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Google Art Project : un musée pas si ouvert

Google Art Project : un musée pas si ouvert
Quand Google offre aux 2 milliards d'internautes terriens une visite gratuite des plus grands musées du monde et l'accès à 1061 célèbres tableaux photographiés en très haute résolution, comment peut-on l'accuser d'œuvrer contre l'intérêt général ? De restreindre l'accès du grand public au patrimoine culturel ? Une telle position paraît pour le moins absurde en regard du Google Art Project sorte de Google Street View intra-musées mis en ligne la semaine dernière. Et pourtant, ces arguments sont défendus par de nombreux militants libristes, dont les contributeurs des projets Wikimédia, qui ont une tout autre idée de la notion de partage de la culture. Le projet est impressionnant. Détail de “La Nuit étoilée” de Van Gogh -- DR Google ? Depuis mercredi dernier, donc, les médias ne tarissent pas d'éloges sur le projet. Mais si la contrainte n'était que technique, elle n'aurait pas autant offusqué les défenseurs de la culture libre. Lire les réactions à cet article.

Et si Internet et le Libre réalisaient la société sans école d'Ivan Illitch ? Je suis en train de lire Une société sans école du prêtre catholique et iconoclaste Ivan Illich. Rédigé en 1971, c’est un ouvrage que je conseille à tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à la question éducative (autant dire à tout le monde). Si j’avais lu ce livre au jour de sa sortie, je me serais certainement dit que j’étais en face d’un bel utopiste, aussi brillant soit-il. En le découvrant quarante ans plus tard, à l’ère d’Internet et de tous ses possibles, je crois plutôt avoir à faire à un grand visionnaire. Voici ce qu’en dit la quatrième de couverture de mon édition de poche collection Points Essais : « L’école obligatoire, la scolarité prolongée, la course aux diplômes, autant de faux progrès qui consistent à produire des élèves dociles, prêts à consommer des programmes tout fait préparés par les autorités et à obéir aux institutions. Et page 128, il y a cette citation que je trouve absolument remarquable et qui a motivé la rédaction de ce court billet :

Wikipédia au Château de Versailles Publié le mardi 15 février 2011 L’établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles et Wikimédia France, association pour le libre partage de la connaissance, ont signé aujourd’hui un partenariat pour permettre une plus large diffusion des richesses historiques, architecturales et artistiques du château et du domaine de Versailles. La querelle des Anciens et des Modernes n’a plus lieu d’être ! Les nouvelles technologies permettent de diffuser la culture et la connaissance du patrimoine. Wikimédia France promeut en France la célèbre encyclopédie en ligne Wikipédia et les autres projets Wikimedia. Jean-Jacques Aillagon, Président de l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, déclare : « Wikipédia est une source d’information majeure sur le château de Versailles, diffusée dans le monde entier.

Google Art Project : Une petite note discordante dans un concert de louanges Google vient de sortir un énième nouveau projet : Google Art Project. Il est ainsi décrit dans cette dépêche AFP : « Google a lancé une plate-forme permettant aux amateurs d’art de se promener virtuellement dans 17 des plus grands musées du monde, dont le MoMA de New York et le Château de Versailles, grâce à sa technologie Street View, familier des utilisateurs du site de cartes Google Maps ». La présentation vidéo de Google est spectaculaire et la visite virtuelle l’est tout autant. Faites un zoom sur son visage et vous serez peut-être comme moi saisi par une certaine émotion. On a alors vu toute la presse, petit et grande, s’enthousiasmer sur ce nouveau service gratuit (cela allait sans dire avec Google). La seule question que l’on se pose éventuellement est de se demander furtivement si un tel projet peut se substituer à la visite réelle. Personne n’est donc venu apporter un seul bémol. Google Art Project : vision critique URL d’origine du document Quelle est ma crainte ? Loaded: 0%

Google Art Project : vision critique - Compteurdedit Depuis deux jours, le web (et notamment le web « culturel », mais pas seulement) s'enthousiasme pour le dernier-né des projets développés par Google, Google Art Project. Le principe est compréhensible facilement : Google Art Project, sur le modèle de Google Street View, permet de visiter virtuellement des musées en offrant aux visiteurs une vue à 360°, un déplacement dans les salles. On peut aussi zoomer sur quelques œuvres photographiées avec une très haute résolution et pouvoir en apprécier tous les détails, certainement mieux que ce qu'on pourrait faire en visitant réellement le musée. Et donc, tout le monde s'extasie devant ce nouveau projet, qui permet de se promener au musée Van Gogh d'Amsterdam, au château de Versailles, à l'Hermitage, à la National Gallery de Londres, etc. En effet c'est surprenant, intéressant, on peut s'amuser à se promener dans les musées. 1- d'une part, la qualité n'est pas toujours là. Are the images on the Art Project site copyright protected? Yes.

Avec Google Art Project, l'art s'expose à 360 degrés oogle fait entrer sa technologie Street View au musée. Street View ? C'est le nom du procédé imaginé par la compagnie de Mountain View dès 2004 pour nous repérer dans la rue. Street View associe géolocalisation et images réelles dans lesquelles on peut se déplacer sur l'écran de son ordinateur ou de son smartphone. Sur le même mode, Google ouvre les portes de dix-sept musées avec googleartproject.com, lancé la semaine passée. « Une intimité avec les œuvres »On déambule au sein de grandes galeries : le MoMa de New York, la National Gallery de Londres... « Avec un accès facile à des œuvres d'art importantes [un millier], vues d'une manière nouvelle », explique Carlo d'Asaro Bion­do, président Europe du Sud et de l'Est, Moyen-Orient et Afrique de Google. Christophe séfrin Des voitures, des tricycles et des trolleys

Ubuntu en salle des profs Depuis la rentrée, non seulement les ordinateurs de la salle des professeurs, mais aussi ceux dans nos deux salles multimédias, sont en multiboot Windows Xp / Ubuntu. Pour être honnête, bien qu'utilisateur de debian depuis bon nombre d'années, je ne pensais pas que cela réussirait à intéresser du monde vue les remarques ou commentaires dont je suis témoin, mais j'ai absolument voulu offrir l'alternative. Force est de constater que je me suis trompé dans ma prédiction : les réactions ont été diverses et parfois inattendues... Le titre est un clin d'oeil à l'un de mes collègues développeur, j'ai hésité nlongtemps avec "Linux, cet inconnu". Pour placer le contexte, cela concerne une soixantaine de machines, qui ne sont pas des bêtes de courses, dans un réseau dirigé par un serveur sous debian. J'ai pu exploiter le principe de connexion pour l'installer sous Ubuntu, et fait en sorte d'installer des solutions équivalentes sous XP et sous Ubuntu. Présentation de l'interface Logiciels classiques

Wikipédia au château de Versailles "La querelle des Anciens et des Modernes n'a plus lieu d'être", s'enthousiasme WikiMédia France. L' association qui promeut l'encyclopédie collaborative et le château ont signé un partenariat, mardi 15 février, afin d'alimenter et d'améliorer les contenus de l'information en ligne. "L'objectif est d'établir des ponts entre les équipes du château et les contributeurs de Wikipédia", résume Adrienne Alix, présidente de l'association Wikimédia France, au Monde.fr. En résidence pendant six mois, un spécialiste de Wikimédia sera chargé de coordonner le transfert d'informations scientifiques, historiques et de toute nature existant à Versailles vers Wikipédia. "Wikipédia est une source d'information majeure sur le château de Versailles, diffusée dans le monde entier. Pour les institutions, l'encyclopédie contributive constitue aussi une source de trafic de plus en plus importante : la galaxie de pages se référant au château de Versailles compte plusieurs millions de visiteurs par an.

Google Art Project: tout n’est pas rose Le dernier-né de Google permet de visiter de grands musées, grâce à la technologie utilisée dans Street View. Très bien accueilli, ce projet est pourtant critiquable pour Adrienne Alix, présidente de Wikimedia France. Google vient de sortir un énième nouveau projet : Google Art Project [en]. Il est ainsi décrit dans cette dépêche AFP : « Google a lancé une plate-forme permettant aux amateurs d’art de se promener virtuellement dans 17 des plus grands musées du monde, dont le MoMA de New York et le Château de Versailles, grâce à sa technologie Street View, familier des utilisateurs du site de cartes Google Maps. » La présentation vidéo de Google est spectaculaire et la visite virtuelle l’est tout autant. Faites un zoom sur son visage et vous serez peut-être comme moi saisi par une certaine émotion. On a alors vu toute la presse, petit et grande, s’enthousiasmer sur ce nouveau service gratuit (cela allait sans dire avec Google). Et encore un projet sympa Google Art Project : vision critique

Explore museums and great works of art in the Google Art Project One of the things I love about working at Google is that you can come up with an idea one day and the next day start getting to work to make it a reality. That's what happened with the Art Project—a new tool we're announcing today which puts more than 1,000 works of art at your fingertips, in extraordinary detail. It started when a small group of us who were passionate about art got together to think about how we might use our technology to help museums make their art more accessible—not just to regular museum-goers or those fortunate to have great galleries on their doorsteps, but to a whole new set of people who might otherwise never get to see the real thing up close. We're also lucky here to have access to technology like Picasa and App Engine and to have colleagues who love a challenge—like building brand-new technology to enable Street View to go indoors!

Le logiciel SCRATCH Présentation du logiciel Scratch est un environnement de programmation visuelle et multimédia basé sur Squeak. Le media lab du Massachussetts Institute of Technology (MIT), a mis au point un langage de programmation qui permet de créer de manière très simple des histoires interactives, des animations, des jeux, de la musique et des œuvres d’art pouvant être échangées via le web Le logiciel est utilisable dès l’école primaire. Scratch est disponible sous Windows, Mac OS X et Linux et est diffusé sous une licence libre MIT. Les utilisateurs doivent assembler des blocs qui représentent les différents commandes et actions. Le langage est axé sur l’objet. Fonctionnalités Scratch est un logiciel de programmation destiné à apprendre la programmation aux enfants à partir de 7 ans. Pour programmer dans Scratch, il suffit de suivre des procédures simples : Mettre en place un décor Prévoir des personnages Prévoir des "sprites" Utiliser les briques de commande toutes prêtes pour programmer. Liens

Les partenariats très GLAM de Wikimédia Retour sur les trois principaux partenariats établis cette année par Wikimédia. BnF / Wikisource : toutes bonnes volontés bienvenues Sur les 1416 textes libres de droit transmis à Wikisource, seuls 369 ont déjà été traités ou sont en cours de traitement par la communauté des wikisourciens. Tous les textes proviennent de la bibliothèque numérique Gallica , sous la double forme d'images issues des pages scannées et de leur retranscription automatique par un logiciel de reconnaissance optique de caractères ( OCR ). Grâce à la visibilité donnée au projet par la médiatisation du partenariat, sa présentation aux rencontres Wikimédia et les liens vers Wikisource rajoutés sur le site Gallica , les wikisourciens espèrent attirer de nouveaux contributeurs pour accélérer l'avancement du projet. British Museum / Wikipédia : tisser des liens Visite «Backstage» au British Museum -- photo Mike Peel, CC BY SA Toulouse / Wikimédia Commons : un outil de travail pour les chercheurs

Why the Google Art Project is Important -e-Literate by Beth Harris, Ph.D. and Steven Zucker, Ph.D., Deans, Art and History, Khan Academy Our schools and libraries are being radically re-imagined for the digital age, but what about our museums? The New York Public Library, for example, is bravely (and controversially) rethinking its Fifth Avenue flagship building. Google faces numerous challenges among academics; nevertheless, we should recognize that Google’s Art Project has done something extraordinary for both museums and for education. This is a really big deal. For the first time in history it is easy for non-specialists to explore and closely examine art from museums across the globe on a single website. Meanwhile, many museum professionals (Nina Simon, Nancy Proctor, Seb Chan to name just a few), have been grappling for some time with the question of the future of the museum (see AAM’s Center for the Future of the Museum). The question of conversation is key and it’s been central to Smarthistory.khanacademy.org’s pedagogy.

The Google Art Project Makes Masterpieces Accessible to All - Eliza Murphy - Technology Gone are the days of jet-setting to galleries in Manhattan, Florence, London, or Madrid. As of yesterday, all you need to become a museum maven is an Internet connection. Google Art Project, the brainchild of a small group of art-happy Google employees, brings the Street View technology of Google Earth and Google Maps inside 17 museums around the world. The Google Art Project collection, as a whole, consists of 1,000 works of art by more than 400 artists, and this is only the beginning. As I explored the project I couldn't help but recall my first college art history class, "A Survey of Art History." Thank you, Google Art Project, for saving us all from pretentious museum buffs worldwide. Now, I can stroll through the aisles of the Rijksmuseum in Amsterdam, and study the renowned use of light and shadow in Rembrandt's Night Watch on my lunch break. See for yourself. Image: Venus of Willendorf, Wikimedia Commons.

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