BASTA Reconversion industrielle et écologique : que fabriquent Arnaud Montebourg et Benoît Hamon ? - Alternatives
15 000 emplois préservés, 4 850 perdus. Tel serait le bilan du « redressement productif » annoncé par le ministre Arnaud Montebourg le 7 octobre. Une façon de répondre aux critiques qualifiant son ministère d’ « improductif ». Depuis l’élection de François Hollande, 119 dossiers d’entreprises en difficulté auraient donc été « traités ». Parmi ces dossiers, quel effort a été accordé aux entreprises misant sur la participation des salariés et l’écologie pour préserver l’industrie ? Six mois après avoir rencontré les métallos lorrains de Florange et Gandrange, les ouvriers provençaux de Fralib, les salariés normands de Petroplus et d’Alizay [1], que sont devenus leurs projets de reprise alternatifs ? Gandrange, 350 emplois : réveil tardif du ministère Le dossier de l’aciérie de Gandrange, en Moselle (350 emplois), semble dormir dans un placard. Florange, 2 500 salariés : pas d’avenir pour la métallurgie ? Petroplus, 470 salariés : « Marre de se faire trimballer » Sophie Chapelle
Vin de glace - Les Chinois convoitent les cépages québécois
Dernière mise à jour: 17-09-2012 | 08h14 Les vendanges commencent à peine dans les vignobles québécois que déjà l'été ensoleillé et le temps très sec annoncent une cuvée exceptionnelle. Les vendangeurs amateurs qui participent année après année à cet événement voient bien la différence dans la qualité des raisins. «Vous avez en fin de bouche énormément plus de saveurs», a indiqué l'un de ces vendangeurs amateurs. «Les raisins sont très mûrs, parfois dès qu'on les touche, ils éclatent. Définitivement, les raisins sont prêts», a ajouté un autre vendangeur. Certains s'attendent à des vins comparables à ceux de la France. L'engouement des Asiatiques, particulièrement des Chinois, pour le vin de glace québécois prend de l'ampleur. Il se trouve que les cépages du Québec correspondent aux attentes des Chinois. Et le vin de glace québécois, relativement nouveau, se compare très bien à la concurrence.
L'avenir de l'industrie ne se joue pas à Florange - Métallurgie - Sidérurgie
ANALYSE Florange serait le symbole de la désindustrialisation du pays ? Ce dossier montre plutôt que nous nous faisons une fausse image de ce qu'est l'industrie aujourd'hui. Une fausse image qui conduit à mener de faux combats. L'industrie est une cause qui ne tolère aucune approximation, aucun amateurisme. En parler oblige à maitriser ses dossiers, impose la précision. À ce titre, le dossier Florange est emblématique de la manière dont on pense l'industrie en France encore aujourd'hui. Depuis longtemps, notre magazine affirme que ce projet ne sauvera pas le site de Florange. Thibaut DE JAEGHER
La Chine sera-t-elle bientôt le 1er pays producteur de vin ?
Aux portes de Pékin, un château du géant Changyu. Même les plus "chinoises" des grandes entreprises du secteur viticole jouent sur l'image de la tradition française Le monde entier lorgne l'énorme potentiel du marché chinois. Gros producteur de raisin de table, le pays en vinifie un peu plus de 10 %, essentiellement dans la partie septentrionale du pays. Proximité du fleuve Jaune La société Pernod Ricard, autrefois associée à Dragon Seal, s'est installée sur place avec une entreprise existante, Helan Mountain, et produit déjà un million de cols. Il n'en reste pas moins que la qualité progresse, en particulier dans l'entrée de gamme.
Florange, un accord de dupes (analyse)
Jean-Marc Ayrault doit recevoir les syndicats de Florange ce mercredi soir pour leur énoncer les points de l'accord gouvernement-ArcelorMittal. Selon des extraits de l’accord conclu entre Mittal et le gouvernement publiés hier, l’un des deux hauts-fourneaux ne serait pas rallumé, et les investissements réels seraient très limités. Un jeu de dupes entre ArcelorMittal et le premier ministre. Voila comment on pourrait qualifier les extraits du document publiés hier par le Monde et qui va encore renforcer l’inquiétude des syndicats sur l’avenir du site de Florange. Mittal promet d’investir 180 millions d’euros en cinq ans. Ulcos Le premier ministre assurait que les deux hauts-fourneaux seraient maintenus. Le gouvernement insiste sur la réalisation du projet Ulcos de captation de CO2, financé en partie par la Commission européenne. Pour tenter de calmer le jeu Le groupe s’est aussi engagé à ne pas faire de plan social et à reclasser les 629 métallos. Pas confiance en Mittal A lire aussi:
En 2016, l'Inde et la Chine succéderont à la Silicon Valley ?
En 2016, la Chine et l'Inde s'imposeraient comme les nouveaux pôles leaders des industries technologiques selon un sondage réalisé pour KPMG , cabinet d'audit et de conseil. Près de la moitié des dirigeants issus d'entreprises des technologies de l'information et de la communication sondés estime que la Chine remplacera la Silicon Valley dans le domaine des nouvelles technologies en 2016. L'Inde de son côté deviendrait leader dans l'innovation. > Les plans quinquennaux, recette du succès ? Selon Ho Wah Lee, directeur de KPMG Singapour, différentes raisons expliquent la relève chinoise: "Le gouvernement encourage les investissements massifs dans trois secteurs clés: le partage de services, l'externalisation et le cloud computing. Les dirigeants chinois ont déjà investi 154 milliards de dollars afin d'encourager le cloud computing dans les cinq prochaines années.
La CFDT de Florange dénonce une "trahison" du gouvernement
ArcelorMittal s'apprête à couper l'alimentation en gaz des hauts-fourneaux de Florange, ce qui signifierait leur "mort définitive", a affirmé dimanche soir Édouard Martin, délégué CFDT du site mosellan. Vendredi soir, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui a invité l'intersyndicale à Matignon mercredi, a parlé de maintenir les hauts-fourneaux en état pour le projet Ulcos. "Je viens d'apprendre qu'apparemment Mittal va procéder dans les prochains jours à l'arrêt de l'alimentation en gaz des hauts-fourneaux qui sont toujours en chauffe, ce qui veut dire que c'est la mort définitive des hauts-fourneaux. L'outil est cassé et je ne comprends pas que l'État puisse accepter ça", a déclaré Édouard Martin sur France 3. "Si jamais l'information est confirmée par le gouvernement [...], je considère ça comme une très haute trahison d'État et, personnellement, je n'irai pas à Matignon mercredi", a-t-il poursuivi.
nationalisation : le PS a-t-il honte de Marx
Manifestation des salariés d'ArcelorMittal suite a l'annonce de la fermeture des hauts fourneaux de Florange, le 2/10/2012 (P.Emile/SIPA) MITTAL. L’on aura beau observer l’existence de différentes formes de nationalisations, affirmer que la nationalisation constitue avant tout un outil de gestion, l’on aura beau dire que, désormais, le processus de nationalisation se situe bien au-delà des partis et des idéologies politiques, l’on aura beau citer quelques exemples historiques de régimes libéraux ayant pratiqué la nationalisation d’entreprise, quelques exemples historiques de régimes socialistes ayant cautionné la privatisation d’entreprise, rien n’y fera : la dualité nationalisation/privatisation reste ancrée dans son expression d’origine, à savoir le clivage socialisme/libéralisme. La nationalisation n'est pas un "outil" mais un principe Ce clivage gauche/droite est d’ailleurs ce qui constitue l’offre électorale dominante. Être socialiste, c’est – quand même !