L'Argentine solde la crise économique de 2001 LE MONDE | • Mis à jour le | Par Christine Legrand (correspondante à Buenos Aires) Onze ans après la grave crise financière de 2001, qui avait débouché sur le plus important défaut de paiement de l’Histoire (75 milliards d’euros), l’Argentine a remboursé, vendredi 3 août, les derniers porteurs de titres émis lors du gel des avoirs bancaires, baptisé "corralito" ("petit enclos"). Ces remboursements s’élèvent à 2,19 milliards de dollars (1,78 milliard d’euros), 78 % payés à des épargnants à l’étranger et 22 % en Argentine. "Une période historique se referme", a affirmé, le 2 août, à Buenos Aires, la présidente Cristina Kirchner, en annonçant officiellement le remboursement des "Boden 2012", qu’elle a présenté comme un symbole de "l’indépendance financière de l’Argentine". "La fin du 'corralito' est un récit officiel", pointe le secrétaire de l’Association des personnes lésées par le défaut, Hugo Vazquez.
L'Islande est notre utopie moderne Reflets du lac de Tjornin à Reykjavik, Islande. Mariusz Kluzniak/Getty Images En rejetant par référendum le sauvetage de leurs banques et le remboursement de la dette extérieure du pays, les Islandais ont montré qu’il est possible d’échapper aux lois du capitalisme et de prendre son destin en main, se réjouit un historien espagnol. Comme l’écrivait Oscar Wilde, une carte sans l’île d’Utopie n’est pas digne d’un regard. L’Islande n’est pas Utopie. Par sa décision de freiner la roue tragique des marchés, l’Islande crée un précédent qui peut menacer de casser les reins du capitalisme tardif. L’Islande n’intéresse pas les médias Pourquoi l’Islande intéresse-t-elle si peu les médias, pourtant censés nous raconter ce qui se passe dans le monde ? Ce sont ces élites, secondées par des théologiens et des économistes, qui définissent ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. La rebellion pacifique des Islandais En janvier 2009, le peuple islandais s’est rebellé contre l’arbitraire de cette logique.
Nouveau Temps pour la Démocratie : Agir autrement en politique mercredi 1er avril 2015 La scène politique nationale s’est agrandie avec l’arrivée du Nouveau Temps pour la démocratie (NTD) présidé par Vincent Timbindi Dabilgou, jusqu’alors cadre du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex-parti au pouvoir). Le nouveau-né a été dévoilé au public à travers un point de presse tenu ce mercredi, 1 er avril 2015 à Ouagadougou. Avec la social-démocratie comme option idéologique, le NTD a pour devise : « Démocratie-Justice-Travail », le tout sur le slogan : « Générations d’aujourd’hui, agissons !!! ». Dès le lendemain de l’obtention du récépissé, les responsables du parti se sont déployés sur le terrain, à la conquête des populations. Le NTD a ses analyses sur les différents secteurs de la vie nationale et internationale. L’insurrection populaire a donné une leçon Pour les géniteurs du NTD, l’Afrique doit donc réinventer son propre modèle de développement et de lutte contre la pauvreté sans diktats de qui que ce soit. Oumar L.
Crise de la dette : L’Islande est notre Utopie moderne Reflets du lac de Tjornin à Reykjavik, Islande. En rejetant par référendum le sauvetage de leurs banques et le remboursement de la dette extérieure du pays, les Islandais ont montré qu’il est possible d’échapper aux lois du capitalisme et de prendre son destin en main, se réjouit un historien espagnol. Comme l’écrivait Oscar Wilde, une carte sans l’île d’Utopie n’est pas digne d’un regard. Or l’Islande est passée du statut d’enfant chéri du capitalisme tardif à un projet de démocratie réelle, ce qui laisse à penser qu’une carte sans Utopie est non seulement indigne de notre regard, mais qu’en outre elle est mensongère. Le phare d’Utopie, que les marchés le veuillent ou non, à commencé à émettre des signaux d’alerte ténus vers le reste de l’Europe. L’Islande n’est pas Utopie. L'Islande n'intéresse pas les médias Pourquoi l’Islande intéresse-t-elle si peu les médias, pourtant censés nous raconter ce qui se passe dans le monde ? La rebellion pacifique des Islandais
Une Constitution par et pour les citoyens Après l'effondrement économique de leur île, les Islandais ont voulu reprendre leur destin en main. Leur projet de nouvelle Constitution vient d'être soumis à un référendum consultatif. Ce sera la première Constitution 2.0. Selon les résultats encore incomplets du référendum consultatif organisé samedi, les deux tiers des Islandais ont soutenu les propositions faites par un comité de citoyens, en vue de rédiger une nouvelle Constitution. Jusqu'à présent, les Islandais s'étaient contentés d'une Constitution basée sur celle du Danemark, datant de l'indépendance de leur pays, en 1944. Après l'effondrement économique de la petite île, alors que la classe politique comme les banquiers étaient complètement discrédités, la revendication d'une reprise en main de leur destin par les citoyens s'est rapidement imposée. Des amendements sur Facebook » L'Islande, cette île qui a vaincu la crise toute seule » Trois ans après sa chute, l'Islande reste fragile
Malgré l'attaque du Musée: La Tunisie, star incontestée du printemps arabe ! Malgré l'attaque sanglante contre le Musée national de Tunis qui a touché la «première démocratie moderne du monde arabe» dans ses fondements, la Tunisie reste tout de même la star incontestée du printemps arabe. C'est ce que tente de prouver l'auteur de cet article paru dans swissinfo.ch. L'auteur met en avant une Constitution moderne, un Parlement librement élu, un président et une nouvelle coalition gouvernementale....Chronique d'une véritable exception tunisienne ! -----"Quatre ans après la révolution de Jasmin, la Tunisie s’est dotée d’une constitution moderne, d’un parlement librement élu, d’un président et d’une nouvelle coalition gouvernementale. L'attaque terroriste du 18 mars contre le Musée Bardo de Tunis - qui a fait plus de 20 morts - a été perpétrée le jour même où le Parlement débutait l'examen d'une nouvelle loi anti-terroriste. Le 5 février dernier, 166 des 217 membres du parlement national ont donné leur aval à la formation du nouveau gouvernement tunisien.
Dix ans après la crise, l’Argentine est un autre pays - Argentine / Economie De notre correspondant à Buenos Aires Le 20 décembre 2001, Fernando De la Rúa quitte la Casa Rosada, le palais présidentiel, en hélicoptère, après avoir signé sa lettre de démission. Il laisse derrière lui un pays en ruines et trente-huit morts. Beaucoup d’entre eux ont été tués place de Mai, devant les fenêtres de la Rosada, où la police a tiré sur les manifestants. Les 19 et 20 décembre, des dizaines de milliers d’Argentins étaient descendus dans la rue pour protester contre la crise et le « corralito », le blocage des comptes bancaires décidé quelques semaines plus tôt par un gouvernement aux abois. Etranglé par la dette, par les plans d’austérité imposés par le FMI et par la parité fixe qui lie le peso au dollar, le pays est en récession depuis 1998. Dix ans après, tout a changé. En décembre 2001, Sebastián était désespéré. Quand l’Argentine a tourné le dos au FMI Comment expliquer un tel redressement ? Les Argentins n'ont pas baissé les bras Il y a encore beaucoup à faire.
Vers une société sans État Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vers une société sans État (ISBN 0812690699) est un essai écrit par l'économiste libertarien David Friedman, traduit en Français par Françoise Liégeois et publié en France en 1992. C'est un des livres les plus influents dans la littérature anarcho-capitaliste. Thèse principale[modifier | modifier le code] Le livre cherche à démontrer non seulement la faisabilité pratique, mais aussi la désirabilité d'une société fonctionnant sans le moindre État, défini comme une agence de type gouvernementale bénéficiant d'un monopole de la violence légale et parfois de divers autres droits exclusifs. Dans la seconde partie, l'auteur fournit les concepts de base de l'économie au lecteur, comme la propriété privée, les diverses théories de la valeur utilisées au cours de l'Histoire, ainsi que les mécanismes de la praxéologie. Approche utilitariste de l'anarchie[modifier | modifier le code]
Recherche sur l'éducation à la citoyenneté : Création à Marrakech du Réseau international Le Réseau international de la recherche sur l'éducation à la citoyenneté a été créé samedi, à Marrakech, avec pour mission la promotion de l'éducation à la citoyenneté démocratique. Les participants à la 2e édition de la Conférence internationale de l'éducation à la citoyenneté démocratique (Marrakech 04-07 février), ont convenu que ce réseau, basé au Maroc, sera géré par le Centre marocain pour l'éducation civique (MCCE-Moroccan Center for Civic Education). Dans un communiqué final sanctionnant leurs travaux, ils ont, en outre mis l'accent sur le rôle primordial des établissements scolaires dans la consécration des comportements civiques, relevant la nécessité d'effectuer des études dans ce domaine, le but étant d'accompagner les grandes mutations actuelles. Les participants ont aussi appelé à la valorisation des compétences et des potentialités des jeunes pour réaliser le développement global escompté.
«Nous avons sauvé les gens plutôt que les banques» L'ancien ministre de l'Economie argentin Roberto Lavagna, 69 ans, est le principal artisan du redressement de l'Argentine engluée dans une terrible crise économique il y a dix ans. Lorsqu'il prend ses fonctions, en avril 2002, le peso vient d'être dévalué de 70%, le pays est en cessation de paiement, la dette privée s'élève à plus de 72 milliards d'euros, l'inflation annuelle flirte avec les 125% par an, le chômage explose, les petits épargnants sont ruinés et les troubles sociaux ont déjà fait plus de 30 morts dans le pays. Cet ancien ambassadeur auprès de l'Union européenne décide immédiatement de se passer de « l'aide » du Fonds monétaire international (FMI) et des marchés financiers. Quelles sont les grandes similitudes entre la crise argentine de 2001-2002 et la crise grecque ? Au plan économique, tout est semblable. Comment avez-vous tiré l'Argentine du chaos ? Vous avez donc oeuvré contre le FMI et vos principaux créanciers ? Ils me détestent! Gérard Thomas
Vers une société sans État Ouvrage de David Friedman (1971), traduit en français sous le titre Vers une société sans Etat (1992), son titre original est The Machinery of Freedom. Ce livre appelle à une privatisation de toutes les fonctions gouvernementales, en fournissant de nombreux exemples, et explore ainsi les conséquences de la pensée libertarienne, telles que l'histoire de l'Islande, et explique les raisons personnelles de l'auteur visant à défendre la pensée libertarienne. Friedman reconnaît que ce livre lui a été inspiré par le roman "Révolte sur la Lune" d'Heinlein, qui décrit une société où toutes les fonctions gouvernementales sont privées. Des chapitres portent sur la privatisation de la loi et de la police, et sur la fourniture de biens publics (tels que la défense nationale ou les routes) en société libertarienne. L'approche de Friedman est typiquement anarcho-capitaliste. Des chapitres sont accessibles en lecture ici. La "loi de Friedman" Extrait : Police, justice et lois fournis par le marché
d'une "révolutionnaire" by laurane85 Feb 10