La fin de l'argent métal, c'est pour bientôt
Réagissez : Partagez : Les disparition des ressources minières et naturelles vont se succéder tout au long du siècle. Des ressources qui nous paraissent sans limites vont pourtant s’épuiser au tournant du 22ème siècle. Gaz naturel, fer, cobalt, charbon et aluminium finiront par manquer à leur tour.Mais l’argent va disparaître bien avant. La fin de l’argent métal 2021 : la fin de l’argent Au rythme de production actuel (21 400 tonnes en 2009) l’argent minerai sera épuisé entre 2021 et 2037. Les réserves connues sont surtout en Pologne (20%), en Mexique (14%) et au Pérou (13%). La production d’argent La production mondiale d’argent en 2010 a été de 22 200 tonnes (21 400 tonnes en 2009) soit 713 millions d’onces d’argent. En 2010, la production minière d’argent a été de 735,9 millions d’onces, dont : Mexique : 17,5%, Pérou : 15,8%, Chine : 13,5%, Australie : 8,1%, Chili : 5,6%, Bolivie : 5,6%, Etats-Unis : 5,2%, Pologne : 5,1%. L’argent « argentique » en recul La fin de l’antimoine
Réchauffement: comment s'y adapter ?
Des océans aux forêts en passant par le littoral, tous les systèmes naturels et humains sont concernés par le changement climatique. Les experts du Giec livrent aujourd'hui un état des lieux inquiétant, mais aussi des pistes pour s'adapter à ces bouleversements. En septembre 2013, le Giec publiait le 1er volet de son 5e rapport, confirmant la tendance au réchauffement climatique sur Terre et l’impact de l’activité humaine sur le climat. Aujourd’hui 31 mars, les experts du climat livrent le 2e volet, consacré cette fois aux impacts de ce changement climatique sur les systèmes naturels et humains et aux adaptations envisageables pour réduire la vulnérabilité de ces derniers. Directeur de l’Institut Pierre-Simon-Laplace, Hervé Le Treut précise : « Le groupe I s’intéresse à l’impact global de l’augmentation de la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre et en déduit des impératifs globaux en matière de stabilisation du climat. Anticiper... et s'adapter Les côtes en première ligne
BASTA Reconversion industrielle et écologique : que fabriquent Arnaud Montebourg et Benoît Hamon ? - Alternatives
15 000 emplois préservés, 4 850 perdus. Tel serait le bilan du « redressement productif » annoncé par le ministre Arnaud Montebourg le 7 octobre. Une façon de répondre aux critiques qualifiant son ministère d’ « improductif ». Depuis l’élection de François Hollande, 119 dossiers d’entreprises en difficulté auraient donc été « traités ». Parmi ces dossiers, quel effort a été accordé aux entreprises misant sur la participation des salariés et l’écologie pour préserver l’industrie ? Six mois après avoir rencontré les métallos lorrains de Florange et Gandrange, les ouvriers provençaux de Fralib, les salariés normands de Petroplus et d’Alizay [1], que sont devenus leurs projets de reprise alternatifs ? Gandrange, 350 emplois : réveil tardif du ministère Le dossier de l’aciérie de Gandrange, en Moselle (350 emplois), semble dormir dans un placard. Florange, 2 500 salariés : pas d’avenir pour la métallurgie ? Petroplus, 470 salariés : « Marre de se faire trimballer » Sophie Chapelle
Quelles pratiques d’innovation pour répondre à la raréfaction des ressources ?
Jean Le Goff , le 11 Avril 2012 dans Analyses Pour être durable et responsable, l'innovation doit être envisagée dans son ensemble et sur le long terme, faute de quoi elle se heurtera à la raréfaction des métaux dont elle se nourrit déjà trop abondamment. Poudres de 6 oxydes de métaux rares : gadolinium (Gd), samarium (Sm), néodyme (Nd), praséodyme (Pr), lanthane (La), cérium (Ce). Or, les métaux sont inégalement répartis sur la surface du globe (voir la figure) , dessinant une géopolitique des métaux. Une production exponentielle Si les pouvoirs publics semblent se préoccuper de cette géopolitique des métaux – dans l'Union européenne avec le rapport Critical Raw Material for the EU (2010), en France avec le Comité pour les métaux stratégiques (COMES) , créé en janvier 2011, et des travaux parlementaires –, un fait fondamental est le plus souvent laissé hors du débat : les métaux sont une ressource non renouvelable dont la consommation augmente à un rythme exponentiel.
Raréfaction des métaux : demain, le « peak all »
Merci à la rédaction du magazine Science & Vie, qui propose ce mois-ci une enquête sur un sujet essentiel que je me désespérais de trouver le temps de traiter : le déclin des réserves mondiales de métaux (précieux ou pas). Hé oui, le pétrole n’est pas la seule matière première que menace le prurit de la société de consommation. Le cuivre, le zinc, l’or et l’uranium figurent parmi les principaux métaux dont les ressources mondiales semblent en voie d’épuisement. Une mine de cuivre moderne, aux Etats-Unis. Parmi les grands gisements épuisés, Science & Vie donne l'exemple de la "fabuleuse" mine suédoise de Stora Kopparberg, "qui alimenta toute l'Europe des XVIe et XVIIe siècle", fermée en 1992. DR. Le problème est similaire à celui du pic pétrolier. Philippe Bihouix et Benoît de Guillebon, auteurs de l’ouvrage français de référence sur la question (Quel futur pour les métaux ? En quoi pic pétrolier et pics des métaux sont-ils liés ? Il y a plus qu’un effarement dans cette analyse.
L'avenir de l'industrie ne se joue pas à Florange - Métallurgie - Sidérurgie
ANALYSE Florange serait le symbole de la désindustrialisation du pays ? Ce dossier montre plutôt que nous nous faisons une fausse image de ce qu'est l'industrie aujourd'hui. Une fausse image qui conduit à mener de faux combats. L'industrie est une cause qui ne tolère aucune approximation, aucun amateurisme. À ce titre, le dossier Florange est emblématique de la manière dont on pense l'industrie en France encore aujourd'hui. Depuis longtemps, notre magazine affirme que ce projet ne sauvera pas le site de Florange. Thibaut DE JAEGHER
Mercredi 22 août, "jour du dépassement" pour les ressources mondiales
Avec trente-six jours d'avance sur 2011, nous avons consommé toutes les ressources naturelles que la Terre peut produire en un an, selon l'ONG Global Footprint Network. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Albelle Di Napoli Mauvaise nouvelle pour la planète. "L'heure du bilan a sonné", estime l'organisation non gouvernementale Global Footprint Network (GFN), qui calcule chaque année cette empreinte écologique. Depuis 2003, les experts de GFN évaluent la quantité de ressources à travers le monde et la manière dont elles sont gérées. Cette année, leur système de calcul a été affiné et a permis de publier de nouveaux chiffres, plus précis, pour les cinquante dernières années. Une seule planète ne suffit plus pour subvenir à nos besoins et absorber nos déchets. En 2008 (les données pour les années suivantes ne sont pas encore traitées), l'empreinte écologique de l'humanité s'élevait à 2,7 hag par habitant pour une capacité limite de 1,8 hag/hab. Pour M.
La fin des minerais, une réalité qui fait peur.
Dans le monde politique, il y a des choses dont on ne parle jamais, tout simplement, car on ne sait pas par quel bout commencer. L’épuisement des ressources fait partie de ce genre de sujet totalement inabordé par la classe politique. Ils en ont sûrement déjà parlé concernant le pétrole, mais cela n’est rien comparé au sujet des minerais. Car il s’agit bien là d’un sujet brûlant, quand on prend conscience que sa gestion déterminera l’avenir de l’humanité, rien que ça ! On peut alors comprendre l’embarras d’un homme politique devant un tel problème. En quoi ce sujet est-il si important ? Tout simplement, car il s’agit de notre véritable économie. Donc, il s’agit de l’économie réelle ? Effectivement, l’économie vue par les politiciens et économistes se résume grosso modo à la monnaie, or la monnaie n’a pas de valeur physique, il ne s’agit que d’un moyen d’échange conçu par l’homme pour donner de la valeur aux matières premières, objets manufacturés, services, etc. En quantité limitée ?