Racisme et patriarcat se combinent par Félicien Breton (mis à jour en février 2014) Patriarcat et racisme se combinent pour placer les hommes « blancs » tout en haut et les femmes racisées tout en bas. Essayons d’articuler genre, race, colonisation puis religion. Je prendrai beaucoup l’école pour exemple. Sexisme Les filles sont meilleures à l’école mais sont dissuadées de continuer dans les filières les plus nobles (en moyenne). Racisme Les personnes racisées sont discriminées à l’embauche, ce qui pousse certaines à s’exiler. Les races, ça n’existe pas mais la discrimination raciste si. Blanctriarcat On en vient à se déprécier soi-même (si on n’est pas blanc-he). blantriarcat (selon le mot de Lalla Kowska Régnier.) Puisque homme et blanc c’est valorisé et que femme, descendant⁃e de sujets français, islam c’est méprisable, on se retrouve avec une hiérarchie des gens. Signes religieux Un exemple criant est l’école : les exigences sont différentes quant aux signes religieux. intersectionnalité Laïcité Compliquons. Conclusion
La question blanche. Arrêtons de nous voiler la face : les français ont peur et les français en ont marre ! Il faut dire la vérité : ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidemment en confrontation. Ils profitent du système. On ne les compte plus ceux qui ne veulent pas s’intégrer. Ils créent l’insécurité. Ils se replient et se ferment sur eux-mêmes, pratiquant un communautarisme élitiste qui se développe en marge et au détriment de la société. Les blancs ne veulent pas s’intégrer ! Renvoyons les blancs en Blanchie ! Deux responsables d’un des "crew" de blancs parmi les plus redoutés, en conversation avec leur conseiller-marabout-rebouteux. Like this: J'aime chargement… La question blanche (Troisième partie) Première partie : Le mal-être raciste Deuxième partie : Le mal-être anti-raciste Une première manière de parler de ce mal-être est la manière bête et méchante de nos ennemis : « Haine de soi » « Complexe » « Culpabilité post-coloniale »… Un responsable national du MRAP a aussi jugé pertinent et spirituel d’écrire que j’étais « un bounty à l’envers : blanc à l’extérieur, noir ou arabe à l’intérieur, ou du moins se rêvant noir ou arabe, avec en prime un voile sur la tête. » [1] Ce registre est assez classique chez tous les racistes : c’est l’idée banale selon laquelle le blanc qui se solidarise avec les noirs en lutte est un « négrophile », voir un « lécheur de nègres » comme on le disait aux Etats Unis à l’époque des droits civiques [2], ou que celui qui se solidarise avec des musulmans est « islamophile ». 3. Pour donner un aperçu concret de ce privilège blanc, je partirai d’une expérience personnelle. « Quand c’est vous qui le dites ce n’est pas pareil ». Et plus explicitement encore : 4.
La question blanche (Deuxième partie) Il y a un mal-être raciste mais il y a aussi un autre mal-être blanc : celui des antiracistes. Dans la gauche dite antiraciste, je suis en effet tombé sur des gens qui devenaient littéralement malades lorsqu’on les qualifiait de blancs. Ils manifestaient donc un mal-être blanc au sens le plus littéral – puisque c’est le simple fait d’être blancs, ou plus précisément identifiés comme tels, qui provoquait tout le mal… Première partie : Le mal-être raciste Qu’on m’entende bien : je ne parle pas de gens qui prendraient mal le fait d’être traités de « petits blancs », ce qui serait compréhensible étant donné qu’il s’agit d’une injure politique ; je parle de gens qui s’offusquent du seul fait d’être qualifiés de « blancs », sans que ce constat – car c’est un constat : ils sont blancs – ait la moindre intention injurieuse. Ce qui peut être insupportable, c’est également de se représenter comme des privilégiés ou des dominants. « Il n’y a pas de différence entre blancs et noirs »
Le racisme antiblanc expliqué à mes potes Une fresque sur un mur de Cisjordanie (Moussa BK) Moussa. Un prénom à consonance africaine, un teint basané, un nez digne d’un barbare hollywoodien, des cheveux crépus et des ongles imprégnés d’un jaune safran marocain. Bref, le profil sur mesure pour alimenter l’audimat des boîtes de productions audiovisuelles dédiées aux reportages sur les « quartiers chauds » où les autoradicalisés menacent de ruiner les boulangeries en période de ramadan. Soit. Mais une autre trajectoire est possible : celle d’un Français rompu à la haine de soi en tant qu’« autre » et qui, chemin faisant, a sympathisé avec ledit racisme antiblanc. « Toi, t’es différent » « Je ne suis pas raciste de toi mais des autres. Une réplique siégeant au rang des plus fréquemment ouïes par les Français non-souchiens (comprendre de souche et non pas de race canine). Depuis l’enfance jusqu’à ma fraîche postadolescence, j’ai intégré cela. Une miniville peuplée de non-Blancs Au Bazar oriental En centre-ville, la vie est douce.
Racisme anti-blanc et gestion sociale : entre diversion et intimidation Ce texte a été initialement publié sur Les propos ont été recueillis à Paris, le 13 octobre 2012, par Y.M & A.V. Les intertitres et les notes sont de la rédaction du blog. Le texte et les notes ont été revus et complétés par l’auteur. 1La thèse de l’existence d’un « racisme anti-blanc » dans la société française se développe dangereusement dans le paysage politique hexagonal. Selon celle-ci, il existerait un racisme des « Noirs », des « Arabes » et même des « musulmans » dont les victimes seraient les « Blancs », les « chrétiens » et les « juifs». Prendre en compte le contexte global 2La thèse du racisme anti-blanc est, selon nous, le fruit de plusieurs décennies de construction sociale, politique et médiatique de l’Islam et des musulmans comme religion et population dangereuses pour la République, l’identité nationale, la laïcité, l’émancipation féminine, etc. 4Le contexte mondial est également celui de la multiplication des guerres d’ingérence.
La colère et les privilèges, ou la tristesse de l'homme blanc hétéro fortuné Cette semaine, Marine Le Pen vient aux Pays-Bas rendre visite à Geert Wilders. La presse néerlandaise est au bord de l’hystérie et je passe mon temps libre à répondre aux journalistes, vu que l’année dernière j’avais sorti Marine ne perd pas le Nord, mon bouquin sur les échanges idéologiques, rhétoriques et humains entre les différents partis d’extrême droite d’Europe du Nord, FN inclus. Le but principal de cette visite est probablement de construire un groupe au Parlement européen après les prochaines élections, et de voir comment ils peuvent collaborer avec la droite néo-libérale. Cette visite a lieu justement au moment où, dans les deux pays, les électeurs d’extrême-droite sont en train d’occuper massivement le paysage médiatique. publicité Les francophones du Nord et de l’Est connaissent la Saint-Nicolas, qui est une fête très populaire dans le monde germanique. Zwarte Piet = racisme «Aveugles aux douleurs des autres» L'effroi ou le privilège? La tristesse des blancs hétéros
Le privilège blanc (Rokhaya Diallo) - Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale Colloque du 9 février 2013 Sous les masques du « racisme anti-Blancs » Réflexions sur les enjeux du racisme et de l’antiracisme aujourd’hui Ce texte traite l'invisibilité des minoritaires dans le contexte des pays dits occidentaux. Le privilège blanc Rokhaya Diallo, Chroniqueuse Radio, Télé Le fait d’être blanc est peu questionné, on évoque plus volontiers une « question noire », les « minorités visibles » que la « majorité invisible » ou la « question blanche » Pourtant, les uns comme les autres sont partie prenante des phénomènes liés au racisme. Une identité posée comme neutre En général, les Blancs sont posés comme la normalité détentrice de tous les attributs généraux face aux particularités des minorités. Notre monde se pense blanc. La couleur des pansements censés être invisibles sur les peaux blanches est loin de passer inaperçue sur les peaux plus foncées…. L’identité invisible et universelle La plupart des Blancs ne se perçoivent pas comme blancs. Le privilège majoritaire
Femmes blanches et privilège blanc : leur dire NON Aujourd’hui, je suis extrêmement heureuse de vous présenter une traduction d’un texte du fameux blog Gradient Lair, un blog personnel tenu par Trudy, une femme afro-américaine avec une vision womanist et intersectionnelle sur les oppressions. Je vous avoue que Trudy – dont vous pouvez retrouvez la bio riche ici – était un peu incertaine à me laisser traduire son texte. Des explications très intéressantes et importantes sont présentes dans sa politique de contenu, pour expliquer ses appréhensions. Si vous lisez l’anglais, je vous conseille d’aller consulter, et de manière générale, de suivre le blog entier. Le post que j’ai choisi de traduire est un texte "coup de poing", qui est un mélange bien plus pertinent de mon premier texte sur le privilège blanc et d’aspects sur les questions de relations entre races, que j’essayais d’aborder plus en détails ici. Je laisse donc maintenant Trudy aborder avec vous le privilège blanc, particulièrement quand il se manifeste chez les femmes blanches.
Parlons privilège blanc, voulez-vous? S’il y a une notion qui n’a pas passé les frontières de notre bonne vieille France, c’est bien le privilège blanc. Elle a sûrement pas obtenue de visa, que voulez-vous? Pas étonnant alors qu’en France, on ne comprenne pas ce qu’est le racisme, et que surtout on ose nous parler de racisme « anti-blanc », ce qui est un véritable oxymore! Parce que si vous n’avez pas encore compris ce qu’est le racisme, laissez-moi vous simplifier la vie : le racisme, c’est la légitimation du privilège blanc. Le privilège blanc, qu’est-ce que c’est que ca vous me direz? Vous voyez alors que le racisme anti-blanc ne peut exister, car le privilège noir, ca n’existe pas…Aucune société à ma connaissance n’est construite sur la référence d’une normalité (et supériorité) noire (ou autre). Donc, quand on vous identifie en tant que blanc, vous jouissez du privilège blanc : votre parole est plus crédible, on vous considère positivement, et toute la société voit en vous la normalité… J'aime : J'aime chargement…
Limites et mérites de la tolérance A l’heure où l’appareil d’Etat, aux mains de la gauche, poursuit une politique intensive de rafles de roms et de sans-papiers, d’arrestations et d’expulsions de lycéens, de chasses aux voilées, à l’heure où des injures négrophobes et islamophobes sont proférées par une ministre socialiste, à l’heure où une campagne gouvernementale appelle à s’unir uniquement « contre la haine » et pas contre le mépris et la discrimination, à l’heure où la promesse des récépissés contre le contrôle au faciès a été jetée à la poubelle, à l’heure où le ministère de l’Intérieur conteste l’existence même des contrôles au faciès, et fait appel contre une condamnation judiciaire de contrôles discriminatoires avérés, à l’heure où Laurent Joffrin lance dans Libération une ahurissante campagne de recadrage idéologique et de rappel à l’ordre contre des collectifs comme le CCIF, Mwasi ou Stop le contrôle au faciès, un retour critique nous a paru nécessaire sur ce que nous appelons l’antiracisme d’Etat.
Les gens et le racisme, un problème d’égo On en parlait avec @mrsxroots, et ça m’a donné envie de faire un court post dessus (du moins, je vais essayer de faire court). Les gens ont un problème avec le racisme. Déjà, ils ont un problème de définition. Et de ce problème de définition, ils ont face à celui-ci une attitude manichéenne, où il y aurait d’un côté les vilains racistes méchants pas-beaux, comme ces gens du FN (Bouuuh!) Ceci est un problème, et fait tourner toute la conversation autour d’un problème d’ego (le votre, d’égo). Que vous êtes en train d’être raciste, là, tout de suite, maintenant, par votre propos ou acte immédiat. Ça n’a rien à voir avec vous personnellement. Ainsi, vous persistez à utiliser le mot « nègre » en tant que blanc? Ce qui est juste parfait pour faire perdurer le racisme : on noie complètement sa définition (donc on ne peut plus nommer le système), et en plus, on en fait un tabou terrible. J'aime : J'aime chargement…