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Classes sans notes : Bilan mitigé

Classes sans notes : Bilan mitigé
Quel bilan dresser des classes sans notes ? C'est ce qu'a tenté l'académie de Poitiers à travers une enquête officielle auprès des enseignants et des collégiens. L'enquête montre que l'impact de cette révolution pédagogique est moins important que prévu. Du coté des enseignants, " en termes d’apprentissage, 57% pensent que les effets sont négligeables", écrit l'académie. "74% pensent qu’en termes de comportements cette nouvelle modalité d’évaluation a eu des effets positifs : les élèves se montrent plus calmes, moins angoissés, font preuve de plus de civisme et ont une meilleure estime d’eux mêmes. D’ailleurs 66% pensent que cette nouvelle modalité d’évaluation a entraîné des effets en termes de développement de l’estime que les élèves ont d’eux-mêmes". Du coté des élèves, "si la majorité des élèves ne discerne pas de changement (sur l'atmosphère de classe) avec ou sans notes, ceux qui le perçoivent notent une amélioration de tout cela. L'enquête L'enquête du Café dans la même académie Related:  Evaluations

La Conférence sur l'évaluation écarte la question des notes "La question du système de notation est un faux problème". Etienne Klein, président du "jury" constitué pour la Conférence nationale sur l'évaluation, a annoncé que l'idée de supprimer les notes ne ferait pas partie des recommandations du jury. La seconde journée de la Conférence, le 12 décembre, a alterne réalisations d'établissements et interventions d'experts. Une seule question a été sérieusement traitée : celle de la docimologie. Le recommandation du jury pourrait s'arrêter là. La seconde journée de la Conférence nationale sur l'évaluation, le 12 décembre, a vu défiler des représentants d'établissements scolaires de l'école jusqu'au lycée : un collège de Loos-en-Gohelle, une école de Toulouse, l'école Molière d'Arras, le collège de Sancerre, des lycées professionnels de l'académie de Strasbourg. Des projets d'établissements Ainsi à l'école de Toulouse, les évaluations sont préparées avec des exercices d'auto-évaluation de durée variable selon les élèves. Un bilan final fort mince ?

Faut-il encore noter les élèves ? Le ser­pent de mer de l'école sans notes resur­git ! Tandis que le rap­port issu de la concer­ta­tion sur l'école prône « une évalua­tion posi­tive simple et lisible, valo­ri­sant les pro­grès » plu­tôt qu'une « notation-sanction », François Hollande pré­co­nise d'« indiquer un niveau » plu­tôt que de « sanctionner ». Les syn­di­cats d'enseignants s'étonnent du terme sanc­tion : « il est déjà inter­dit de mettre un zéro pour des pro­blèmes de com­por­te­ment », rap­pelle Frédérique Rolet, co-secrétaire géné­rale du SNES–FSU, « et, en géné­ral, les ensei­gnants expli­citent leur évalua­tion ». Albert-Jean Mougin, vice-président natio­nal du SNALC, conteste aussi l'expression car elle « sous-entend qu'il y a une volonté de faire tom­ber les élèves alors que la nota­tion posi­tive est déjà pra­ti­quée ! « Les notes ne sont pas là pour punir » La solu­tion ? « A l'école pri­maire, les notes donnent un reflet faussé » Charles Centofanti

Dossier sur l’évaluation La Classe sans notes. Une expérience au Collège d’Uzès Paul ROBERT L’idée de classes sans notes a germé au Collège Lou Redounet en 2009-2010, dans le cadre des discussions autour de la mise en place du Socle Commun, en Conseil Pédagogique et à la suite d’une conférence donnée au collège par M. Jean-Michel Zakhartchouk, enseignant et co-rédacteur des "Cahiers Pédagogiques". Il a semblé en effet que le Socle Commun et l’approche par compétences conduisaient logiquement à l’abandon de la notation traditionnelle sur 20, dont il a amplement été démontré qu’elle renseignait avec une très grande part d’arbitraire sur les acquis réels des élèves. Après consultation de l’ensemble des professeurs, il s’est avéré qu’il n’était pas réaliste de lancer l’expérience sur tout un niveau 6ème comme cela avait été initialement envisagé. Les principaux points qui ressortent des différents bilans − L’Impact sur les élèves : − Du côté des parents : − Du côté des professeurs : − Du point de vue de l’établissement :

Hugonnier : PISA 2012 Le système éducatif français remplit-il ses missions ? Faut-il davantage de moyens pour remédier au déclin éducatif français ? Directeur adjoint de l'éducation à l'OCDE, Bernard Hugonnier milite au sein de "Conseils sans frontières", un think tank qui veut aider à la mise en place de politiques publiques. Au regard des résultats de PISA, il interroge l'enseignement des mathématiques et invite, pour améliorer le niveau, à changer les pratiques pédagogiques. La France a besoin de réformes qualitatives plus que quantitatives. L’enquête PISA de 2012, la cinquième depuis l’an 2000, met en avant pour la France un score moyen en compréhension de l’écrit et en culture scientifique et un recul en mathématiques, tandis que le nombre de jeunes en grandes difficultés augmente ce qui creuse encore les inégalités scolaires. L’école remplit-elle toujours correctement ses missions premières ? Parmi les missions de l’école figure celle de favoriser le développement social et émotionnel des élèves.

Canopé Créteil - L'évaluation d'école et ses enjeux Partager cette page Un séminaire sur le thème de l'évaluation des écoles s'est tenu le 23 septembre 2011 au CDDP de Champigny-sur-Marne. Il était destiné à l'ensemble des personnels d'encadrement du Val-de-Marne et, à ce titre, faisait partie intégrante de l'action départementale de formation. William Marois, recteur de l'académie de Créteil, et Pierre Moya, inspecteur d'académie directeur des services départementaux de l'Éducation nationale du Val-de-Marne, ont rappelé en introduction les objectifs de l'évaluation d'école : l'amélioration des résultats des élèves ; une plus grande efficacité de l'équipe pédagogique ; un meilleur pilotage de la formation des professeurs des écoles ; une responsabilité accrue de l'équipe pédagogique ; une meilleure vie à l'école. L'intervention de Philippe Claus en vidéo Tournage et montage par lʼéquipe audiovisuelle du CRDP de Créteil, sous la direction de Jean-Luc Millet.

« Avec ou sans note » : telle n’est pas la question ! Spécialiste de l’accompagnement du changement et du développement professionnel, François Muller est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « École : la grande transformation ? Les clés de la réussite » (avec Romuald Normand, ESF 2013). François Muller, spécialiste de l’accompagnement du changement et du développement professionnel, concepteur de RESPIRE, réseau social de l’éducation, répond à l’Ajéduc sur la question de la notation. À l’heure où le jury de la Conférence nationale sur l’évaluation auditionne et délibère afin de rendre ses recommandations, lors des journées de l’évaluation des 11 au 13 décembre 2014, la problématique de l’évaluation semble se concentrer sur la question de la notation. On s’arc-boute sur le visible alors que les processus en jeu sont invisibles. « Avec ou sans note » n’est pas la question. La note signifie peu pour l’élève sur sa progression et la manière de s’améliorer. Il faut armer conceptuellement et pratiquement les enseignants.

Une école sans note, sans programme, sans leçon, et qui réussit, ça marche Du local au global est la série d’enquêtes que Reporterre consacre aux alternatives qui peuvent changer la société. En se demandant ce qui se passerait si les solutions n’étaient pas alternatives, mais appliquées à grande échelle. L’École dynamique est située rue des Artistes, dans le 14e arrondissement de Paris, tout près de la place des Droits de l’enfant. En arrivant à l’école, Tim, trois ans et demi, invite le plus naturellement du monde le visiteur à se déchausser. Aux oubliettes le maître ou la maîtresse. « La liberté et le respect qui manquent dans les autres écoles » Tifanie, 12 ans, et Amber, 15 ans, dessinent également de l’autre côté de la pièce à l’aide d’un tutoriel sur Internet. Amber et Tifanie. À côté de Tifanie, Amber, arrivée plus récemment, explique qu’après avoir passé plusieurs mois à l’étranger, elle n’a jamais retrouvé sa place à l’école : « J’avais du mal à m’en sortir. Tom. Ramïn Farhangi, le fondateur de l’École dynamique.

BO : Ecole et associations sportives Préambule Le rôle éducatif et social du sport Les valeurs éducatives et sociales du sport le placent au croisement de différents lieux d'éducation : à l'école, au collège et au lycée, il s'inscrit dans le cadre de l'éducation formelle par le biais de l'éducation physique et sportive (EPS), discipline d'enseignement obligatoire pour les 12 millions d'élèves scolarisés ; hors de l'école, un large réseau associatif permet à chacun de découvrir et pratiquer une multitude d'activités dans leur dimension de loisirs ou de compétition. Ce réseau, fort de 175 000 associations, rassemble plus de 16 millions de licences délivrées par les fédérations sportives. Il constitue le mouvement sportif français dont le CNOSF est le représentant légal. L'ensemble de ces acteurs contribuent à la construction d'apprentissages fondamentaux, à l'épanouissement de l'individu et à son équilibre. La pratique sportive associative s'inscrit dans ce parcours éducatif et citoyen du jeune. Finalités Objectifs

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