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Histoire de la formation alternée sous statut scolaire
La formation initiale va de l’enseignement scolaire (primaire, collège, lycée) jusqu’à l’enseignement supérieur. Traditionnellement, cette formation initiale, même pour l’enseignement professionnel, donne une priorité aux études abstraites. Le concept d’alternance et d’enseignement alterné en France est abordé d’abord dans des colloques de réflexion consacrés à l’enseignement supérieur : celui d’Amiens en mars 1968, lors d’un congrès de l’OCDE à Versailles où le discours d’Olof Palme, ministre de l’Éducation en Suède sur une éducation alternée restera une référence, d’Orléans en 1970, puis celui de Rennes enfin en 1973. La première reconnaissance de l’alternance en tant que telle dans l’enseignement scolaire remonte à la loi du 2 août 1960 sur l’enseignement agricole qui fait une toute petite place au « rythme approprié » des Maisons familiales rurales (voir encart ci-dessous). Alain Juppé installe une commission présidée par Roger Fauroux qui lui remet un rapport le 20 juin 1996.
L'alternance selon P. Meirieu
Pour comprendre les enjeux de l'alternance, il faut d'abord se demander pourquoi le système de formation s'est progressivement dégagé du système de production ? La création de lieux où l'on apprend, distincts des lieux où l'on produit est un phénomène relativement récent. Auparavant on apprenait sur les lieux de production eux-mêmes, par un "simple" compagnonnage. Les apprentis étaient mis directement au contact avec les impératifs de "la vie" artisanale, agricole, intellectuelle, industrielle, militaire, etc. C'est extrêmement intéressant de se demander pourquoi, vers le 18ème siècle, un certain nombre de gens se sont systématiquement mis à construire des lieux spécifiques pour apprendre et à dire : "Voilà des lieux où l'on apprendra à pratiquer des professions, parce que l'on ne peut plus apprendre complètement à pratiquer ces professions sur le terrain ". Dès le 16ème siècle, les Compagnons repèrent cette contradiction. Comment ce principe général a-t-il été mis en oeuvre ?
L'alternance des MFR
L'alternance des Maisons familiales est un concept qui implique le croisement des savoirs théoriques, pratiques et issus de l'expérience et qui exige de privilégier l'auto-formation et la co-formation, la recherche et la production de savoirs, la question du sens et la réflexion collective. Principe de l'alternance L'alternance adoptée dans les Maisons familiales rurales développe l'idée suivante : c'est l'insertion d'un jeune dans son milieu de vie qui provoque souvent un éveil intellectuel et une motivation pour les études. Alternative positive aux méthodes d'enseignement traditionnel, la pédagogie des Maisons familiales rurales repose sur un concept simple mais efficace : les jeunes enchaînent deux semaines en entreprise après une semaine ou deux passées à la Maison familiale. Montage sur l’alternance des MFR Les engagements des MFR sur le plan éducatif Pour en savoir plus, consulter le blog sur l'alternance Une éducation par la réussite Une pédagogie du réel L'orientation
Une pragmatique de l’alternance
1 M.F.R. (Maisons Familiales Rurales). Ce mouvement concerne aujourd'hui environ 70.000 jeunes et adu (...) 1Pour questionner, dans une seconde partie, pragmatique et alternance, il convient de poser préalablement les spécificités de la pédagogie de l’alternance, proposée par le mouvement des Maisons Familiales Rurales. Une histoire 2 La première Maison Familiale a vu le jour en 1937. 2Cette notion d'alternance, aujourd'hui largement usitée, recouvre en fait des pratiques éducatives des plus variées. « Partir des activités du jeune et de son milieu. Des fondements 3Sans épuiser la variété des sources philosophiques et pédagogiques dont s’inspire l’alternance des MFR, nous pouvons néanmoins poser quelques filiations majeures. Une filiation au personnalisme d’Emmanuel Mounier 4Comme l’affirment Marie Claude Sœure et Jacques Legroux (1993, p.187) : « par leur histoire et quelques normes instituées, les Maisons Familiales Rurales s’inscrivent dans un courant personnaliste ». Généralités
L’alternance : mettre en oeuvre la complexité
Extraits d’une intervention de Jean-Claude Gimonet, ancien directeur du Centre national pédagogique des MFR, lors du Congrès de l’AIMFR à Iguazu (Argentine-Brésil), les 4, 5, 6 Mai 2005 Les MFR, en inventant la formation par alternance, se sont inscrites dans ce qu’on a appelé le courant de la pédagogie centrée sur la réalité. Un 3ème courant pédagogique qui englobe et dépasse les deux autres : celui centré sur le programme et l’enseignant ou courant de la pédagogie traditionnelle et celui centré sur l’enfant ou courant de la pédagogie active. Le premier convient bien pour les 35% des élèves qui ont des capacités immédiates d’abstraction mais il laisse quantité d’enfants et d’adolescents sur le bord du chemin. Et pourtant il reste le plus répandu encore aujourd’hui sans doute parce qu’il est le plus simple à mettre en œuvre, à gérer et à contrôler. Le courant de la pédagogie centrée sur la réalité va plus loin que ce 2ème courant. Like this: J'aime chargement…
L'école de l'alternance - André Geay
par Jean-Louis Le Moigne « Un temps pour agir, un temps pour penser » ? Le dicton est souvent familier. programme du robot le contraint à l’ignorer : Il applique le règlement ou le sans réfléchir. N’est ce pas plutôt à une permanente attention réfléchie qu’il nous faut nous exercer ? action réfléchie que nous activons notre capacité à : Science avec Conscience , Sapience, est fille de l’Expérience ; Faire pour Comprendre et Comprendre pour Faire ; Autant de viatiques que Léonard de Vinci se proposait pour relier sans cesse en lui celui qui s’efforce de Faire et celui qui s’efforce de Comprendre, s’exerçant souvent à faire des dessins en écrivant pour comprendre ce qu’il percevait et concevait. N’est ce pas ainsi que se caractérise l’exercice de l’ intelligence de l’ humaine en situation usuellement perçue complexe ? Si la mathématique ne sait rien nous dire pour traiter des situations d’indécidabilité logique, les humains conscience , savent qu’ils peuvent ne pas se résigner et exercer leur esprit boucle
Formation en alternance - Encyclopedie de la formation
1. Qu’est-ce que la formation en alternance ? Différentes définitions La mise en place de l’alternance en formation repose sur le constat que le travail est potentiellement formateur ; dans ces conditions, l’expérience professionnelle est un capital que le formateur repère, valorise et complète en accompagnant l’apprenant afin de lui permettre d’atteindre les compétences, la qualification professionnelle visée. L’alternance permet d’apprendre ce qui ne s’enseigne pas en formation et qui pourtant constitue une partie essentielle de la compétence : l’expérience. L’alternance est une voie d’excellence en matière d’insertion professionnelle pour les jeunes, mais elle progresse encore trop faiblement dans notre pays. La formation par alternance constitue une modalité de formation permettant de s’approcher au plus près de la construction des compétences. Ces deux moments sont indispensables et indissociables pour la construction des compétences. Concept lié : Tutorat 2. 5. Le cadre légal : 6.