Génération Fukushima: "Votre héritage nucléaire, on n'en veut pas!" [Express Yourself] Il y a un an, la catastrophe de Fukushima a démontré que le nucléaire sûr n'existe pas, même dans les pays dits "développés", pourtant censés maîtriser une technologie qu'ils exportent massivement. Aujourd'hui, nous lançons un appel car nous avons peur que les catastrophes se suivent sans qu'aucune leçon du passé ne soit apprise. Le mythe du progrès a généreusement servi la génération des Trente Glorieuses, celle de nos parents. Il leur a promis l'excellence technologique, la maîtrise de notre environnement, l'abondance des richesses et l'accroissement de la consommation. Nous en voyons désormais les limites, tant sociales qu'environnementales. Nous sommes la génération née avec Tchernobyl et les marées noires, mais aussi la génération d'Internet, de l'échange et du partage de l'information libre. A quelques jours du triste anniversaire de la catastrophe, nous, la génération Fukushima, lançons un appel pour sortir définitivement du nucléaire.
Un poisson à trois yeux découvert près d’une centrale nucléaire en Argentine Cinq pêcheurs argentins ont découvert le week-end dernier un poisson loup mutant à trois yeux. Situé près de la centrale nucléaire de Cordoba, le lac Chorro de Agua Caliente où il a été pêché, reçoit les eaux de refroidissement de la centrale Blinky, le poisson orange à trois yeux retrouvé dans le lac de Springfield et imaginé dans les années 1990 par Matt Groening, le créateur des Simpson, ne relève plus uniquement de la fiction. Peut-elle nous renseigner quant aux dégâts perpétrés par le nucléaire sur la faune et, par extension, sur l’Homme ? Quant aux animaux mutants, ils meurent plus rapidement que ceux qui ont été épargnés par la radioactivité, aussi est-il plausible que les experts n’aient pas eu le temps de les dénicher. Crédits photos : Cadena 3
Fukushima, un an après: La France saurait-elle mieux réagir que le Japon? Vendredi 09 mars 2012, 13:28 Jacques Repussard, le directeur général de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) est formel: «La France est le pays le plus en avance de la planète dans le domaine de la sûreté nucléaire». Pourtant, depuis Fukushima, les certitudes vacillent: comment réagiraient nos 58 réacteurs nucléaires en cas de catastrophe naturelle violente? Les centrales sont-elles capables de supporter des agressions externes? Réagirions-nous mieux que les Japonais? Le nucléaire français «plus sûr que sûr»? «Le Japon a été très critiqué sur sa gestion de la crise, mais nous avons des doutes sur la capacité de l’Europe à gérer une telle situation», admet Jacques Repussard, qui pointe «les pays qui ne disposent pas de mesures de crise». Prendre en compte tous les événements, quelle que soit leur probabilité Depuis Fukushima, une chose a changé: on a pris conscience que le danger pouvait avoir une autre origine qu’un dysfonctionnement interne.
Bernard Laponche : “Il y a une forte probabilité d'un accident nucléaire majeur en Europe” - Le monde bouge Physicien nucléaire, polytechnicien, Bernard Laponche est formel : la France est dans l'erreur. Avec le nucléaire, elle s'obstine à privilégier une énergie non seulement dangereuse mais obsolète. Alors que d'autres solutions existent, grâce auxquelles les Allemands ont déjà commencé leur transition énergétique. Il est des leurs. On présente toujours l'énergie nucléaire comme une technologie très sophistiquée. Pourquoi cette image s'est-elle imposée ? Parlons donc du combustible...Ce sont des crayons d'uranium, de l'uranium légèrement enrichi en isotope 235, pour les réacteurs français. Cette réaction en chaîne, on peut tout de même l'arrêter à chaque instant, non ? “Puisque le point de départ, c'est la création de produits radioactifs en grande quantité, la catastrophe est intrinsèque à la technique. Mais on multiplie les systèmes de protection...Vous avez beau les multiplier, il y a toujours des situations dans lesquelles ces protections ne tiennent pas. Pourquoi ?
International : «Fukushima a bouleversé notre rapport au nucléaire» INFOGRAPHIE - Le consultant indépendant Mycle Schneider estime que l'accident japonais va rendre plus difficile le financement de nouvelles centrales. Le point sur l'état de cette industrie dans le monde. La catastrophe de Fukushima a frappé les esprits. Que ce soit en France ou en Chine, en Allemagne ou aux États-Unis, il y aura un avant et un après. LE FIGARO.FR: Le drame japonais a-t-il eu une influence sur la production mondiale d'électricité issue du nucléaire en 2011? Crédits: Serge Ollivier Mycle SCHNEIDER.- Pour le moment, seuls le Japon, l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont fermé des réacteurs (voir infographie ci-dessous). Quelles autres conséquences peut-on attendre de Fukushima? L'accident a eu une influence très importante sur l'opinion publique. Comment cela va-t-il se traduire concrètement? Les pays nucléarisés vont tout d'abord être tentés de prolonger la durée de vie des centrales, comme cela est envisagé en France, pour rentabiliser jusqu'au bout leur investissement.
Centrale de Fukushima : que sont devenus les ouvriers du nucléaire Le 11 mars 2011, le tsunami a inondé la centrale de Fukushima Daiichi, y compris la salle avec le matériel de prévention. Les jours qui ont suivi l’accident nucléaire, les ouvriers venus pour tenter de limiter les dégâts étaient revêtus de sacs en plastique au lieu des combinaisons adéquates et, pour beaucoup, n’avaient pas de dosimètres. Il est évident qu’ils ont été exposés à des doses de radioactivité dangereuses pour la santé, et ce même après les premières semaines de la catastrophe. Quelles ont été les politiques de radioprotection à Fukushima ? C’est une gestion de la main-d’œuvre "par la dose" qui a été appliquée. Même avant la catastrophe, Tepco (Tokyo Electric Power Company) a toujours eu recours à un important vivier de main-d’œuvre pour ne pas dépasser les quotas de radiation annuels par individu[1]. Journalistes escortés par des employés de Tepco près de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, le 28 février 2012 (M.KIMIMASA/SIPA) Propos recueillis par Daphnée Leportois
Fukushima, un an après: «Les cancers de la thyroïde mettent au moins cinq ans à apparaître» Jeudi 08 mars 2012, 17:47 Pool for Yomiuri/AP/SIPA Quelques années d’angoisse s’annoncent pour les Japonais exposés, de près ou de loin, à la radioactivité. Après la catastrophe de Fukushima, les éléments radioactifs qui se sont propagés dans l’atmosphère ont mis en danger la population, qui a ensuite cohabité avec les dépôts qui se sont formés dans les sols. Sans compter les doses radioactives qui ont pu être absorbées via les aliments et qui n’ont pas été prises en compte par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) qui a présenté, fin février, un bilan sanitaire de la catastrophe. Un suivi médical pendant trente ans Selon les données de l’IRSN, une dose efficace de 10 millisievert (mSv) aurait pu être reçue jusqu’à 40km au sud de la centrale de Fukushima pendant la période de rejets, quelques jours après le tsunami. Maladies génétiques et cancers sous surveillance
Fukushima : une histoire qui n'en finit pas de s'écrire Le 11 mars dernier, un tremblement de terre de magnitude 9,0 sur l'échelle de Richter provoqua un tsunami qui ravagea une partie de la côte nord-est du Japon. Quelques heures plus tard, les caméras se tournaient vers la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. On sait aujourd'hui que les pouvoirs publics japonais et TEPCO (Tokyo Electric Power COmpany), la société en charge de l'exploitation de cette unité en perdition, ont un temps totalement perdu le contrôle de la situation. L'évacuation de Tokyo a été envisagée L'ex-Premier ministre, qui a rendu son tablier fin août après avoir atteint des records d'impopularité, a fait parler de lui peu après sa démission en révélant que l'opérateur TEPCO, conscient des risques qu'encourait la centrale de Fukushima-Daiichi mais nullement préparé à une telle apocalypse, avait carrément projeté d'évacuer l'ensemble de ses employés et donc de l'abandonner à son triste sort. Retrouvez l’intégralité de l’article sur zegreenweb.com
«A Fukushima, personne n’a eu le courage de dire "stop nous faisons une erreur"» Bernard Bigot, le patron du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), s’est rendu au Japon et à la centrale de Fukushima Dai-Ichi, le 21 février. Que voit-on sur le site de la centrale ? Un chantier où les travailleurs sont équipés de combinaisons et de masques filtrants. Le plus visible, ce sont les opérations de pompage, de traitement et de stockage de l’eau qui refroidit les réacteurs. L’ambiance est plutôt calme, je n’ai pas senti de fébrilité. Nous nous sommes installés dans le centre de crise où travaillent sans protection particulière 120 personnes. Avez-vous visité le site ? Oui, nous nous sommes rendus sur un point élevé, puis nous sommes descendus sur la plateforme où se trouvent les réacteurs. Dans quel état sont les bâtiments ? Ce qui frappe, c’est la dévastation provoquée par les explosions d’hydrogène. Tepco, l’opérateur de la centrale, a-t-il retardé l’injection d’eau de mer dans les réacteurs ? A ma connaissance, non. Il y a donc des responsables ?
La Chine suit de près la fuite nucléaire du Japon Les eaux territoriales chinoises n'ont jusqu'ici pas affectées par la fuite de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon qui avait été endommagée par un séisme, mais les autorités chinoises surveillent de près les risques éventuels à long terme, a annoncé dimanche Liu Cigui, directeur de l'Administration océanique d'Etat (AOE). Liu Cigui a indiqué que la Chine a renforcé la surveillance sur la radioactivité de ses eaux depuis la crise nucléaire de Fukushima provoquée par le séisme et le tsunami de mars 2011. Les autorités océaniques chinoises ont élargi les aires sous surveillance pour couvrir les zones maritimes à l'est du Japon dans le Pacifique Ouest, et envoyé des équipes professionnelles de surveillance en juin et en décembre l'année dernière, a indiqué M. Liu, qui est également député à l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois).
Nucléaire: economiesuisse "mariée" avec aucune source d'énergie Nucléaire: economiesuisse "mariée" avec aucune source d'énergie Une année après la catastrophe de Fukushima, le président d'economiesuisse Gerold Bührer a pour la première fois indiqué que l'organisation faÎtière de l'économie pouvait partager la décision du Conseil fédéral et du parlement de sortir du nucléaire. "Nous ne sommes mariés avec aucune source d'énergie", dit-il. Le président d'economiesuisse, qui s'exprime dans un entretien publié dimanche par la "SonntagsZeitung", pose toutefois des conditions: "Il faut très rapidement de meilleures conditions-cadre afin d'assurer l'extension urgente du réseau électrique", dit-il. Les procédures d'attribution de concessions et de recours doivent également être accélérées. Seulement ainsi y aura-t-il un mouvement d'investissement notamment pour l'extension du réseau ou la production de courant.
{sciences²} Fukushima Pleiades L'IRSN a publié sur son site web ce matin son rapport complet sur la catastrophe nucléaire de Fukushima Dai-ichi. (Photo, la centrale nucléaire vue par le satellite français Pléiades 1A le 18 janvier 2012. Copyright CNES 2012/Astrium. Publié sur le blog un autre regard sur la Terre. Le bâtiment carré à gauche est le réacteur n°1 avec sa couverture complète, puis de gauche à droite, le n°2 dont le toit est intact, les 3 et 4 dont les parties hautes ont été détruites par les explosions d'hydrogène) Ce rapport est plus technique que les documents publiés ces derniers jours. Ce rapport est ici en pdf. On y trouve une description détaillée, mais sur la base des informations actuellement disponibles, de la centrale nucléaire, de sa quasi destruction lors du séisme et du tsunami, puis du déroulement de l'accident, des émissions radioactives, des doses reçues par les travailleurs et la populations, des premières leçons à tirer. Tectonique Zone inondée Le propos est soft. Rejets