'être capable d'organiser et de réaliser les actions nécessaires à l'accomplissement d'une tâche. D’autre part, pour Bandura, la perception qu’a un individu de ses capacités à exécuter une activité influence et détermine largement son mode de penser, son niveau de motivation et son comportement. Des chercheurs (Bandura, 1997 ; Pintrich et Schunk, 1996 cités par Karsenti et Larose, 2001) ont montré que le sentiment d'auto-efficacité influence à la fois la motivation, les choix, la quantité d'efforts, la persistance face aux obstacles ou aux échecs. 2 Application 3 Références Bandura A. (1982), Self-efficacy mechanism in human agency, American Psychologist 37 (2) 122-147. Bandura, A. (1997). Ryan, R.
Jeux de NIM: tout sur les jeux de société Des comédiens réinventent l’art de la consultation | Le blog de Olivia Barron Utiliser des acteurs pour apprendre aux praticiens à parler aux patients. Une pratique encore trop rare en France. Un élève-infirmier au chevet de la patiente, jouée par la comédienne Géraldine Dupla. Selon la Sofres, un tiers des français hospitalisés en 2012 sont insatisfaits de la qualité du dialogue avec le personnel médical. Jean-Paul, robot-cobaye à l’école de La Source. Première école laïque pour infirmiers au monde, La Source, à Lausanne, utilise depuis 2004 cette technique dans le cadre de son Laboratoire de pratique simulée. Dans cet hôpital virtuel, chaque élève s’adonne, quatre jours par an, au jeu du patient simulé. « Mme Magnin, 24 ans, brûlée à la jambe au troisième degré, vient pour refaire son pansement » annonce le professeur. La technique du patient simulé « prépare l’étudiant à faire face à des situations humaines pleine d’inattendus » souligne Otilia Froger, professeure à l’école de La Source. Des robots ou des hommes