Comment protéger les consommateurs de l’obsolescence programmée La nouvelle loi sur la consommation s’applique aux achats réalisés depuis le 13 juin. Elle vise notamment à freiner « l’obsolescence programmé », la durée de vie de plus en plus courte des biens d’équipement électroniques et électroménagers. Les consommateurs bénéficieront d’une garantie prolongée sur leurs achats et d’une meilleure information sur les possibilités, ou non, de réparer une défaillance. Des avancées qui demeurent cependant bien timides au vu de l’ambition initiale de la loi. Et si la « class action », l’action collective de consommateurs contre un fabricant, devient légale, elle ne pourra pas concerner la protection de l’environnement ni de la santé. Benoît Hamon a laissé une loi derrière lui avant son transfert du ministère de la Consommation à celui de l’Éducation. L’obsolescence programmée, fantasme ou réalité ? Nous changeons de smartphone en moyenne tous les 18 mois. Pratique commerciale trompeuse L’obsolescence programmée ne semble donc pas si difficile à définir.
Simplicité Volontaire Les Français sont-ils sortis de l'hyperconsommation ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Les Français sont-ils prêts pour l'économie circulaire ? C'est la question à laquelle a tenté de répondre l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), dans une étude commandée au Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) et publiée mardi 17 juin à l'occasion du lancement des premières assises de l'économie circulaire à Paris. Ce rapport, qui compile et analyse une cinquantaine d'enquêtes menées auprès de la population au cours des vingt-cinq dernières années, montre une prise de conscience écologique des consommateurs et une évolution de leur comportement. Cette évolution est particulièrement visible dans le domaine de déchets, dont la quantité est en baisse depuis le début des années 2000. Au-delà du tri, les Français limitent également la quantité d'emballages en amont. Allonger la durée de vie des produits est une autre illustration de l'économie circulaire.
16/23) Ma pratique de la simplicité volontaire Ma pratique de la simplicité volontaire La manière dont personnellement je vis et consomme a des répercussions tant sur la vie des autres personnes que sur celle des non-humains et des générations futures. Selon la doctrine keynésienne (dans son livre de 1936), il fallait consommer toujours plus pour échapper à une grande crise comme celle de 1929 : ainsi on lutterait contre l’équilibre de sous-emploi (le chômage structurel). Ford avait déjà mis en pratique la consommation de masse avec la Ford T. La simplicité volontaire est une tentative d’enrayer ce mécanisme keynésien (et fordiste). Je suis né en 1947. Aujourd’hui, dans une société de surconsommation, nous devons nous entraîner à vivre de peu, à vivre comme un Amish, la religion en moins. Dans les années 1970, j’adhère à la philosophie de la non-violence puisque je deviens objecteur de conscience. La simplicité volontaire se voit déjà à des signes extérieurs. Ce programme serait conforme à ce qu’on peut attendre d’un état de guerre.
Partout dans le monde, des dizaines de milliers de voitures non vendues sont abandonnées comme de vulgaires tas d'ordures. C'est vraiment honteux ! Alors que nombreuses sont les personnes qui ne parviennent pas à s'offrir de voiture, des milliers de véhicules sont carrément jetées à la poubelle par les constructeurs auto, résultat d'une production excessive. En procédant ainsi, les entreprises peuvent continuer de faire tourner leurs usines à plein régime, sans être obligées de les fermer. D'un autre côté, limiter le nombre de voitures sur le marché (en se débarrassant de l'excès de production ) leur permet de conserver des tarifs élevés. Et le pire, c'est que ces quelques photographies ne représentent qu'une infime fraction des nombreuses structures similaires qui existent à travers le monde. Toutes ces voitures ne seront probablement jamais utilisées et pourriront sur place... Ci dessous, un circuit d'essai de Nissan. Petit à petit, des terrains sont rachetés au fur et à mesure que les vehicules s'accumulent et que les parkings se remplissent... Aujourd'hui, il y a plus de voitures dans le monde... que d'êtres humains !!!
Eloge de la simplicité volontaire - Trilogies Changement climatique, érosion des sols, extinction de la biodiversité, épuisement des réserves halieutiques, dissémination dans la biosphère de substances cancérigènes, émeutes de la faim dues à la flambée du prix des céréales pour cause d’agrocarburants… tous les signaux sont au rouge et chacun de nous a bien conscience de l’urgence à réagir. Oui mais voilà, pas un jour où les médias ne nous assènent le seul credo politique qui vaille : sans croissance économique pas de résorption du chômage ni d’augmentation du pouvoir d’achat. Tordre le cou aux idées reçues Commençons par tordre le coup aux idées reçues. La croissance ne règlera jamais le problème du chômage. Quant au pouvoir d’achat, toute l’orientation que j’ai donnée à ma vie depuis quelques années dit assez le peu de cas que j’en fais. Tout commence par une prise de conscience « Celui qui croit qu’une croissance infinie est possible dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste » ( Kenneth Boulding). Ne pas gaspiller.
Prêt à jeter Mardi 24 janvier 2012 à 20h35 Un produit usé = un produit vendu ! Dans les années 1920, des industriels américains ont trouvé la formule magique pour soutenir la consommation : l’obsolescence programmée. Fini les bas en nylon qui résistent à tout et les ampoules qui durent cent ans, un bon produit est un produit jetable. Tourné aux quatre coins du monde, Prêt à Jeter est une enquête sur les bases de notre économie moderne - consommation, gaspillage et pollution. © Article Z Insolite :Prêt à jeter raconte également l’histoire de la Centennial Light. Dans une société où la croissance est tirée par la consommation, les produits durables sont une catastrophe ! Pour rentabiliser les machines et soutenir la consommation, on a contraint les ingénieurs à réduire la durée de vie des produits. "À l'époque, le développement durable n'était pas au centre des préoccupations", rappelle Warner Philips, arrière-petit-fils des fondateurs de la marque du même nom.
L'obsolescence programmée, bientôt interdite ? Le groupe écologiste du Sénat a déposé, le 18 mars, une proposition de loi pour lutter contre l'obsolescence programmée et faciliter la réparabilité des produits. Elle pourrait être intégrée à la loi de consommation, prévue avant l'été. Alors que les associations de défense de l'environnement et des consommateurs dénoncent l'obsolescence programmée depuis des années, une proposition de loi, déposée le 18 mars par le groupe écologiste du Sénat, vise à lutter contre ce phénomène et à organiser une économie de la réparation. Les sénateurs souhaitent également lancer une réflexion sur l'économie de fonctionnalité, en demandant au gouvernement un rapport sur ce sujet. Le texte vise d'abord à donner une définition à l'obsolescence programmée, la plus large possible pour englober les différents types d'obsolescence (matérielle, logicielle…) des produits. Durées légales de garantie et de conformité Explications de Jean-Vincent Placé, auteur de la proposition de loiMarie Jo Sader
Comment lutter contre l’obsolescence programmée ? Rafaele Rivais a relayé sur son blog SOS Conso, samedi 20 avril, un article largement repris et débattu au sujet de l’obsolescence programmée, notion selon laquelle la durée de vie des produits serait volontairement programmée pour être écourtée. Mais alors que le sujet est de nouveau au cœur de l’actualité, quels sont les outils à disposition des institutions publiques et des citoyens pour ne pas subir l’obsolescence des produits ? Les différents types d’obsolescence Il est courant de différencier plusieurs types de « désuétude planifiée ». D’après un rapport d’information déposé par la mission d’information sur la gestion durable des matières premières minérales au nom de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire et présenté par les députés M. En août 2012, un rapport publié par l’Ademe sur la durée de vie des équipements électriques et électroniques insistait sur la notion d’« obsolescence conjoncturelle » des produits pouvant être liée à :
Adieu déchets inutiles : un magasin 100 % sans emballage, ça existe ! Une épicerie de quartier, la Recharge, s’est ouverte dans le centre de Bordeaux. Tous les produits proposés à la vente sont sans emballage. Une initiative prometteuse alors que chaque habitant jette 125 kilos de plastiques et de cartons ménagers chaque année ! Les consignes sont de retour, sans oublier la volonté de maintenir des prix accessibles au plus grand nombre. Cet article a initialement été publié dans le mensuel Campagnes Solidaires. A 24 et 23 ans, Jules Rivet et Guillaume de Sanderval ont décidé de prendre à bras le corps les problèmes économiques et écologiques auxquels est confrontée leur génération : ils viennent d’ouvrir, ce mois de juillet à Bordeaux, une épicerie locavore et sans emballage. « Si nous avons pu monter cette épicerie sans emballage, c’est parce que les producteurs sont des locaux, qu’ils peuvent venir nous livrer ou que nous pouvons aller chez eux et rapporter les cageots, bouteilles, sacs ou bidons vides pour les remplir à nouveau », précise Jules.
Peut-on vraiment lutter contre l’obsolescence programmée ? Vous achetez un micro-ondes neuf, toutes options. Vous y mettez le prix parce qu’avoir cinq modes de décongélation, ça peut servir. Trois ans plus tard – et après n’y avoir réchauffé que des saucisses de Strasbourg le dimanche soir –, il vous lâche. Malheureusement, la réparation du magnétron vous coûterait trois fois plus cher qu’un appareil neuf, alors vous jetez votre micro-ondes. D’énervement, vous en parlez à vos parents, qui vous disent que, eux, ils en avaient un à 200 balles en 1989 et que, même s’il a jauni, il fonctionne toujours aujourd’hui. Ils vous parlent d’obsolescence programmée, et de l’hypothèse selon laquelle les fabricants d’objets high-tech concevraient délibérément des appareils prévus pour casser au bout de quelques années. L’un des premiers a avoir développé cette théorie [PDF], c’est Bernard London, en 1932, dans un texte appelé « Ending the Depression Through Planned Obsolecence » (En finir avec la dépression, par l’obsolescence programmée). Un vote à l’Assemblée
ZEjournal.mobi - La Suède recycle maintenant 99% de ses déchets. Auteur : Nick | Editeur : Walt | Mardi, 04 Nov. 2014 - 05h05 La nation scandinave a établi un nouveau précédent dans le monde du recyclage des déchets, avec un montant proche de zéro déchet, 99 pour cent recyclé. La Suède était déjà en tête en 2012, alors qu’elle recyclait 96 pour cent de ses déchets, mais le bond de trois pour cent en seulement deux ans est assez impressionnant. Comment a fait la Suède? Les Suédois comprennent que produire moins de déchets pour commencer est la clé pour réduire la quantité de déchets qui finissent par être jetés. Ils ont un système très avancé de tri des déchets qui rend facile à recycler presque tout ce qui est jeté. La plupart des déchets qui restent sont pris en charge à l’aide d’alternatives au recyclage, comme le programme Waste-to-Energy, qui transforme les déchets en énergie. La France devrait prendre note de ce procédé étant donné que nous recyclons seulement environ 44 pour cent des déchets que nous jetons.
Le délit d'obsolescence programmée fait son entrée dans la loi française Voté au Sénat dans la nuit du 16 février, le délit d’obsolescence programmée entre dans la loi française. Mais qu’en sera-t-il de son application réelle ? La marque à la pomme et l’obsolescence programmée : une histoire d’amour (Capture d’écran YouTube) Une loi contre l’obsolescence programmée ? Mais pour inventer le délit d’obsolescence programmée, il s’agit déjà de la définir. L’obsolescence programmée se définit par tout stratagème par lequel un bien voit sa durée de vie sciemment réduite dès sa conception, limitant ainsi sa durée d’usage pour des raisons de modèle économique. Une définition un peu différente de la proposition initiale. Le problème avec l’obsolescence programmée, c’est que même avec cette loi, elle sera difficile à prouver à cause des très nombreuses facette qu’elle peut embrasser. Quelques cas qu’on pourra alors rencontrer sont listés par NextImpact : sommes-nous dans un cas d’obsolescence par défaut fonctionnel, avec une seule pièce en panne ?