Alphonse de Lamartine Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lourdement endetté, il vend à regrets le domaine de Milly en 1860 et écrit des œuvres alimentaires comme de nombreuses compilations historiques, son Cours familier de littérature (1856-1869), et d'autres œuvres moins décriées mais demeurant mineures telles que Le Tailleur de pierre de Saint-Point en 1851. Son dernier grand poème La Vigne et la Maison est écrit en 1857. Alphonse de Lamartine meurt en 1869 presque octogénaire et repose dans le caveau familial au cimetière communal[2], le long du mur du parc du château de Saint-Point qu'il a habité et transformé depuis 1820. Biographie[modifier | modifier le code] De retour à Milly, il commence à écrire de la poésie sous l'inspiration de l'Ossian de Baour-Lormian. En 1814, il devient quelque temps garde du corps de Louis XVIII une fois ce dernier intronisé : il se réfugie en Suisse au moment des Cent-Jours et démissionne finalement en 1815[7]. En 1822, sa fille Julia naît. Poésie N.B. Théâtre
Stéphane Mallarmé Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Mallarmé. Stéphane Mallarmé Mallarmé photographié par Nadar en 1896. Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né à Paris le 18 mars 1842 et mort à Valvins (commune de Vulaines-sur-Seine, Seine-et-Marne) le 9 septembre 1898, est un poète français. En 1887, il fait paraître une édition de ses Poésies qui montrent sa recherche stylistique comme dans le « sonnet en X » : Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx ou le sonnet en octosyllabes Une dentelle s'abolit (Une dentelle s'abolit // Dans le doute du Jeu suprême //A n'entrouvrir comme un blasphème //Qu'absence éternelle de lit.) Biographie[modifier | modifier le code] L'année suivante, il compose L'Après-midi d'un faune, qu'il espère voir représenter au Théâtre-Français, mais qui est refusée. À partir de 1874, Mallarmé, de santé fragile, effectue de fréquents séjours à Valvins près de Fontainebleau. Regards sur son œuvre[modifier | modifier le code] « (...)
Alfred de Vigny Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Vigny. Alfred Victor, comte de Vigny, né le à Loches (Indre-et-Loire), et mort le à Paris, 8e, est un écrivain, romancier, dramaturge et poète français. Par la suite, il effectue plusieurs séjours au Maine-Giraud, avec Mme de Vigny pour seule compagnie, mais vit surtout à Paris. Il écrit peu, publie rarement, mais médite et lit beaucoup. Il meurt d’un cancer de l’estomac, après une lente agonie qu’il supporte avec patience et stoïcisme. Biographie[modifier | modifier le code] Loches, ville natale de l'écrivain Enfance et jeunesse[modifier | modifier le code] Son père est un ancien officier vétéran de la guerre de Sept Ans, âgé de soixante ans et infirme lorsqu'Alfred vient au monde. En 1799, après la fin de la Révolution, les Vigny quittent Loches et s'installent à l'Élysée-Bourbon, alors divisé en logements privés. Carrière militaire[modifier | modifier le code] Othello traduit en vers devient Le More de Venise
Paul Verlaine Paul Verlaine,photographie anonyme. signature Archétype du poète maudit (notion qu'il a lui-même forgée dans son essai de 1884 et 1888), Verlaine est reconnu comme un maître par la génération suivante. Son style — fait de musicalité et de fluidité jouant avec les rythmes impairs — et la tonalité de nombre de ses poèmes — associant mélancolie et clairs-obscurs — révèlent, au-delà de l'apparente simplicité formelle, une profonde sensibilité, en résonance avec l'inspiration de certains artistes contemporains, des peintres impressionnistes ou des compositeurs (tels Reynaldo Hahn, Gabriel Fauré et Claude Debussy, qui mettront d'ailleurs en musique plusieurs de ses poèmes). Biographie[modifier | modifier le code] Enfance[modifier | modifier le code] Entrée dans la vie adulte[modifier | modifier le code] Frédéric Bazille, Paul Verlaine (1867), huile sur toile, annotée « à mon cher ami le poète Paul Verlaine » », localisation inconnue[10]. Photographies de Paul Verlaine jeune, entre 1860 et 1870.
Théophile Gautier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Gautier. Théophile Gautier Théophile Gautier par Nadar (1856). Compléments Théophile Gautier, né à Tarbes le [1] et mort à Neuilly-sur-Seine le , est un poète, romancier et critique d'art français. Né à Tarbes, Théophile Gautier est cependant parisien dès sa première enfance. En 1852, paraît Émaux et Camées, recueil de vers qu'il enrichit jusqu'en 1872 et qui fait de son auteur un chef d'école : Baudelaire dédie Les Fleurs du mal au « poète impeccable » et Théodore de Banville salue le défenseur de « l'art pour l'art », précurseur des Parnassiens à la recherche du beau contre les épanchements lyriques des romantiques et valorisant le travail de la forme (« Sculpte, lime, cisèle » écrit Gautier dans son poème L’Art, dernière pièce de Émaux et Camées, édition de 1872). Biographie[modifier | modifier le code] Les premières années[modifier | modifier le code] Les voyages[modifier | modifier le code]
Leconte de Lisle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Leconte. Leconte de Lisle Œuvres principales Compléments Influences : a été influencé par Les Orientales, de Victor Hugo,a influencé les poètes parnassiens. Éditeurs : Académie française : Signature Il est connu sous son seul nom de famille Leconte de Lisle, sans mentionner de prénom, qu’il adopta comme nom de plume, et qui est repris dans les éditions de ses œuvres, dans sa correspondance[n 3], ainsi que dans la plupart des ouvrages qui lui sont consacrés et dans les anthologies. Leconte de Lisle passa son enfance à l’île Bourbon et en Bretagne. Son œuvre est dominée par trois recueils de poésie, Poèmes antiques (1852), Poèmes barbares (1862) et Poèmes tragiques (1884), ainsi que par ses traductions d’auteurs anciens[n 4]. En 1886, neuf ans après une première candidature infructueuse à l’Académie française, Leconte de Lisle fut élu, succédant à Victor Hugo. Idées[modifier | modifier le code] La politique ?
Arthur Rimbaud Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jean Nicolas Arthur Rimbaud est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891 à Marseille. Arthur Rimbaud écrit ses premiers poèmes à quinze ans. Lui, pour qui le poète doit être « voyant » et qui proclame qu'il faut « être absolument moderne », renonce subitement à l’écriture à l'âge de vingt ans. Ses idées marginales, anti-bourgeoises et libertaires le poussent à choisir une vie aventureuse, dont les pérégrinations l’amènent jusqu’au Yémen et en Éthiopie, où il devient négociant, voire explorateur. De cette seconde vie, ses écrits consistent en près de cent quatre-vingts lettres (correspondance familiale et professionnelle) et quelques descriptions géographiques[1]. Bien que brève, la densité de son œuvre poétique fait d'Arthur Rimbaud une des figures premières de la littérature française. Biographie Arthur Rimbaud, premier communiant, à 11 ans. Jeunesse Vers la poésie Premières fugues Paris sous la Commune
Charles Baudelaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Charles Baudelaire Charles Baudelaire par Étienne Carjat, vers 1862. Œuvres principales Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité[3]. Comme le suggère le titre de son recueil, il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté, le bonheur fugitif et l'idéal inaccessible (À une passante), la violence et la volupté (Une martyre), mais aussi entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ») et même entre les artistes à travers les âges (Les Phares)[4]. Éléments biographiques Charles Baudelaire, autoportrait, 1860. Le général Aupick (1789-1857), beau-père de Charles Baudelaire. Un an plus tard, sa mère se remarie avec le chef de bataillon Jacques Aupick. Dessin de Courbet pour Le Salut public, 1848. Révision de la condamnation de 1857 Domiciles du poète Regards sur l'œuvre Horreur et extase
Alfred de Musset Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Musset. Biographie Enfance Né sous le Premier Empire, le 11 décembre 1810, Alfred de Musset appartient à une famille aristocratique, affectueuse et cultivée, lui ayant transmis le goût des lettres et des arts. Son père, Victor-Donatien de Musset-Pathay, est un haut fonctionnaire, chef de bureau au ministère de la Guerre, et un homme de lettres né le 5 juin 1768 près de Vendôme[3],[4]; aristocrate libéral, il a épousé le 2 juillet 1801 Edmée-Claudette-Christine Guyot-des-Herbiers[5], née le 14 avril 1780[6], fille de Claude-Antoine Guyot-Desherbiers. Son grand-père était poète, et son père était un spécialiste de Rousseau, dont il édita les œuvres. Jeunesse du poète Il fait preuve d'une grande aisance d'écriture, se comportant comme un virtuose de la jeune poésie. Vie sentimentale et théâtre S'il refuse la scène, Musset n'en garde pas moins un goût très vif du théâtre. Dernières années Sépulture Œuvres Romans Poésies
Victor Hugo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Portrait de Victor Hugo par Nadar. Œuvres principales Victor Hugo Écouter, né le à Besançon et mort le à Paris, est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Victor Hugo occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises au XIXe siècle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variété[3],[4]. Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre. Biographie Enfance et jeunesse Maison natale de Victor Hugo à Besançon. Victor, Marie Hugo[9] est le fils du général d'Empire Joseph Léopold Sigisbert Hugo (1773‑1828), créé comte, selon la tradition familiale, par Joseph Bonaparte, roi d'Espagne et en garnison dans le Doubs au moment de la naissance de son fils, et de Sophie Trébuchet (1772‑1821), jeune femme issue de la bourgeoisie nantaise (voir maison natale de Victor Hugo). Jeune écrivain François–Victor naît en octobre 1828.
Symbolisme (art) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le mot est proposé par Jean Moréas, qui utilise ici l'étymologie du mot "symbole" (« jeter ensemble ») pour désigner l'analogie que cette poésie souhaite établir entre l'Idée abstraite et l'image chargée de l'exprimer. Pour les symbolistes, le monde ne saurait se limiter à une apparence concrète réductible à la connaissance rationnelle. Il est un mystère à déchiffrer dans les correspondances qui frappent d'inanité le cloisonnement des sens : sons, couleurs, visions participent d'une même intuition qui fait du Poète une sorte de mage. Le symbolisme oscille ainsi entre des formes capables à la fois d'évoquer une réalité supérieure et d'inviter le lecteur à un véritable déchiffrement : d'abord voué à créer des impressions — notamment par l'harmonie musicale — un souci de rigueur l'infléchira bientôt vers la recherche d'un langage inédit. Le symbolisme est une réaction au naturalisme. Le symbolisme influença aussi la musique.