"Lorànt Deutsch a une vision quasi-maurrassienne de l’histoire" Lorànt Deutsch est de retour: trois ans après le phénoménal succès de «Métronome», son histoire de Paris vendue à plus de deux millions d’exemplaires, le comédien publie «Hexagone» (Michel Lafon). Et de nouveau, il s’attire les critiques de plusieurs historiens, comme Christophe Naudin, qui lui reproche notamment sa vision ultra-droitière de la bataille de Poitiers. Le combat de Christophe Naudin, que Deutsch traite pour sa part de «militant d’extrême-gauche», ne date pas d’hier: avec William Blanc et Aurore Chéry, il a cosigné au printemps dernier «les Historiens de garde» (Inculte), pour dénoncer la résurgence d’une histoire de France construite sur des inexactitudes et des partis-pris idéologiques afin de promouvoir un roman national discutable. On en a donc discuté avec lui. Christophe Naudin Lorànt Deutsch défend une vision quasi-maurrassienne de l’Histoire, le grand homme au-dessus des autres qui sauve le bas peuple. L’argument du «manque de recul» est un faux prétexte !
la montée des totalitarismes en Europe après la première guerre mondiale | Cahiers d'histoire géo Quelles comparaisons peut-on faire entre le stalinisme, le fascisme et le nazisme ? « Les pavillons des trois régimes totalitaires lors de l’Exposition universelle de Paris (1937)- Si ces régimes totalitaires -vocabulaire : « système politique reposant sur un parti unique et dans lequel l’État cherche à contrôler l’ensemble des activités publiques et privées » se sont épanouis sur le même terreau de la première guerre mondiale et des crises qu’elle engendre dans les années 1920 et 1930, ils présentent des différences fondamentales : par exemple, Staline se revendique du communisme, qui existait avant lui et qui existera après lui. En Italie et en Allemagne, Mussolini et Hitler construisent de toute pièce des idéologies et des régimes nouveaux, fondés sur le même rejet de l’héritage des « Lumières ». A La première guerre mondiale, matrice des totalitarismes ? 1. 2. 3. 4. C’est parce que la société allemande a été rendue brutale par la guerre qu’elle a accepté le nazisme. 1. 2. 1. 2. 1.
From Manly to Sexy: The History of the High Heel Cross-posted at The Huffington Post. Why do women wear high heels? Because men did. Men were the first sex to don the shoe. Women started wearing heels as a way of trying to appropriate masculine power. In the 1630s you had women cutting their hair, adding epaulettes to their outfits…They would smoke pipes, they would wear hats that were very masculine. The lower classes also began to wear high heels, as fashions typically filter down from elite. How did the elite respond to imitation from “lesser” people: women and workers? This is a beautiful illustration of Pierre Bourdieu’s theory of class distinction. Eventually men quit wearing heels because their association with women tainted their power as a status symbol for men. What brought heels back for women?
Si vous n'avez rien compris au débat sur la compétitivité Rapport Gallois, crédit d'impôts, fiscalité, rigueur, trajectoire des finances publiques… depuis la rentrée, pas un jour sans que l'actualité française ne soit dominée par des questions économiques et fiscales. Et il n'est pas toujours aisé de tout comprendre des débats en cours. Quelques clés pour y parvenir. 1/ Quel est le problème avec la compétitivité française ? La "compétitivité" est une notion large, pour ne pas dire floue, qui désigne la capacité de la France et de ses entreprises à affronter la concurrence. Or la France n'est pas au mieux dans ces indicateurs : si sa productivité horaire est plutôt très bonne, elle tend à ralentir sa progression. Le rapport Gallois se concentre en fait sur un aspect de la compétitivité française : celui de son industrie. >> Lire : "Depuis vingt ans, la France diminue les charges des entreprises" >> Lire : "Pour une vision élargie de la compétitivité" >> Lire : "Coût du travail : les raisons de la discorde"
L’Evangile selon Mandela, par Alain Gresh « Un héros de notre temps », titre un hors-série de Courrier international (juin-août 2010). « Il a changé l’histoire », surenchérit Le Nouvel Observateur (27 mai 2010). Accompagnées du portrait d’un Nelson Mandela souriant, ces deux couvertures témoignent d’une adoration consensuelle, dont le film Invictus du réalisateur Clint Eastwood a constitué l’apothéose. Avec la Coupe du monde de football, la planète entière communie dans le culte du prophète visionnaire rejetant la violence, qui a guidé son peuple vers une terre promise où vivent en harmonie Noirs, métis et Blancs. Le bagne de Robben Island, où celui que ses camarades appelaient Madiba fut enfermé de longues années — et lieu de pèlerinage obligé pour les hôtes étrangers —, rappelle un « avant » un peu flou, ce temps de l’apartheid honni qui ne pouvait que susciter une condamnation universelle, et en premier lieu celle des démocraties occidentales. Le Christ est mort sur la croix, il y a quelque deux mille ans.
Histoire Mondiale LGBT mais pas trop, tenue correcte exigée - Miss Koala tient un blog... Comme vous le savez peut-être il y a une manifestation pour l'égalité des droits le 16 décembre. Dès l'annonce de l'évènement des messages ont commencé à apparaître pour dire comment s'habiller. Il faudrait donner une belle image toute lisse d'individus tout ce qu'il y a de plus hétéro-normés. Un défenseur du "tenue correcte exigée" : « Que vous ayez des sexualités et des styles personnels et originaux vous en avez bien sûr le droit mais vous ne pouvez pas nier que les médias reprendront forcément, comme au moment des Gayprides parisiennes, les images des trans etc et que ça apportera forcément de l'eau au moulin des antis. » Ainsi, les trans apportent de l'eau au moulin des antis ? J'ai essayé de critiquer cette volonté d'hétéro-normalisation des LGBT, d'en discuter sans trop m'énerver, j'ai espéré mais quand on m'a insultée d'hétérophobe j'ai compris qu'au final ce serait impossible. Hétérophobe ? Qu'est-ce que l'hétérophobie ? Pourquoi c'est stupide de parler d'hétérophobie ?
« ISLAMOPHOBIE » : le mot qui gêne L’éditocratie n’aime pas être confrontée à l’islamophobie ambiante : elle a donc entrepris de réécrire l’histoire de ce mot. En 2003, l’éditocrate Caroline Fourest explique – sans toutefois produire à l’appui de cette assertion la moindre citation précise – que « le mot “islamophobie“ a été pour la première fois utilisé en 1979, par les mollahs iraniens qui souhaitaient faire passer les femmes qui refusaient de porter le voile pour de “mauvaises musulmanes“ ». Deux ans plus tard, elle dénonce, dans un burlesque essai (qui lui vaudra d’être distinguée par très chiraquien Jean-Louis Debré), le « piège du mot “islamophobie“ », qui a (cette fois-ci) été fabriqué, explique-t-elle, par « certains groupes islamistes anglais » soucieux de se poser en « victimes » pour mieux faire taire « les critiques contre l’islam » - et qui seraient soutenus dans l’installation de ce « piège sémantique » par « le Parlement musulman de Grande-Bretagne, l’organe représentatif des musulmans anglais ».
archeologie Archéologie - Histoire - L'archéologie est aujourd'hui une science reconnue avec ses professionnels, ses techniques, ses méthodes et ces bénévoles qui, dans un strict respect du site et de ce qu'il contient, mettent à jour une part de notre passé. Mais l'archéologie a longtemps été l'objet de la convoitise des hommes, le moyen de valoriser sa propre personne sans méthodes adaptées, sans considération parfois pour le site fouillé. Pompéï Cette découverte fabuleuse va susciter dans toute l'Europe un goût très prononcé pour l'Antiquité, que l'on redécouvre encore, mais ici par le biais d'une terre qui offre une partie préservée de la société romaine dans laquelle la vie s'est brusquement arrêté un jour de 79 avant JC. Herculanum Le peintre Pannini représente ici des "Galeries de vues de la Rome antique" en 1758 où se succèdent des morceaux de marbres et des toiles soulignant l'omniprésence de Rome sous les Césars à travers des ruines ou des édifices symboles tel le Panthéon. Olympie Delphes
Barbie à l’Assemblée Nationale « Le mauvais genre Jean Député porte bien ses 42 ans, dont dix passés sur les bancs de l’Assemblée. Crinière abondante et très brune (il avoue se teindre pour masquer les cheveux blancs), silhouette fine et sportive, il porte ce matin un costume bleu marine à fines rayures crème, bien taillé, une cravate de couleur vive, des mocassins discrets. Un style classique mais d’un bon goût certain. Père de deux enfants, de 13 et 16 ans, il raconte les appeler tous les jours : “ils sont ma force, mon énergie, ma fierté”, confie-t-il. Il reste très proche d’eux, malgré son divorce et les tensions incessantes avec le nouveau mari de Laetitia, son ancienne compagne.Sur les marchés de sa circonscription, dans sa permanence, en réunion de section socialiste ou en commission des lois à l’Assemblée, Jean demeure fidèle à lui-même : discret, doux, chaleureux. A l’écoute de chacun, électeurs, collègues, attachés parlementaires. Quelque chose vous choque ? 1) L’infériorisation : “vous êtes bien mignonnes” ! Sois belle…