Les différences psychologiques entre hommes et femmes ne seraient pas évidentes GENRE - La science apporte enfin une preuve pour étayer ce que nous savions déjà: toute cette histoire selon laquelle "les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus" est fausse. D’après une nouvelle étude de l’Université de Rochester, hommes et femmes ne possèderaient effectivement pas de caractéristiques psychologiques si distinctes que ça. Au travers de cette étude, les chercheurs Harry Reis, professeur de psychologie à l’Université de Rochester, et Bobbi Carothers, analyste de données au Center for Public Health System Science à l’Université de Washington, sont arrivés à la conclusion que les attributs que nous associons traditionnellement avec un genre ou l’autre existent en fait dans l’un comme l’autre. » Harry Reis explique (en anglais) sa théorie dans la vidéo ci-dessous: "Ce n’est pas l’idée d’une différence fondamentale entre les genres qui est remise en question mais plutôt le fait d’imaginer que le genre formate nécessairement et invariablement un individu", assurent-ils.
La biologie de Mars et Venus est-elle sérieuse ? Le cerveau des femmes est en moyenne plus petit que celui des hommes. Au XIXe siècle, ce constat servait à justifier une prétendue infériorité intellectuelle de la gent féminine. De nos jours, plus personne n’attribue de valeur à cet argument, et il ne saurait être question d’infériorité quelle qu’elle soit. Reste que l’on admet très souvent que chaque sexe possède des aptitudes différentes et que celles-ci devraient pouvoir s’expliquer par des facteurs anatomiques ou physiologiques. Du coup, les recherches différentielles sur les cerveaux masculin et féminin vont bon train et, régulièrement, des chercheurs annoncent avoir compris pourquoi les femmes seraient moins portées vers la logique, plus enclines à communiquer, moins avides de positions de pouvoir, ou davantage capables d’empathie. Pour Cordelia Fine et Rebecca Jordan-Young, tout cela n’est que sexisme larvé.
Les cerveaux des hommes et des femmes sont branchés très différemment | Fil info Styles close Partagez votre lecture avec vos amis ! Connectez-vous avec Facebook pour voir ce que vos amis lisent et partagent sur Le Soir. En savoir plus A quoi ça sert ? Comment ça se passe ? Comment voir son activité ? Comment faire en sorte qu’un article que j’ai lu n’apparaisse pas dans Facebook ? Comment faire en sorte de passer en mode off ? Les cerveaux des hommes et des femmes sont branchés de façon très différente révèle lundi une recherche menée avec un scanner qui paraît conforter de vieux stéréotypes quant aux aptitudes et comportements propres à chacun des deux sexes.
Men, Women, and Big PNAS Papers - Neuroskeptic This morning, the world woke up to the news that Scientists discover the difference between male and female brains Britain’s Independent today actually made that their front page. They went on to discuss “the hardwired difference that could explain why men are ‘better at map reading’”. The rest of the world’s media were no less excited. Well. The authors used diffusion tensor imaging (DTI) to estimate the integrity of the white matter tracts going in various directions at each point in the brain. In a large sample of 428 males and 521 females aged from 8 to 22, they report sex differences in the pattern of white matter connectivity. I have two issues with this: Head Motion. Various commentators on Twitter and elsewhere swiftly pointed out that it’s not implausible that men and women might move different amounts on average, so that might account for at least some of these results. Brain Size. I’m not saying that motion and brain size are responsible for these results.
New insights into gendered brain wiring, or a perfect case study in neurosexism? The latest neuroscience study of sex differences to hit the popular press has inspired some familiar headlines. The Independent, for example, proclaims that: The hardwired difference between male and female brains could explain why men are “better at map reading” (And why women are “better at remembering a conversation”). The study in question, published in PNAS, used a technology called diffusion tensor imaging to model the structural connectivity of the brains of nearly a thousand young people, ranging in age from eight to 22. It reports greater connectivity within the hemispheres in males, but greater connnectivity between the hemispheres in females. suggest that male brains are structured to facilitate connectivity between perception and coordinated action, whereas female brains are designed to facilitate communication between analytical and intuitive processing modes. As for map-reading and remembering conversations, these weren’t measured at all. This absence has two consequences.
Sex differences in the structural connectome of the human brain Author Affiliations Edited by Charles Gross, Princeton University, Princeton, NJ, and approved November 1, 2013 (received for review September 9, 2013) Significance Sex differences are of high scientific and societal interest because of their prominence in behavior of humans and nonhuman species. Abstract Sex differences in human behavior show adaptive complementarity: Males have better motor and spatial abilities, whereas females have superior memory and social cognition skills. Footnotes Author contributions: M.I., T.D.S., H.H., R.E.G., R.C.G., and R.V. designed research; A.S., M.A.E., K.R., and H.H. performed research; A.S. and D.P. analyzed data; and M.I., R.E.G., R.C.G., and R.V. wrote the paper.
A quick moan about ‘male’ and ‘female’ brains | The Tangled Woof of Fact This morning, all the newspapers are talking about ‘male brains’ and ‘female brains’. A study, published in the top-tier journal PNAS, analyses structural differences between the brains of young males and females aged eight to 22 years. Their findings apparently support age-old stereotypes of female brains ‘designed for’ social skills, memory, intuitive thinking, and male brains ‘designed for’ co-ordinated tasks, perception. The Independent’s front page looks like this: and they headline an article: “The hardwired difference between male and female brains could explain why men are ‘better at map reading’“ The Huffington Post quite wildly claims: “A new study has confirmed that men and women’s brains are wired in completely different ways, as if they were species from different planets.” The Guardian takes a more sober, though still uncritical line and the less said about the Mail’s stereotype-ridden take, the better. Second, who formed their sample. Like this: Like Loading... Related In "meta"
Stéréotypes hommes - femmes : 6 clichés démontés "ABCD". En février 2012, Sciences et Avenir faisait sa une sur les différences entre hommes et femmes. Un sujet plus que jamais d'actualité du fait des récentes polémiques sur l'expérimentation ABCD de l'égalité à l'école. L'occasion de revenir sur un certain nombre de clichés encore trop couramment entendus : 1) "Les femmes ne savent pas lire les cartes routières" Les garçons réussiraient mieux les tests d’aptitudes spatiales (Kimura, 1999 MIT Press, Voyer, Voyer & Bryden, Psychological Bulletin, 1995), et emploieraient des stratégies différentes pour établir un itinéraire (Choi & Silverman, 1996) clament ces deux études. D’où l’idée que les femmes ne savent pas lire les cartes routières. Mais Jing Feng, du département de psychologie de l’université de Toronto (Canada) a montré que 10 heures d’entraînement à un jeu vidéo d’action dans lequel il faut rapidement retrouver son chemin éliminaient les différences ! 2) "Les hommes sont monotâche" 3) "Les femmes sont plus intuitives"
Les hommes et les femmes ont le même cerveau. Ne croyez plus les études qui vous disent le contraire «Les femmes ne savent pas lire les cartes», «les femmes sont plus bavardes que les hommes». Pourquoi? Beaucoup répondent «le cerveau». Oui, même à Slate, nous avons pu à quelques reprises relayer les explications neurologiques de ces clichés. Le magazine scientifique fait référence à une étude de décembre 2013 menée par Madhura Ingalhalikar et d’autres biologistes et neuropsychiatres de la faculté de médecine de Pennsylvanie, qui avançait que les cerveaux des hommes et des femmes fonctionnaient différemment. Pour Popular Science, de telles affirmations ne doivent plus être énoncées: «L’étude est criblée d’hypothèses défectueuses et de biais méthodologiques. Ces «biais méthodologiques», selon Catherine Vidal, directrice de recherches à l’Institut Pasteur, résultent surtout d’études menées sur des échantillons très restreints. «Deux femmes peuvent avoir le cerveau bien plus différent qu’un homme et une femme.» Catherine Vidal donne des éléments de réponse à cette question.