A Oxford, les taxis devront enregistrer les conversations des passagers Vivement que ça n'arrive jamais en France. La BBC rapporte que le Conseil municipal de la ville d'Oxford a adopté un arrêté qui fera obligation aux taxis d'enregistrer toutes les conversations de leurs passagers via une caméra de surveillance installée à l'arrière de leur véhicule. Le respect de cette obligation sera imposé à travers les renouvellements de licences accordées aux chauffeurs à partir du mois d'avril 2015, ou dès le 6 avril 2012 pour les conducteurs qui demanderont alors leur première licence de taxi. Une conseillère de la ville explique que les caméras tourneront en permanence pour enregistrer l'image et le son, et que les enregistrements seront conservés sur un disque dur pendant 28 jours. Ils pourront alors être visionnés par la police dans le cas où le visionnage des enregistrements serait susceptible de les aider à résoudre une enquête. Evidemment, l'arrêté soulève l'indignation des associations de protection de la vie privée. (illustration : cc palindrome6996)
Eboueurs : «Parfois, les gens balancent un papier par terre, et me disent : "Tiens, ramasse"» Ils font un métier qui n’émerveille que les enfants. A cause du camion avec la grande benne qui bouge. Pour les adultes, ils sont ceux dont il faut à tout prix éviter de faire le métier. Pourtant, un seul jour sans eux et c’est la déchéance. Jacques Prévert le disait bien : «Quand les éboueurs font grève, les orduriers s’indignent.» Depuis quelques temps, la France connaît un problème inquiétant : la recrudescence d’agressions dont sont victimes les agents de propreté. En 2011, 150 agressions ont été recensées sur le seul territoire de la ville de Paris. Groupe de parole Un matin d'été, dans une salle exiguë de la rue Joseph de Maistre (XVIIIe arrondissement), Libération s’est immiscé dans l’un de ces petits groupes de parole, animé par Guillaume Blazquez, consultant chez Dialexis. - «C’est simple, je suis là parce que ma direction m’y oblige. - «Il faut faire gaffe à ne pas passer du statut d’agressé à celui d’agresseur. Problèmes quotidiens Midi sonne.
POUR UN REVENU DE BASE POUR TOUS «Sans revenu, point de citoyen » Thomas Paine 1792 le revenu d’existence: une utopie ? Depuis vingt ans les inégalités se sont développées dans tous les pays. Alors que la productivité du travail n’a cessé de croitre, la part des salaires dans le partage de la richesse produite n’a fait que diminuer. Le travail se précarise ; il y a de moins en moins d’emplois qualifiés pour produire de plus en plus de richesse. Avec ces lignes je voudrais montrer que par une réorganisation des transferts sociaux, par une métamorphose de notre système social, il est possible, à moyens constants, de verser à chacun des citoyens un revenu d’existence ou de base de l’ordre de 600€ mensuels . Ce revenu de vie se substitue à toutes les formes d’aides existantes (RSA, Allocations familiales, bourses d’études, etc...). Il est possible aujourd’hui d’allouer un revenu de base et de le financer. Le financement du revenu d’existence est assuré: Avec le revenu d’existence c’est un nouveau paradigme de l’échange: 1.
Quand l’Eglise se raidit, ce sont (encore) les femmes qui trinquent | Prions un peu « Vous voulez savoir si les cathos de l’église au coin de votre rue sont plutôt réac ou progressistes : regardez les filles autour du curé pendant la messe. S’il n’y en a aucune, vous n’êtes pas du côté de l’ouverture. » Cette « blague », que m’a faite un curé, m’est revenue quand j’ai vu cette info du 16 octobre dernier : la carte de France de l’exclusion des femmes de la liturgie. L’initiative est signée du Comité de la jupe, une association catholique qui milite pour la place des femmes et des laïcs dans l’Eglise. Son bilan : sur 325 paroisses recensées, 39% excluraient les filles de l’autel, lieu sacro-saint de la construction du pouvoir dans le catholicisme. Attention, on ne parle pas ici de la question des femmes prêtres, clairement pas en odeur de sainteté au Vatican, mais de l’interdiction d’exercer des fonctions ouvertes aux fidèles dans le rituel, comme celle d’enfants de chœur (ces marmots en aube blanche censés assister le prêtre à la messe). 90% de femmes... subalternes
La génération D. et les retraites | slate La réforme des retraites se profile comme thème d'actualité n°1. Dans les reportages télé, on trouvera toujours des jeunes pour affirmer d'un air concerné face caméra que «oui, le problème des retraites me préoccupe vraiment», les syndicats étudiants vont s'inviter dans les négociations. Pourtant, dans le fond, la plupart des jeunes (20 ans) et des moyens jeunes (28 ans), n'en ont, disons-le tout net, rien à foutre. Ça peut sembler dommage mais c'est comme ça. Mais il y a pire. publicité Stagiaire dans l'âme Ce que dit cette indifférence, c'est que les jeunes ont un rapport complètement différent au travail, au salariat et à l'Etat. Si on entend régulièrement louer le système des stages — et en partie à raison — il faut tout de même voir que ça inaugure une nouvelle mentalité. De toute façon, pour être stagiaire, il vaut mieux oublier toute notion de code du travail, à moins de sombrer dans l'amertume et la dépression. Pas de bras, pas de chocolat Une multiplicité simultanée On réseaute
Jeunes de France, votre salut est ailleurs : barrez-vous ! Jeunes de France, ceci n’est pas une incitation à l’évasion fiscale mais à l’évasion tout court. Comme on dit au Maghreb et dans les quartiers les plus défavorisés de France, vos aînés vous prennent pour des ânes sans oreilles («khmar bla ouinedine»). Leurs beaux discours dissimulent de plus en plus maladroitement une vérité bien embarrassante : vous vivez dans une gérontocratie, ultracentralisée et sclérosée, qui chaque jour s’affaisse un peu plus. Comment qualifier autrement, en 2012, une société où une élite de quelques milliers de personnes, dont la moyenne d’âge oscille autour de 60 ans, décide d’à peu près tout ? Le roi est nu et la triste réalité est là : pour la première fois depuis bien longtemps dans cette partie du monde, une génération au moins - la vôtre - vivra, vous le pressentez d’ailleurs, moins bien que la précédente. Grandissant dans la France des Trente Glorieuses, vos aînés ont connu un âge d’or. Barrez-vous, plus prosaïquement, pour améliorer votre niveau de vie.
Cornelius Castoriadis Cornelius Castoriadis en 1990. Cornelius Castoriadis [kɔʁneljys kastɔʁjadis][1] (en grec moderne : Κορνήλιος Καστοριάδης [korˈneːlius kastoriˈaðis][2]), né le 11 mars 1922 à Constantinople et mort le 26 décembre 1997 à Paris 7e[3], est un philosophe, économiste et psychanalyste grec, fondateur avec Claude Lefort du groupe Socialisme ou barbarie. Il consacra une grande partie de sa réflexion à la notion d'autonomie, comme disposition à faire être du nouveau, projet de société visant l'autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu'il opposait à l'hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, ainsi que des régimes matérialistes productivistes industriels, capitalistes et communistes. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] En 1948[4], il devient économiste à l'OCDE, poste qu'il occupe jusqu'en 1970[14]. Socialisme ou barbarie (1949-1967)[modifier | modifier le code]
Retraite : Retraite: les fonctionnaires seront davantage impliqués Le régime de retraite des fonctionnaires demeure encore et toujours plus généreux que celui des salariés du privé. Sur plusieurs points, l'avantage est réel pour la fonction publique. Pour une carrière complète, un fonctionnaire perçoit une pension égale à 75% du traitement de ses six derniers mois d'activité. Dans le privé, la pension du régime général équivaut à 50% de la rémunération moyenne des vingt-cinq meilleures années. Toutefois, les régimes complémentaires (Agirc, Arrco) permettent d'augmenter substantiellement les retraites des salariés du privé et notamment des cadres, dont la part complémentaire peut représenter la moitié de la pension. Le régime complémentaire pour les fonctionnaires, la retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP), est, lui, plus récent - il date de 2003 - et moins puissant. Si l'option de ne plus revaloriser au niveau de l'inflation la part complémentaire des pensions du privé était mise en œuvre, l'écart se creuserait encore avec le public.
La « marchandisation du corps humain » : les incohérences et les usages réactionnaires d’une dénonciation Il serait absurde de nier l’importance, dans notre société, de l’idée que les produits et les éléments du corps humain ne sont pas des « marchandises », des choses qu’on peut vendre ou acheter. C’est cette idée que le principe de non commercialisation du corps humain est censé exprimer. Une bonne partie des lois bioéthiques reposent sur ce principe. D’après elles, les éléments et produits du corps humain (reins, lobe de foie, sang, sperme, ovocytes, moelle osseuse, etc.) peuvent être donnés à certaines conditions, mais ne peuvent pas faire l’objet d’une transaction à caractère commercial [1]. Toute la question est de savoir pourquoi cette idée et ce principe occupent une telle place dans nos jugements moraux et légaux. Est-ce pour des raisons éthiques profondes, éternelles, universelles, comme le respect dû à la personne humaine et au corps qui la représente ? À mon avis, la deuxième réponse est la bonne. Que signifie « marchandisation » ? Autre chose. Réponses socio-historiques
Je me souviens des usines Citroën à Aulnay, de la Cité des 4 000 à La Courneuve… Je me souviens d’un temps, tellement proche et si lointain, où les délégués syndicaux se faisaient régulièrement casser la gueule par les gros bras du syndicat patronal des usines Citroën. D’hélicoptères survolant les assemblées d’ouvriers en lutte, pour leur balancer des boulons sur la tronche. Les os se brisaient, les dignités prenaient leurs jambes à leur cou, et les sbires d’extrême droite se marraient. Je me souviens des aubes froides, des gamelles de l’amour, des paupières engourdies d’un sommeil tourmenté. Le temps des cars de ramassage dans la Cité des 4 000. Je me souviens de Rachid, couvert d’ecchymoses violacées pendant près de vingt ans, qui fut OS à la chaîne pendant autant d’années. Je me souviens d’une grève des loyers et d’une formidable victoire. Je me souviens du Nerval. Nous étions les enfants d’ouvriers. Pour nous, c’était l’enfer. Je me souviens des amours furtives sur des marches d’escalier. Je me souviens des bastons. Je me souviens. A vous, salariés de PSA !