À Paris, l’agriculture s’apprend sur le toit des écoles
« En 2008, mon objectif était de faire à manger grâce à des exploitations agricoles sur les toits. On me disait : ‘T’es une folle gentille, toi.’ » Ce temps-là est fini. Nadine Lahoud ne passe plus pour une « folle gentille ». « J’ai commencé toute seule. La salade c’est meilleur que les chips L’association cultive toutes les parcelles du 20e arrondissement qu’on lui propose. « Au départ deux écoles du quartier, Lesseps et Vitruve, m’ont fait confiance et m’ont permis de démarrer, se souvient Nadine. Début 2014, Veni verdi, aidé d’une poignée de bénévoles, achemine six cent litres de terre destinés à la culture maraîchère sur le toit du collège Henri Matisse. Nadine Lahoud se souvient de sa première récolte, au printemps dernier : « Nous avions eu l’idée de descendre au moment de l’interclasse avec nos poches de salades. Petites productions A la même époque l’association commence à installer des sacs de terre avec des plantations au pied du collège. Photos : .
Le paysage comme lien entre les projets d’agriculture et d’urbanisme (...) - citésterritoiresgouvernance
Parler de paysage nous évoque des images de vacances, de promenades, de belles visites passées dans des lieux émouvants, chargés d’histoire et de reconnaissance culturelle. Ces paysages souvent emblématiques ou monumentaux alimentent par ailleurs une économie très importante, une des premières de France. Tout irait donc pour le mieux car beaux paysages et économie semblent être amis ? Rien n’est moins sûr. Les paysages patrimoniaux (bâtis ou « naturels ») sont préservés avec le plus grand soin, quitte à les figer dans un état révolu, témoin d’un moment muséifié de l’histoire du territoire désormais déconnecté de nos pratiques et besoins contemporains. Un développement urbain et une économie agricole souvent en opposition La dissociation, voire la scission des différents usages et fonctions de l’espace aménagé ont fait oublier leur complexité et leurs interdépendances. Heumont (54) - Village (?) S’intéresser à des expériences éprouvées pour faire évoluer les pratiques
In Situ
L'agriculture Urbaine : un potentiel à exploiter
Ter&Co
Les jardins familiaux de Marseille, Gênes et Barcelone
1Le xxe siècle aura marqué, en Europe, l’effacement de la Ville au profit de l’avènement généralisé de l’Urbain (Choay, 1994). Dans ce contexte, les frontières sémantiques qui se dressaient hier entre villes et campagnes ainsi qu’entre espaces urbains et espaces ruraux sont désormais de plus en plus floues, de moins en moins pertinentes. Rien d’étonnant alors, à ce que le concept d’agriculture urbaine envisage les zones agricoles intra et péri urbaines comme des composantes à part entière des territoires de l’urbain. Pour les promoteurs de cet oxymore révélateur, l’agriculture urbaine se définit comme « l’activité agricole dont les ressources, les produits et les services sont ou peuvent faire l’objet d’une utilisation urbaine directe » (P. 4Entre utopie et réalisme, le concept d’agriculture urbaine véhicule un projet territorial relevant d’enjeux multiples. Un enjeu territorial 5Pourquoi ne pas construire les tissus urbains avec les espaces agricoles intra et péri urbains ? A Marseille
Dossier spécial "alimentation durable" !
Rhône-Solidaires lance en 2015 des newsletters thématiques, construites avec les acteurs ESS du territoire. Nous inaugurons cette série avec un secteur dynamique et en pleine expansion ! Elle satisfait nos papilles, notre santé et celle de la planète : nous parlons bien de l’alimentation durable ! Réunis en comité de rédaction le 24 février dernier à l’Hôtel de Ville de Lyon, une dizaine d’acteurs de l’alimentation durable (merci à eux !) a décidé des sujets importants à aborder, de l’agenda à différents grands projets en cours dans ce domaine. Ce dossier rassemble une série d'articles, écrits par des acteurs ESS du territoire, donc, que vous pouvez retrouver ci-dessous ! L'alimentation durable, un secteur en consolidation qui se met en réseau ! Mais ce n'est pas qu'une question d'acteurs impliqués au quotidien. Un grand merci à tous les contributeurs et participants à ce moment de rencontre !
Jardin Ouvrier | Potager-bio-urbain
L’austérité volontaire en étendard, ils travaillent bénévolement à nous rendre conformes à « l’état d’urgence écologique qui vient ». La masse ronde et gluante de leur culpabilité s’abat sur nos épaules fatiguées et voudrait nous pousser à cultiver notre jardin, à trier nos déchets, à composter bio les restes du festin macabre dans et pour lequel nous avons été pouponnés. Comité invisible Le potager-bio-urbain présente l’immense avantage d’être considéré par ceux et celles qui pratiquent cette activité, par les médias qui en font l'apologie, comme une idéologie du refus, une "révolution verte", une alternative pragmatique, une solution concrète réalisable immédiatement, une forme d'auto-organisation citoyenne rompant avec l'abstraction théorique et, plus important avec le monde des idées et des promesses politiques. Des secrétariats d’État aux arrière-salles des cafés alternatifs, les préoccupations se disent désormais avec les mêmes mots, qui sont au reste les mêmes que toujours.
FABRIQUES - Architectures Paysages
Architectures Paysages Projets agricoles / L’agence FABRIQUES travaille sur des projets publics ou privés liés aux problématiques agricoles. Les projets touchent principalement au bâti agricole, bien que la volonté soit également de développer une activité autour de la question de projets de paysages agricoles à l’échelle d’exploitations ou d’espaces beaucoup plus larges.
Paysans, la nouvelle idylle
Entassés dans les travées de porcs, les citadins se mettent des coups de corne pour glouglouter avec les dindons, et s’ébaudir devant les fiers taurillons. Pour son 50e anniversaire, le Salon de l’agriculture fait l’événement aux portes de Paris, jusqu’au 3 mars. Un demi-siècle de marées humaines charriées par les agriculteurs, qui représentent aujourd’hui 3,5 % de la population active française. Pourtant, depuis cinquante ans, le monde paysan a fait de gros efforts pour satisfaire nos besoins. La rupture est consommée avec les crises sanitaires des années 1990, dont celle de la vache folle, et avec la prise de conscience écologique, désignant l’agriculture comme source de pollutions. « Ces crises ont mis en débat les pratiques héritées de la révolution verte. Selon le recensement agricole décennal réalisé par le ministère de l’Agriculture en 2011, le nombre d’exploitations a diminué d’un quart en dix ans. Deux camps en guerre, entre lesquels il nous faudrait choisir ?