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Le droit à l'oubli numérique, un casse-tête juridique

Le droit à l'oubli numérique, un casse-tête juridique

"Droit à l'oubli" sur Internet : une charte signée sans Google ni Facebook Avec cette charte, les représentants de sites collaboratifs et de moteurs de recherche s'engagent à mettre en place de nouveaux dispositifs afin de garantir la protection des données privées des internautes. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Laurent Checola Une douzaine de signataires, réunis par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique, ont adopté, mercredi 13 octobre à Paris, une charte (.PDF) consacrée au droit à l'oubli numérique. "Il ne faut pas diaboliser Internet, il y a de nombreux contenus mis en ligne que nous voulons garder, mais dans certains cas, nous aimerions pouvoir les effacer", souligne la secrétaire d'Etat, qui avait lancé cette initiative en novembre 2009. Avec cette charte, les représentants de sites collaboratifs et de moteurs de recherche s'engagent à mettre en place de nouveaux dispositifs afin de garantir la protection des données privées des internautes.

Fanny Georges, communication médiée par ordinateur: processus de production et de diffusion Qu’est-ce que l’identité numérique ? Je ne suis pas le premier à tenter de vulgariser le concept d’identité numérique, Leafar (Raphaël pour les intimes) a ainsi déjà proposé une représentation de l’identité numérique (voir son billet : U.lik unleash Identity 0.2), j’avais également déjà abordé la question dans un précédent billet. Je souhaite avec cet article compléter cette vision et y apporter ma touche personnelle. Les utilisateurs au coeur du web 2.0 Avec la prolifération des blogs et wikis, la multiplication des réseaux sociaux et l’explosion du trafic sur les plateformes d’échanges, les contenus générés par les utilisateurs prennent une place toujours plus importante dans notre consommation quotidienne de l’internet. De la volatilité de l’identité numérique L’identité numérique d’un individu est composée de données formelles (coordonnées, certificats…) et informelles (commentaires, notes, billets, photos…). Les différentes facettes de l’identité numérique

L'opération d'espionnage des Etats-Unis pour manipuler les réseaux sociaux sur Internet (The Guardian) par Nick Fielding, Ian Cobain L’armée américaine est en train de développer un logiciel qui permettra de manipuler discrètement les médias sociaux par la création de faux profils afin d’influencer les conversations sur Internet et diffuser de la propagande pro-américaine. Une société californienne s’est vu attribuer un contrat par le Commandement Central (CentCom) des Etats-Unis, qui supervise les opérations militaires au Moyen Orient et en Asie Centrale, pour le développement d’un service décrit comme « un service de gestion de profils en ligne » qui permettra à un employé de l’armée de contrôler jusqu’à 10 identités différentes situées partout dans le monde. Selon des experts de l’Internet, le projet a été comparé aux tentatives de la Chine de contrôler et limiter la liberté d’expression sur Internet. Centcom a affirmé que n’étaient pas concernés les sites basés aux Etats-Unis, de langue anglaise ou toute autre langue, et a spécifiquement affirmé que les réseaux Facebook et Twitter n’étaient pas visés.

Genevieve Bell : secrets, mensonges et déceptions Par Hubert Guillaud le 20/02/08 | 6 commentaires | 9,840 lectures | Impression A l’occasion de la conférence Lift08 (vidéo), l’ethnologue australienne Genevieve Bell, chercheuse chez Intel, a fait une très intéressante communication sur nos pratiques du mensonge et du secret en ligne. Tous menteurs Sa recherche est partie d’une expérience personnelle : elle s’est surprise un jour à donner une fausse date de naissance sur un site. Intriguée, Genevieve Bell s’est alors intéressée aux données existantes sur le mensonge numérique. Une étude de 2006 a montré par exemple que 45 % des Britanniques qui envoient des SMS mentent en précisant l’endroit où ils se trouvent. “Une fois en ligne, la vérité se désintègre : on ment sur ce que l’on est, où l’on est, ce que l’on fait, son âge et son poids, son statut marital, son niveau social et ses aspirations”. La question est de savoir si les nouvelles technologies facilitent les moyens que nous avons de mentir.

The Filter Bubble Why a hyper-personalized Web is bad for you (Q&A) | Geek Gestalt We all like having things tailored to our specific needs and interests. But Eli Pariser thinks we should beware of the substantial risks inherent in the increasing personalization of the Internet. Better known (so far) as the executive director of the progressive political action committee MoveOn.org, Eli Pariser is making noise these days as the author of "The Filter Bubble: What the Internet is Hiding from You." His new book, which was released yesterday, argues that the latest tools being implemented by the likes of Google and Facebook for making our Internet experiences as individual as possible are taking us down some very unsavory paths. First, of course, Pariser explains the dynamic we all face online today: that no two people's Web searches, even on the same topics, return the same results. Yesterday, Pariser sat down with CNET for a 45 Minutes on IM interview about his book and the problems that come with increasing personalization, and why people should care. How so?

Les limites de la fouille sociale de données Lors de la conférence de sécurité informatique Black Hat qui se tenait récemment à Las Vegas, Alessandro Acquisti, professeur agrégé de technologie de l’information et de politique publique à l’Ecole de Heinz de l’université Carnegie Mellon, a montré comment une photographie d’une personne pouvait être utilisée pour retrouver sa date de naissance, son numéro de sécurité sociale et d’autres informations en utilisant la technologie de reconnaissance faciale pour faire correspondre l’image à celles que l’on trouve sur les sites sociaux type Facebook. Acquisti reconnaît les limites de confidentialité de son travail, mais avertie que le plus gros problème ne repose pas tant sur la violation de la vie privée que sur l’inexactitude des données extraites des techniques d’extraction. Pour Alessandro Acquisiti, explique Erica Naone de la Technology Review, le risque est bien de voir demain l’information en ligne préjuger de qui nous sommes et se tromper.

Qui êtes-vous vraiment sur internet? Big Brother veut savoir... | Alain McKenna Qui êtes-vous, vraiment, sur internet? Avez-vous le même nom? Regardez-vous les mêmes émissions de télé? Au Canada, le projet de loi omnibus visant à redéfinir la criminalité inclut quelques mesures qui faciliteront l'interception des communications internet que font les citoyens ordinaires. En même temps, des pressions faites sur le Canada par les studios cinématographiques portent leurs fruits: les fournisseurs de services internet devront leur fournir le nom de clients utilisant certaines adresses internet précises. Pourtant, les experts en informatique vous le diront: rien ne garantit que c'est ce client qui a réellement téléchargé le fichier en cause. Aux États-Unis, ça a failli aller beaucoup plus loin: une loi portant sur l'utilisation abusive des ordinateurs actuellement étudiée par le Sénat proposait de rendre illégale l'utilisation d'un prête-nom sur des sites comme Facebook, MySpace et ainsi de suite. Visa le noir, tua le blanc À la base, ces mesures sont louables.

L’identité numérique… Pourquoi et comment en parler? Au 29e colloque de l’AQUOPS, les enseignants se questionnent sur le concept de l’identité numérique. Comment prévenir les élèves que leur image virtuelle se construit souvent à leur insu sans qu’ils en mesurent les véritables enjeux? Voici le compte-rendu d’un atelier qui a grandement fait réfléchir. Karine Thonnard, de la Fédération des établissements de l’enseignement privé (FEEP) se passionne pour la question de l’identité numérique. Elle rencontre ponctuellement des groupes de parents pour les informer sur le sujet et répondre à leurs interrogations. « Notre identité sur Internet dépend autant ce que nous faisons que ou de ce que nous disons, affirme-t-elle. Saviez-vous que Spokéo, Pipl, 123people et même Google sont autant de services qui permettent de vérifier l’image publique que nous projetons sur la Toile? Or, il s’avère que le jeune public est réticent à entendre un message de prévention. Mais y a-t-il du « bon » à utiliser les médias sociaux? Vinz et Lou, le site!

Les nettoyeurs du Net - M Magazine Martine Aubry est "alcoolique et lesbienne", son mari "l'avocat des islamistes", Carla Bruni flirte avec Benjamin Biolay, la banque HSBC impose des taux d'intérêt exorbitants aux étudiants... Calomnieuses ou véridiques, publiques ou privées, sur le Web, les informations qui fâchent collent à la peau. Pour nous en débarrasser, une nouvelle profession est née. On les appelle les "nettoyeurs". Le nettoyeur type est un geek converti au conseil, un jeune communicant rompu aux nouvelles technologies. Ses clients sont des entreprises, désireuses de trouver une boussole sur ces mers imprévisibles. Au grand café du commerce de la Toile, les plus exposés aux affres de l'e-réputation sont les personnalités. Hier encore, l'affaire aurait été rangée dans les archives des journaux ou de l'INA (Institut national de l'audiovisuel) et vite oubliée. Pour supprimer les traces de ces mauvais buzz, les nettoyeurs du Net commencent par contacter directement les auteurs, sites ou hébergeurs.

Carte d'identité sécurisée : face cachée et chiffre voilé - Actu PC INpact Après l’Assemblée nationale, le Sénat va examiner en deuxième lecture la proposition de loi sur la carte nationale d’identité sécurisée. Un dispositif qui va entraîner à terme le fichage centralisé de 45 millions de personnes qui devront délester leurs données biométriques sur ce titre garni d'une à deux puces. Derrière, se profile cependant le risque d'un fichier de police exploité par données biométriques, dont la reconnaissance faciale. La future carte d’identité sécurisée intègrera deux puces, l’une obligatoire, l’autre optionnelle. Le texte avait cependant provoqué quelques remous lors de son passage devant les députés. Au Sénat, le premier rapport parlementaire de François Pillet (UMP) apportait d’utiles précisions sur les chiffres instrumentalisés pour enclencher ce surplus législatif. Un chiffre déclaré, estimé, non constaté Un chiffre, des biais De deux, difficile de demander à des personnes de conserver en mémoire ce qui s’est passé dans les dix dernières années ou au-delà.

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