Biais cognitif
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un biais cognitif est un schéma de pensée, cause de déviation du jugement. Le terme biais fait référence à une déviation systématique par rapport à la réalité. Ces travaux ont identifié de nombreux biais cognitifs propres à l'esprit humain [réf. nécessaire] à travers de multiples domaines : perception, statistiques, logique, causalité, relations sociales, etc. Liste de biais cognitifs[modifier | modifier le code] Biais sensori-moteurs[modifier | modifier le code] Biais attentionnels[modifier | modifier le code] Biais d'attention (en) — avoir ses perceptions influencées par ses propres centres d’intérêt Biais mnésique[modifier | modifier le code] Biais de jugement[modifier | modifier le code] Biais de raisonnement[modifier | modifier le code] Biais liés à la personnalité[modifier | modifier le code] Aspects psychiques et sociaux[modifier | modifier le code] Recherche en économie et finance[modifier | modifier le code] Daniel Kahneman (2012).
Conditionnement classique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un des chiens de Pavlov au Pavlov Museum Concept[modifier | modifier le code] Après le conditionnement, la quatrième variante est le stimulus conditionnel (SC) (ou stimulus conditionné), un stimulus initialement neutre qui finit par déclencher une réponse conditionnelle (RC) lorsqu'il a été associé à un stimulus inconditionnel (SI). Conditionnement[modifier | modifier le code] Le conditionnement classique s'effectue lorsqu'un stimulus neutre est associé à un stimulus inconditionnel. On[Qui ?] Avant conditionnement :Stimulus inconditionnel → Réponse inconditionnelleStimulus neutre + Stimulus inconditionnel → Réponse inconditionnelleAprès conditionnement : Stimulus conditionnel → Réponse conditionnelle Exemple : Sucre (SI) → Libération d'insuline (RI)Cola (SN) + Sucre (SI) → Libération d'insuline (RI)Cola (SC) → Libération d'insuline (RC) Note : RI et RC représentent le même comportement, mais la cause diffère selon le cas considéré.
Pyramide des besoins
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pyramide des besoins Théorie de Maslow[modifier | modifier le code] Présentation générale[modifier | modifier le code] Représentation dynamique de la hiérarchie des besoins. Besoins physiologiques Besoins de sécurité Besoins d'appartenance et d'amour Besoins d'estime Besoin d'accomplissement de soi C'est en 1970, dans la deuxième édition de son ouvrage Motivation and Personality, qu'apparaît l'exposé le plus complet de sa théorie de la motivation : la hiérarchie des besoins. Maslow découvrit par la suite que les besoins s'inscrivaient dans le cadre d'une hiérarchie. Remarque : Lorsqu'un besoin précédent n'est plus satisfait, il redevient prioritaire. Relativité et progressivité[modifier | modifier le code] La représentation de la hiérarchie des besoins sous la forme d'une pyramide a généré bon nombre de malentendus et, par là même, des critiques infondées. L'émergence soudaine des besoins ;La satisfaction absolue des besoins.
Béhaviorisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le béhaviorisme ou comportementalisme est une approche psychologique qui consiste à se concentrer sur le comportement observable[1] déterminé par l'environnement et l'histoire des interactions de l'individu avec son milieu[2]. Par exemple, l'apprentissage y est décrit comme une modification du comportement observable, due à la modification de la force avec laquelle une réponse est associée à des stimuli extérieurs (environnement externe) ou à des stimuli intérieurs (environnement interne) sur l'organisme. Étymologie[modifier | modifier le code] « Béhaviorisme » provient du mot anglais « behavior » (orthographe américaine) qui signifie « comportement ». Histoire du béhaviorisme[modifier | modifier le code] En effet, dans les années 1940 et 1950, Burrhus F. L'expérience de Skinner[modifier | modifier le code] Renforcement positif : Stimulus « Le rat est dans la cage » Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier » Renforcement négatif : Exemple
Travail (économie)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Travail. Son étude économique est faite par l'économie du travail, son étude sociologique correspond à la sociologie du travail, et son cadre juridique est le droit du travail. Au sens le plus large, le travail correspond à toute activité humaine de production de biens et de services. Dans un sens plus restreint, seuls les biens et services ayant de la valeur pour autrui sont pris en compte. Depuis le rapport Stiglitz, les économistes insistent sur le fait que le travail n'est pas seulement le travail rémunéré, l'activité productrice des travailleurs : il comprend aussi le bénévolat et le travail domestique. Jacques Freyssinet sépare les différents types de travail en travail libre, travail salarié et travail forcé, dans le cadre d'activités marchandes ou non-marchandes[3] . Le travail forcé comprend l'esclavage, les corvées, et les peines de travaux forcés.
Théorème du singe
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le théorème du singe est un exemple d'« histoire enseignement », une historiette présentée sur le mode narratif, non nécessairement véridique, dont la morale permet d'enseigner ou d'expliciter un phénomène. Ici, le théorème du singe est utilisé pour mettre en valeur le fonctionnement du conditionnement mental. Le récit de l'expérience[modifier | modifier le code] De singes et de bananes. Une vingtaine de chimpanzés sont isolés dans une pièce où est accrochée au plafond une banane, et seule une échelle permet d'y accéder. Rapidement, les chimpanzés apprennent qu'ils ne doivent pas escalader l'échelle. Un des singes est remplacé par un nouveau. L'expérience est poursuivie jusqu'à ce que la totalité des premiers chimpanzés qui avaient effectivement eu à subir les douches froides soient tous remplacés. L'enseignement[modifier | modifier le code] Anecdote[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] (en) G.
Effet de simple exposition
Décrit par Robert Zajonc (1968)[1], l’effet de simple exposition est un type de biais cognitif qui se caractérise par une augmentation de la probabilité d'avoir un sentiment positif envers quelqu'un ou quelque chose par la simple exposition répétée à cette personne ou cet objet. En d'autres termes plus nous sommes exposés à un stimulus (personne, produit de consommation, lieu, discours) et plus il est probable que nous l'aimions. Expérience[modifier | modifier le code] Dans une expérience menée par Zajonc, des sujets sont exposés à des mots de sept lettres sans signification (iktitaf, kadirga, etc.) qu'on leur dit d'origine turque. Fluence perceptive[modifier | modifier le code] L’effet de simple exposition postule que l’exposition répétée d’un stimulus augmente la fluence perceptive, qui est la facilité avec laquelle sont perçus et traités les stimulus. Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Argumentum ad nauseam Portail de la psychologie
Grande école
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une grande école est, selon le ministère de l'Éducation nationale français, un « établissement d’enseignement supérieur qui recrute ses élèves par concours et assure des formations de haut niveau »[1] et se trouve sous la tutelle d'un ministère[1]. Ce concours est à l'origine celui qui est exigé par le principe d'égalité d'accès des citoyens aux dignités, places et emplois publics posé par l'article VI. de Déclaration des droits du citoyen de 1789 "selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents". Contrairement aux classes préparatoires (CPGE) qui relèvent en grande partie de la tutelle du ministère de l'Éducation nationale, la plupart des grandes écoles publiques dépendent des autres ministères (Agriculture, Culture, Défense, Équipement, Industrie, Justice, Santé, Premier ministre…). Histoire[modifier | modifier le code] Avant la Révolution française[modifier | modifier le code]