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Plaidoyer pour l’extrémisme

Plaidoyer pour l’extrémisme
S’il y a bien une chose qui m’énerve dans les discussions que je peux avoir ou dont je suis témoin, ce sont les manœuvres d’évitement. C’est-à-dire tous les non-arguments dont le but principal et parfois inconscient est de discréditer un propos adverse sans avoir à le prendre en considération. Je pourrais écrire vingt articles sur le sujet, sur vingt techniques ninja de la mauvaise foi caractérisée, surtout que je pratique sans doute pas moins qu’un autre ces techniques tellement habituelles. Mais ce serait un peu long, presque un livre, alors pour commencer je vous propose de parler de celle-ci: l’accusation d’extrémisme. Tout argument reposant sur l’«extrémisme» est logiquement infondé. Voilà, je me suis dit que j’allais pas vous faire poireauter jusqu’au douzième paragraphe mais plutôt vous livrer d’emblée la conclusion: accuser quelqu’un d’extrémisme ça ne vaut pas tripette, et ça en dit beaucoup plus sur l’accusateur que sur l’accusé. Extrême par rapport à quoi? Related:  Coté Anarchie

Refuser le travail, c'est bien. Le dépasser, c'est mieux. Par Gérard Briche, philosophe, membre des groupes allemands Krisis et Exit !. Texte rédigé pour un débat lors de la projection du film « Attention Danger Travail » de Pierre Carles, au festival Avatarium à Saint-Etienne, le 22 novembre 2003. Avec une sympathie évidente pour ses auteurs et la dimension critique du sujet qu'ils cherchent à traiter, ce texte montre l'intérêt mais aussi les limites théoriques véritables du film quand il parle de ce qu'est le « travail » (qui sous le capitalisme n'est pas une simple activité, mais doit être considéré d'abord comme un « rapport social » spécifique à la fois au fondement et au fonctionnement du capitalisme, cf. le livre de Moishe Postone), et il nous invite tous à repenser vraiment la théorie critique du capitalisme, de manière radicale, c'est-à-dire aller voir ce que sont les racines sociales même de cette société fétichiste, pour les découvrir comme ni naturelles, ni transhistoriques, mais à abolir. Palim Psao Rêverie utopique ? - Isaak I.

Les idées fausses, ça suffit ! ATD Quart Monde vous offre un an d’abonnement à Feuille de Route, le mensuel d’actualités contre la misère. Pour bénéficier de cet abonnement d’un an, cliquez ici Commandez le livre "En finir avec les idées reçues sur les pauvres et la pauvreté" Nous vous invitons à déconstruire des préjugés et des stéréotypes répandus sur la pauvreté et les pauvres, afin que ceux-ci cessent d’être les boucs émissaires des maux de nos sociétés et qu’ils deviennent au contraire des partenaires à part entière dans la construction d’un monde plus juste. Voici quelques-unes de ces idées reçues. Travail réalisé par ATD Quart Monde et la MRIE, Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion en Rhône-Alpes. 1) Sur la pauvreté en général « Les pauvres coûtent cher à la société » Oui, et plus que l’on ne pense (et ils rapportent aussi !). 2) Sur les minima sociaux « La France distribue des minima sociaux élevés. » Faux. « Il n’y a pas assez d’argent dans les caisses pour augmenter les minima sociaux » Faux. Faux. Faux.

Nos amis et nous - Les mots sont importants (lmsi.net) Nous comptons de bons amis parmi les hommes. Nous les fuyons comme la peste, et eux tâchent de forcer notre intérêt : qui ne reconnaîtrait là la démarche même de l’amitié ? Y. Tous ces amis, ces partisans masculins de la libération des femmes, ont plusieurs points communs : Ils veulent se substituer à nous. Ils parlent effectivement à notre place. Ils approuvent la libération des femmes, et même la participation des susdites à ce projet, tant que libération et femmes les suivent et surtout ne les précèdent pas. Ils veulent imposer leur conception de la libération des femmes, qui induit la participation des hommes, et réciproquement ils veulent imposer cette participation pour contrôler le mouvement et le sens : la direction, de la libération des femmes. Aussi bienveillants soient nos amis masculins, ils ne peuvent s’empêcher de laisser poindre, à un moment ou à un autre, le bout de l’oreille. Où l’on voit qu’il y a mieux qu’un silence de femme : une parole d’homme Y. C. « Quel mouvement ? C.

LE SALAIRE DE LA PEUR De l'art du "y'a toujours plus grave" Je pars de très loin, question sexisme. Mon entourage n'a jamais vraiment eu à coeur de considérer ce problème avec le sérieux qu'il mérite. Mon ex-petit-ami était un beau condensé de ce que l'on peut voir de mieux côté essentialisme sexiste. L’exemple qui a déchainé les foules et qui a valu à nombre de féministes (françaises, en l'occurrence) de s’en prendre plein la tronche, c’est récemment la question du mademoiselle/madame sur les formulaires administratifs. - J’en ai marre de me prendre des insultes sexistes dans la tronche tout la journée- Attends, te plains pas ! - Mais c’est pas la question, évolution ou pas, il y a du sexisme sous tes yeux et tu refuses de le voir ! Alors oui, voilà. Le sexisme que l’on peut observer chez un mari qui bat sa femme ne vient pas de nulle part. Ah oui, parce que le «c’est pire ailleurs» ne marche pas non plus. Il n'y a pas d'actes sexiste qui soient plus petits que les autres.

La non-mixité : une nécessité politique - Les mots sont importants (lmsi.net) La ségrégation, c’est-à-dire la séparation imposée, l’accès réservé à certaines places ou certains espaces sociaux, est une des principales formes que prend la domination – que ce soit la domination des riches sur les pauvres, celle des hommes sur les femmes ou celle des blancs sur les non-blancs. Mais ce n’est pas la seule : de nombreux mécanismes de domination perdurent au sein même des espaces sociaux mixtes, malgré la mixité, voire parfois grâce à elle. C’est ce que montre Christine Delphy dans le texte qui suit : la mixité n’est pas en elle-même un bien qu’il faudrait opposer sans discernement à une non-mixité forcément « enfermante » et « étouffante » ; la non-mixité n’est en fait oppressante que lorsqu’elle est subie, au même titre que peut être oppressante une mixité ou une proximité subie. Je voudrais parler ici des différents sens de la mixité, en particulier mais pas exclusivement de la mixité entre les sexes, et de la non-mixité. La non-mixité subie La mixité sans l’égalité

Skinhead situationniste 1 - Le Skinhead situationniste est un(e) Skinhead qui pratique la construction de situations, c'est-à-dire la construction concrète d'ambiances momentanées de la vie et leur transformation en une qualité passionnelle supérieure sur le principe d'une révolution permanente de la vie quotidienne à laquelle participent pleins d'autres principes évoqués ci-après, principes qui ne sont plutôt qu'une somme de constatations liées à l'étude du Skinhead situationniste dans son milieu naturel. Tout Skinhead peut être, s'il s'en rend compte en lisant ceci, un situationniste. Tout situationniste peut devenir Skinhead pour les mêmes raisons mais pas du jour au lendemain car il faut pas abuser, Rome ne s'est pas construite en un jour même si tous les chemins y mènent. Dans les deux cas, une intense curiosité culturelle est de mise, curiosité qui se doit d'être portée par un sentiment d'osmose quasi orgasmique, effet que connaissent bien les Skinheads situationnistes pour écouter du Skinhead Reggae.

Militer, ce n’est pas sale « Je ne suis pas féministe, mais… » Vous l’avez déjà entendue quelque part: elle met le doigt sur une inégalité de genres flagrante, elle exprime une critique par rapport à ce qu’elle considère comme une injustice sexiste. Oui, mais elle commence par s’excuser platement, par se disculper d’une horrible tare: « je ne suis pas féministe, mais… » Je ne suis pas féministe, je suis pour l'égalité. C’est quand même drôle que pour faire une faire une remarque qui relève du féminisme, il faille préciser qu’on n’est pas féministe. Encore qu’on peut apparemment se permettre, en société, de se prononcer pour l’égalité des hommes et des femmes. Qu’a-t-on fait au féminisme? Cette distance par rapport au féminisme est assez proche de la végéphobie. Ainsi, le végane est maladif, rachitique, anormalement émotif, si c’est un homme il est efféminé, si c’est une femme elle est hystérique à outrance. La féministe, elle, souffre de problèmes sexuels, ou affectifs. Je veux bien qu’on m’insulte.

Féminisation de la langue: quelques réflexions théoriques et pratiques | Genre ! Les personnes lisant régulièrement ce blog auront sûrement remarqué que j’essaie au maximum d’éviter d’employer le masculin universel (j’explique ci-dessous ce que j’entends par là). Je voudrais tenter d’expliquer pourquoi (c’est le côté théorique) et surtout comment, par quelques réflexions liées à mon parcours sur cette question et à ma pratique comme féministe, blogueuse, mais aussi comme prof de français langue étrangère. Cette pratique est en évolution constante. Alors que j’étais d’abord extrêmement réticente, je me suis habituée à ces graphies à force de lectures et d’échanges militants, et j’aurais du mal aujourd’hui à faire marche arrière. Ces théories et pratiques rencontrent énormément de résistances. J’ai bien conscience que traiter ce genre de sujet va m’attirer plein de remarques sympathiques en commentaire. Une dernière remarque avant de commencer, à propos du titre: le terme de « féminisation » pour désigner ces pratiques n’est pas forcément adapté. Problèmes rencontrés

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