Fukushima, un an après Le 11 mars 2011, un tsunami provoqué par un séisme au large du Japon a touché la centrale de Fukushima, provoquant la plus grave crise nucléaire depuis l'accident de Tchernobyl. Un an après, le Japon se relève peu à peu malgré la contamination des eaux, des airs et des terres et la création d'une zone d'exclusion autour de la centrale. Dans la rubriqueActualité
Fukushima Daiichi: Inside the debacle By Bill Powell and Hideko Takayama Fukushima Daiichi FORTUNE -- More than a year has passed since a massive earthquake and a series of tsunamis triggered the worst accident at a nuclear power plant since Chernobyl in 1986, but the epic debacle at the Fukushima Daiichi nuclear power station remains front and center in Japan, at the very core of a historic debate over the future of nuclear energy—one that comes down to a fundamental question: Should nuclear power, which prior to the accident last year generated 30% of the electricity for the world's third-largest economy, have any future at all in Japan? On April 13, the government of Prime Minister Yoshihiko Noda tipped its hand. With summer approaching, and with it peak demand for electricity, the Japanese government approved the restart of two nuclear reactors in the small fishing town Oi, in Fukui prefecture on Japan's west coast. That assent won't come easily. The answers are bracing. The Darkest Hours Masataka Shimizu, TEPCO president
Le blog de Fukushima Le Japon commémore le premier anniversaire de la catastrophe du 11 mars Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Philippe Messmer C'est un Japon triste et recueilli qui a commémoré le premier anniversaire du tremblement de terre, du tsunami et de l'accident nucléaire du 11 mars 2011. Après une nuit ayant vu la tour de Tokyo afficher un message vantant la force du kizuna" — mot qui signifie "le lien" et qui fut choisit comme mot de l'année 2011 —, l'archipel a observé ce dimanche une minute de silence à la mémoire des 15 854 morts et 3 155 disparus de la catastrophe. A Tokyo, une cérémonie s'est déroulée en présence du premier ministre Yoshihiko Noda et de l'empereur Akihito, pourtant convalescent après une opération du cœur le 18 février. Il s'est engagé à une reconstruction "sans délai" des zones sinistrées, notamment du département de Fukushima, où "la lutte pour résoudre la crise nucléaire se poursuit". Dans le parc de Hibiya, au cœur de la capitale, des milliers de personnes ont participé à un grand rassemblement, intitulé "Peace on Earth".
Japan firms want 'safety first' on nuclear restarts: poll April 19, 2012|Izumi Nakagawa and Tetsushi Kajimoto | Reuters TOKYO (Reuters) - Nearly three-quarters of Japanese firms want safety guaranteed before idled nuclear reactors in the country are restarted, seeing no need to rush the process despite the impact the loss of the power source could have on their businesses. Japan is set to have no nuclear power within weeks for the first time in over 40 years following last year's crisis at the Fukushima Daiichi nuclear plant, which crushed public trust in nuclear power and prevented the restart of reactors shut for regular maintenance checks. The poll, taken alongside the monthly Reuters Tankan company sentiment survey, showed only 15 percent of firms want an early restart for idled reactors, while 72 percent said safety should be the key priority. Sixty-five percent of firms think the loss of all nuclear power would hurt their businesses, however, according to the survey of 400 big companies, of which 234 responded from March 30-April 16.
Fukushima, l'en pire Japonais Monopolisés par les élections, les médias ont fait l’impasse sur le nucléaire, et surtout, sur les rebondissements de la situation japonaise qui empire de jour en jour. C’est le 22 avril que la situation s’est dégradée encore plus au Japon, puisqu’un incendie et une explosion rendent la situation à Fukushima toujours plus intenable. Suite à l’incendie qui s’était déclaré vers le 18 avril, dans une installation industrielle nucléaire japonaise, site dans lequel est stocké de l’uranium appauvri, une explosion s’est produite le 22 avril à 8h00, provocant la mort d’un ouvrier de l’usine, en en blessant 11 autres. Ce n’est qu’à 17h15 que cet incendie a été finalement maitrisé. Le black out médiatique a donc bien fonctionné, et à cet instant, on ne sait pas si une pollution radioactive s’est dégagée du site. lien Récemment, une nouvelle fuite d’eau hautement radioactive s’était échappée d’une cuve de la centrale dévastée, direction l’Océan Pacifique. lien Le rapport complet est sur ce lien.
Japan's nuclear refugees Photographer Phyllis B. Dooney is documenting the plight of Japan's evacuees who fled the nuclear disaster in Fukushima prefecture after the March 11, 2011 earthquake and tsunami. She writes,"In Fukushima Prefecture, the third and most permanent disaster in the series followed; a nuclear meltdown occurred at Tokyo Electric’s Fukushima Daiichi plant. Radiation poured into the atmosphere and environment. Masayoshi Katakura stands on the steps of his temporary housing in Koriyama, Fukushima Prefecture, August 16, 2011.
Fukushima : le début de la catastrophe, c’est maintenant La crise économique européenne, les présidentielles en France, il n’en faut pas plus pour que nous en oubliions la catastrophe de Fukushima de mars 2011. Pourtant, la crise est loin d’être terminée, c’est même tout le contraire. TEPCO ajoute à la malchance ses boulettes et le risque d’assister à une catastrophe sanitaire majeure, loin d’être écarté, devient petit à petit une effrayante réalité. Comme il est de coutume dans ce genre de crise, ce n’est pas sur le gouvernement que la population peut compter. Il y à peine 4 jours, le 24 avril dernier, la chaine d’information japonaise ANN News diffusait un très inquiétant reportage sur la situation de la piscine à combustibles usés du réacteur 4 de la centrale de Fukushima. La situation est très critique attendu que cette piscine à combustibles usés, des matériaux très hautement radioactifs dont un contact de seulement 10 minutes suffirait à tuer une personne, est pleine. Des choix douteux Ainsi, à Okinawa on a relevé une contamination.
Fukushima, un futur sans avenir Alors que les médias continuent de faire l’impasse sur la situation au Japon, la situation continue inexorablement à se dégrader, et les jours qui viennent pourraient se montrer décisifs. C’est le 25 mai 2012 que des journalistes japonais de la chaine « TV Asahi » lors de l’émission « Hodo Station » ont révélé l’importance de la dégradation de la situation. C’est toujours la piscine du réacteur N°4 qui pose le plus de problèmes. Installée à 20 mètres au dessus du sol, contenant 1535 assemblages neufs, ou usagés, pour un poids total de 264 tonnes, elle a été dégradée par les explosions et les incendies qui ont eu lieu le 15 mars 2011 et elle contient beaucoup plus de combustibles qu’il ne le faudrait. Or la surcharge d’assemblage a réduit la proximité entre les casiers d’assemblages, ouvrant la possibilité d'une criticité en cas de surchauffe. « Même si les murs existent, il n’y a pas de manière simple d’en connaître la stabilité. La situation en ce début juin ne s’arrange pas :
Crise nucléaire au Japon - L'actualité des sciences Au Japon, 3 des 11 communes de la zone interdite autour de Fukushima ont rouvert dans l’indifférence générale. Dans certains secteurs la radioactivité est encore supérieure à la limite fixée pour l’évacuation ! Sciences et Avenir a suivi le retour hésitant des sinistrés de Fukushima dans les villes fantômes. L'accident de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, est le résultat d'erreurs humaines graves, d'un manque de régulation et d'anticipation, conclut une enquête indépendante. Les premières estimations des doses de radiations reçues en un an par les Japonais suite à l'accident de Fukushima, sont sont plutôt rassurantes. Mais le travail de suivi et d’évaluation n’est pas terminé. Un an après l’accident nucléaire à la centrale de Fukushima, il reste difficile d’évaluer les doses de radioactivité reçue par les personnes exposées et les effets sur leur santé. Plus de 110 000 personnes ont été évacuées à la suite de l’accident de Fukushima.
Harakiri du Japon par les déchets nucléaire Déchets dans la préfecture d’Iwate (Alissa Descotes-Toyosaki) Dans la petite case en préfabriqué, il fait bon. Ça sent le café et le tabac. Assis à côté du poêle, un vieux grignote des biscuits salés. Il a fait de la pêche au thon pendant 40 ans. Maintenant il trie les déchets laissés par mer. « Ça pue », dit-il en guise de commentaires. A Rikuzentakata, à l’emplacement du supermarché en ruine, il y a maintenant un centre de tri des déchets en plein air. « C’est mon gagne-pain et ma façon de contribuer à la reconstruction » explique Satomi Shida. Cette étudiante avait fait une demande d’embauche dans un supermarché. « Malgré l’ampleur du travail et les années que cela prendra, on ne peut pas salarier les travailleurs. Le chef de chantier, Yasuo Araki avoue ne pas toujours comprendre la politique de reconstruction du pays : « Tout ce que je sais, c’est que les déchets que nous trions seront traités dans la cimenterie d’Ofunato et non pas à Rikuzentakata. » Déchets radioactifs « Taisez-vous !
Danger mondial : les combustibles usés de Fukushima [Mis à jour le vendredi 15 juin 2012] - Selon des géologues japonais, un nouveau séisme de forte magnitude pourrait se produire à Fukushima. Des experts et des diplomates pointent le danger d’une nouvelle catastrophe, dont la gravité surpasserait largement Tchernobyl. Dans le bâtiment du réacteur n°4 de la centrale de Fukushima Daiichi, la piscine de stockage des combustibles usés risque de s’effondrer si un nouveau séisme important se produisait à proximité du site – ce que craignent des géologues. Sa structure a subi d’énormes contraintes mécaniques et thermiques lors des explosions et incendies qui ont eu lieu en mars 2011. Perchée à 30 mètres au-dessus du sol, elle contient 1535 assemblages combustibles, soit environ 264 tonnes de matériaux extrêmement radioactifs [1]. Goshi Hosono, ministre en charge de la gestion des accidents nucléaires, observe la piscine du réacteur n°4 le 28 mai 2012. Des géologues craignent un nouveau séisme à Fukushima Dix fois plus de césium qu’à Tchernobyl