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Nouvelles technologies - Le documentaire est en mutation

Nouvelles technologies - Le documentaire est en mutation
Les qualificatifs ne manquent pas lorsque vient le temps de décrire la route à prendre pour l'industrie du documentaire: nébuleuse, floue, jalonnée de sables mouvants, etc. L'incertitude semble être la seule certitude. Bousculés par de nouvelles technologies qui imposent une redéfinition des paramètres de production et de distribution des oeuvres, les artisans tentent de s'adapter et d'évoluer, le plus souvent à tâtons, mais toujours avec conviction. «Après quinze ans de production, l'industrie du documentaire arrive à la fin d'un cycle, celui de la télévision. La démocratisation d'Internet et des technologies de communication a ainsi contribué à l'avènement d'une classe d'auditeurs dotés d'attentes et de besoins différents, mais aussi à l'émergence de créateurs désireux d'exploiter les possibilités offertes par ces nouveaux médias d'échange. Documentaire participatif Car rien n'est encore définitif, de l'aveu d'Hugues Sweeney: «Nous sommes en phase exploratoire. Collaborateur du Devoir

De la supériorité de l’écrit sur le web « [ Blok Not ] _.oO Kro Les chercheurs d’information, les infoboulimiques et de manière générale tous ceux qui de près ou de loin sont attirés par le savoir, la réflexion et la matière grise ont probablement été confrontés au problème de l’"absorption". Comment faire pour trouver, traiter, assimiler et classer l’information ? Idéalement, grâce à l’écrit, qui permet d’indexer, de chercher, mais aussi de s’informer et de choisir quand, comment et à quelle vitesse le faire. Quand il ne s’agit pas d’un exercice de style particulier ou d’art, l’écrit vaut mieux que la vidéo et que l’audio sur le web, voire peut-être partout. Visite chez un obsédé textuel. Pendant longtemps, l’avantage de l’écrit fut double : la mobilité et l’atemporalité. Le web a permis de voir la naissance du podcast. Alors en quoi l’écrit l’emporte-t-il encore ? Premier point de supériorité évident : la recherche. En effet, un texte écrit est déjà… écrit. Like this: J'aime chargement…

Les quotidiens US redécouvrent la photo sur le web Alors que la photographie est plutôt sous-utilisée dans les quotidiens, les voici qui redécouvrent son impact et sa richesse d’expression dans leurs sites web. De nombreux quotidiens américains viennent de passer leurs galeries photo en grand format. En tête de la tendance, le New York Times a conçu un bel écrin pour ses diaporamas — des vrais, avec bande son sur les images. Un écran s’ouvre, soit au format du navigateur, soit en plein écran, et les photos défilent sur fond noir dégagé de gimmicks graphiques. En bas, un curseur avec prévisualisation des images quand on l’effleure. Voir par exemple la natation aux JO ou la campagne d’Obama, deux diaporamas dans ce nouveau format. Tout en restant dans le format classique du blog, les photos s’élargissent aussi sur le site du Wall Street Journal, pourtant pas réputé pour son usage de la photographie. Grand format également pour le Boston Globe, qui va jusqu’à 990 pixels dans sa section bien nommée « The Big Picture« .

L’invasion des magazines photos en ligne > FredCavazza.net Décidément la presse n’en finit plus de se réinventer. Pour faire face à la baisse généralisée des ventes de papier nous assistons à la naissance d’un nouveau type de magazine en ligne : les photo-magazines. Particularité de ces sites : une ligne éditoriale orientée lifestyle et beaucoup de photos très qualitatives. Vous apprécierez les “unes” que l’on peut parcourir en mode coverflow sur la page d’accueil ainsi que l’effort notable pour proposer une mis en page agréable. Il est évident que ce type de site ne se préoccupe pas trop de l’accessibilité ou du temps de chargement mais de touye façon est-ce que les pendants “papier” de ces magazines en ligne se souciaient d’utiliser du papier recyclé ? Autre exemple avec Wonderwall publié par MSN : Là encore nous avons assez peu de texte et des photos dans tous les sens. Plus proche de chez nous, nous avons également le magazine français Ykone qui vient de voir le jour :

Le webdoc tisse sa toile La révolution sémantique sur Internet continue : voici maintenant le webdoc. Sous ce néologisme se cache un documentaire diffusé sur la Toile et travaillé avec ses outils spécifiques : interactivité et multimédia. Une révolution journalistique, sans doute aussi, mise en lumière par la 3e édition du Festival européen des 4 écrans (lire ci-contre). "Les journalistes et les photographes de presse ont pris le numérique de plein fouet et ont été les premiers à s'emparer du Web", explique Alexandre Brachet, fondateur de l'agence Upian et pionnier en la matière. Du coup, les formes d'écriture évoluent pour coller aux comportements de ces nouveaux "lecteurs". Les chaînes de télévision et les sociétés de production traditionnelles ont pris le train en marche. Cette coproduction Upian et Arte.tv a eu un budget digne d'un documentaire classique - un peu plus de 200 000 euros - et bénéficie d'une aide du Centre national de la cinématographie (CNC) de 95 000 euros.

IDFA DocLab 2009 Espritblog - Ecrire pour le Web, formation soundslides, conseil Petit tour d’horizon de trois bonnes idées de journalisme multimédia. GRAND FORMAT : Slate.fr version Big Picture Lorsque Fabrice et moi avions lancé l’ Oeil du Viseur , nous nous étions étonnés qu’aucun média français n’ait jusqu’alors repris le génial concept du Big Picture du Boston Globe. A savoir publier en ligne des photos en version XXL (990 pixels de large). Le regret. DECODEURS : du « fast checking » collaboratif Vérifier les petites phrases chocs des acteurs de la vie publique, bref faire du « fact-checking » : voici le concept de Décodeurs , blog animé par Nabil Wakim, journaliste au monde.fr. Comment ça marche ? Mise à jour du 24/11/09 . Le regret. REPORTAJE 360 : El Pais producteur multimédia El Pais Colombie , le grand quotidien espagnol le quotidien colombien a lancé tout récemment Reportaje 360, une cellule de production multimédia. Le regret. í

Webdocumentaire, le reportage à l'ère du multimédia - Culture - Les médias en ligne s'intéressent à ces nouvelles formes de réalisations multimédias qui cherchent à exploiter tous les potentiels du Net « L'humanité grossit. Vous avez décidé de mener une enquête sur l'obésité » En deux clics sur Curiosphere.tv, l'internaute se trouve propulsé dans la salle d'opération d'un hôpital de la région parisienne, où les chirurgiens discutent avant d'opérer un patient obèse. Vous pouvez alors choisir l'option « J'attends la fin pour parler avec le chirurgien » ou « Je cherche à rencontrer des malades » Dans son webdocumentaire The Big Issue, l'obésité est-elle une fatalité ? « Le Web est un lieu formidable pour diffuser de l'information. Discrète mais passionnante mutation Selon les membres du jury, sur la centaine de projets consultés, « la majorité n'était pas beaucoup plus sophistiquée que l'ennuyeux diaporama accompagné d'un son en toile de fond ». Les webdocumentaristes se tournent vers les télévisions "Industrialiser le processus" Newsletter

The Big Picture : « Les gens aiment voir des grandes images »- E Le 1er juin 2008 restera comme la date où est apparu un nouveau format de site Internet. Et un nouveau support pour le photo-journalisme. Ce jour-là, un nouveau blog ouvrait sur le site du quotidien américain The Boston Globe . Le succès est immédiat. Nous avons interrogé son auteur Alan Taylor, développeur web au The Boston Globe . The Big Picture en trois mots ? _ «Des histoires d'actualité en photographies» [«News stories in photographs» est le sous-titre du blog]. Comment est née l'idée de The Big Picture ? _ Je fais des histoires en images comme celles-ci depuis deux ans sur un site privé de partage d'images, alors j'ai une certaine pratique. (China Photos/Getty Images) Quand on tombe sur The Big Picture la première fois, on se demande pourquoi personne ne l'a fait avant. _ Je ne pense pas qu'il y ait une raison spécifique. Permettez-moi de rappeler qu'il y a d'autres belles galeries de photos sur le web depuis de nombreuses années. Des photographes préférés ? _ Oui, j'en ai eu.

L’image partagée Cf. Estelle Blaschke, “Du fonds photographique à la banque d’images. L’exploitation commerciale du visuel via la photographie : le Fonds Bettmann et Corbis”, Études photographiques, no 24, novembre 2009, p. 150-170. Paul Valéry, “La Conquête de l’ubiquité” [1928], Œuvres (éd. Une plate-forme désigne un service interactif spécialisé sur le web. J’emprunte à Matthias Bruhn l’expression d’« économie des images » (cf. Parmi les premiers sites marquants, on retiendra iFilm (hébergement de vidéos, créé en 1997) ou Ofoto (hébergement de photos, créé en 1999). Notamment Smugmug (2002), Photobucket (2003), ImageShack (2003), côté photo, ou encore Metacafe (2002), Vimeo (2004), côté vidéo. Cf. Dan Gillmor, We the Media. Cf. Cf. Piotrr [Pierre Mounier], “La révolution des amateurs-professionnels”, Homo numericus, 26 février 2005 ( Proposées par Lawrence Lessig (cf. Cf. YouTube limitait initialement le volume du téléchargement à 100 Mo par vidéo. Cf. Cf. J.

Comment se construit un web-documentaire - Media Trend Au Festival Européens des 4 Écrans (1), qui s’est tenu à Paris du 18 au 20 novembre 2009, j’ai participé à un atelier consacré aux « Coulisses de la création » d’un web-documentaire. Il était animé par Judith Rueff (2), l’une des fondatrices de l’agence multimédia Ligne 4, qui travaille à un ambitieux projet sur l’Europe. Comment se monte un tel projet? Comment passe-t-on d’une idée à un projet construit? En choisissant, comme thème, l’Europe, Judith Rueff n’a pas choisi la facilité, tant la construction européenne est considérée comme compliquée, éloignée des centres d’intérêt du public, bref peu vendable. Ce web-documentaire est basé sur l’idée de « ponts » entre pays de l’UE et pays qui n’en font pas partie Donc, première question, comment transformer un thème peu porteur en un sujet capable de capter l’attention d’un diffuseur, puisque Ligne 4 n’est, en l’occurrence, que le producteur? Arte ne veut ni d’un documentaire télé ni d’un CD-Rom Reste à convaincre le « client ». Notes

Arte : à fond dans le Web-documentaire Mercredi 27 janvier 2010 à 15h55 - par Télé 2 Semaines La chaîne franco-allemande vient de lancer une série de Web-documentaires sur l’Afrique. Quatre autres suivront avant l’été. « Arte a toujours été relativement en pointe pour la production de contenu Web » rappelait lundi dernier Emmanuel Suard, directeur adjoint des programmes, à l’occasion des vœux de la chaîne franco-allemande. Dernier exemple en date, la série Cinquante ans d’indépendance en Afrique, constituée de douze Web-documentaires sur différents pays d’Afrique, a commencé ce mois-ci sur Arte.tv Objectif : offrir un périple en douze étapes du continent noir pour faire l’ état des lieux de ces ex-colonies françaises 50 ans après leur indépendance. » Nous suivons les gens dans des endroits symboliques de leur ville, et dans leur vie quotidienne. A découvrir par la suite, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Tchad, et en juin prochain, l’Afrique du sud. Dernières news Actu

web-documentaire | La veille C mon TIC 23 nov 2008 Vous vous rappelez de ces livres où on pouvait choisir les actions du personnage : « les histoires dont vous êtes le héros » et si on ne choisissait pas les bonnes actions, on pouvait mourir et fallait tout recommencer… Oui ? ça y est, ça vous rappelle des souvenirs ? C’est le principe de certains web-documentaires : l’internaute peut agir sur ce qu’il est en train de regarder. Le web-documentaire offre un regard différent sur le monde et sur les docu en invitant les internautes à participer. Contrairement au documentaire, on joue, ici, beaucoup plus sur l’interactivité. A l’heure où la presse va de plus en plus mal, les webdocu vont permettre aux journalistes de s’exprimer autrement, de faire passer des informations autrement que par la simple écriture, en impliquant le spectateur. A lire ici , quels sont les types de web-documentaires ? qui utilisent le réseau avec la participation des internautes, comme « Madmundo » ou « JournalE » ou « Boderland » Lire la suite…

La différence entre (Web)documentaire et (Web)reportage Olivier Crou, notre blogueur En ce début d’année, le webdocumentaire est bien au coeur des préoccupations des grands médias, et l’offre s’enrichit chaque jour. Pour essayer de cerner la différence entre webdocumentaire et webreportage, il nous faut revenir au cinéma documentaire traditionnel. Dans les prochains articles, je tenterai d’analyser ce que peut le webdocumentaire par rapport au documentaire à la narration linéaire. Entre reportage et documentaire, une différence d’enjeu Dans le reportage, la problématique est posée avec des interrogations du genre : * comment ça marche ? L’ enjeu d’un reportage est donc d’expliquer un fonctionnement. Pour le documentaire, l’enjeu est davantage d’expliquer les mécanismes qui font qu’on en est arrivé là. * qu’est-ce qui fait que…? Le questionnement est plus complexe dans le cas d’un documentaire et devra également passer par des « chaînes de production » qui elles-mêmes sont faites de mini-reportages. * les intentions de l’auteur, le synopsis Notes

Le web-documentaire, raconter la réalité version multimédia | Cr Raconter la réalité Raconter la réalité avec les moyens mis à disposition par les nouvelles technologies est un privilège que peu encore ont su mettre à profit. Le web-documentaire est un genre qui n’est pas encore défini, qui est multiple et qui dépasse au niveau de la narration tous les médias précédemment utilisés. Le web-documentaire n’est qu’un moyen comme un autre pour raconter la réalité. Au fil des conquêtes technologiques l’homme peut retranscrire de plus en plus de sens. Aspects généraux Le web-documentaire puisqu’il n’est pas clairement défini est certainement un exercice né avec le web. Les principales caractéristiques identifiées pour les web- documentaires sont tout d’abord une audace dans le sujet abordé. Aspects logistiques Modèle économique De la même manière que le documentaire classique, le web-documentaire n’est pas très facile à financer. Questions techniques

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