Pérou : moratoire de 10 ans sur l’importation de semences OGM - Agriculture Une loi instaurant un moratoire de dix ans sur l’introduction au Pérou de semences OGM pour l’agriculture ou l’élevage est entrée en vigueur mercredi. Cette règle prévoit des mécanismes de contrôle et des sanctions relatives à l’interdiction d’entrée dans le pays d’organismes génétiquement modifiés. « Cela confirme l’importance que le gouvernement accorde à la biodiversité, aux cultures indigènes et aux paysans au Pérou », a déclaré le ministre de l’Environnement Manuel Pulgar Vidal. « Nous devons renforcer les mécanismes de contrôle, notamment douaniers », a-t-il relevé, soulignant que le règlement définit les infractions et impose des pénalités importantes. Les amendes peuvent aller jusqu’à 14 millions de dollars et impliquent la confiscation temporaire ou permanente, voire la destruction des produits. 160 millions d’hectares dans le monde Des chiffres à prendre avec précaution observent les Amis de la terre Europe, « les données utilisées dans le rapport de l’ISAAA ne sont pas claires.
Les OGM des poisons ? L’étude de Séralini est clownesque ! | Rue89 Planète Près de deux mois après la parution de l’article de Gilles-Eric Séralini portant sur la toxicité supposée d’un OGM – ou plus exactement une PGM, plante génétiquement modifiée – dans la revue Food and Chemical Toxicology, il est possible de tirer un premier bilan de tout ce qui a été écrit à ce propos. C’est donc une sorte d’étude bibliographique qui est proposée dans cet article, avec toutes les références permettant au lecteur de se documenter plus en amont s’il le désire. Nous ne reviendrons pas ici sur la forme prise par la publication et sa publicité, qui ont été un vrai déni de science. Les auteurs se sont en effet arrangés pour éviter toute critique de l’article avant que les images, choquantes, et les raccourcis journalistiques de certains médias, hasardeux, ne suscitent l’effroi populaire et annihilent ainsi tout débat serein. Mais faisons fi de tout cela pour nous intéresser au fond de cette publication, la seule chose qui importe sur le plan scientifique. L’article P.
{sciences²} Livre Cnrs Du peuple, la justice est lente, Elle est lente, mais elle vient !, dit la chanson (1). La réponse du CNRS à Claude Allègre est du même acabit. Elle est venue… un an après. Sous la forme d’un pavé collectif - signé de 120 scientifiques - titré sans aucune volonté polémique : «Le climat à découvert. Outils et méthodes en recherche climatique.» Hier matin, au siège du navire amiral de la science française, le Président du CNRS, Alain Fuchs, se déclarait «très content» de tenir cet ouvrage en main. Bref, la présentation officielle de ce livre a failli tourner au grand comique, avec concours de chochoterries pour ne pas nommer l’ancien ministre Claude Allègre et Vincent Courtillot, l’ex-directeur de l’Institut de physique du Globe de Paris. En avril 2010, Alain Fuchs prend deux décisions. Cet audit, conduit par Catherine Jeandel et Remy Mossery s’est appuyé sur l’expertise du Comité, Pour mémoire, parmi les notes du blog consacrées à cette affaire :
140 chercheurs défendent Séralini et souhaitent que les risques liés aux technologies soient pris au sérieux#xtor=ES-6#xtor=ES-6#xtor=ES-6 "Il serait bien plus efficace de mettre en œuvre des recherches sur les risques sanitaires et environnementaux des OGM et des pesticides, d'améliorer les protocoles toxicologiques utilisés pour leur mise sur le marché et de financer une diversité de chercheurs dans ce domaine que de créer des affrontements entre deux camps nourris de préjugés et d'idéologies", écrivent 140 scientifiques dans une lettre ouverte publiée le 14 novembre sur le Monde.fr. Depuis la présentation, mi septembre, de l'étude du professeur Séralini sur la toxicité d'un maïs OGM et de son pesticide associé, le Round up, le débat fait rage au sein de la communauté scientifique. Ces 140 chercheurs du CNRS, du Cirad, de l'Inra, de l'IRD etc. remettent en cause la déontologie scientifique de ceux qui ont critiqué l'étude Séralini : "Disqualifier le protocole suivi dans le cadre de cette étude revient à disqualifier du même coup les données ayant fondé les décisions d'acceptation des OGM par les experts.
Pas de risque sanitaire avec les OGM autorisés en Europe À Parme L'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa), qui fête cette semaine ses 10 ans, a été créée en 2002, au lendemain de la crise de la vache folle, pour mettre la science au cœur de l'évaluation des aliments consommés dans l'Union européenne par les hommes ou les animaux d'élevage. Basée à Parme, l'Efsa est pourtant critiquée, notamment par certaines ONG, pour son «manque d'impartialité», son «opacité» ou ses «lacunes», en particulier depuis la publication, il y a deux mois, de la fameuse étude Séralini sur les OGM. LE FIGARO. - Le Pr Séralini, auteur de l'étude controversée sur la dangerosité du maïs transgénique NK603, qui a fait sensation, accuse l'Efsa de cacher des données. Catherine GESLAIN-LANÉELLE. - Nous ne cachons rien. Pourquoi l'Efsa n'impose-t-elle pas des études à long terme sur les OGM? De telles études ont déjà été menées, certes pas sur le maïs NK603, mais sur d'autres plantes transgéniques, et aucune n'a montré un risque sanitaire. » Qu'est-ce qu'un OGM?
Les leçons de la catastrophe « Il faut fonder le concept de progrès sur l’idée de catastrophe. Que les choses continuent comme avant, voilà la catastrophe ». Walter Benjamin, Charles Baudelaire, Paris, Payot, 1982, p. 342. Les catastrophes qui s’enchaînent engendrent curieusement de grandes espérances. Peu après le désastre de Fukushima, Le Monde publiait une série d’articles aux titres bien sombres mais qui témoignaient en fait d’un optimisme à la fois naïf et paradoxal [1]. D’où nous vient cet optimisme ? Car depuis les années 1980, dans la théorie sociale, la catastrophe technologique est devenue emblématique ou précurseur d’une immense rupture historique. C’est ce mouvement qu’a théorisé Ulrich Beck en 1986. Modernité et modernité réflexive [4] Si ce récit a connu un succès immense, bien au delà des sciences sociales, c’est que son efficacité rhétorique invitait à refonder le politique. Un quart de siècle a passé. Nous n’avons jamais été modernes… mais nous l’avions toujours su ! Un avatar écologisé du progrès
Science et conscience Le Monde.fr | • Mis à jour le Abonnez-vousà partir de 1 € Réagir Classer Partager facebook twitter google + linkedin pinterest fermer Devant l'incroyable levée de boucliers suscitée par la publication de Gilles-Eric Séralini et de son équipe dans le journal Food and Chemical Toxicology, nous, membres de la communauté scientifique, tenons à affirmer les points suivants. D'une part, les scientifiques qui se sont exprimés sur ce sujet l'ont fait en leur nom propre et ne peuvent prétendre représenter la communauté scientifique dans son ensemble. D'autre part, le protocole suivi dans cette étude présente des défauts qui font débat au sein de la communauté scientifique. Nous sommes profondément choqués de l'image de notre communauté que cette polémique donne aux citoyens.
Les OGM, autour de l’affaire Séralini Avec : Frédéric Jacquemart, membre du Haut conseil sur les biotechnologies ; Christophe Noisette, d’Inf'OGM, veille citoyenne sur les OGM ; Yves Bertheau, directeur de recherche à l'Inra de Versailles et coordinateur du programme européen CoExtra et Chantal Gascuel, agricultrice. Jacquemart, F., "Expertise des OGM : l'évaluation tourne le dos à la science", édition Inf'OGM, octobre 2012, A4, 60 pages, 6 euros ETC Group : Le gouvernement mexicain s'apprête à autoriser la plantation massive de maïs transgénique (communiqué en anglais) Exceptionnellement il n’y a pas de revue cette semaine, mais vous pouvez toujours suivre l'actualité environnementale sur le site suivant :
J'ai travaillé à Tchernobyl et à Mururoa OGM : 130 ONG soutiennent Séralini Suite à la publication de l'étude toxicologique à long terme par l'équipe du professeur Gilles-Eric Séralini, 130 organisations de la société civile ont signé un appel commun dans lequel elles exigent la transparence et réclament la suspension provisoire des autorisations du Maïs NK603 et du Roundup. OGM, le moment de vérité : découvrez comment s'est déroulé l'étude Séralini conduite de manière secrète et dévoilée le 19 septembre 2012 WWF France, Greenpeace, Générations Futures, le Réseau Environnement Santé, ATTAC, CAP21, le collectif Roosevelt 2012, la Confédération Paysanne,... pour n'en citer que quelques unes, ont ainsi signé et remis cet appel le 3 octobre aux autorités publiques compétentes (Premier ministre, Ministres de la recherche, de la santé, de l'agriculture et de l'environnement...), afin "de prendre les mesures de précaution nécessaires dans l'intérêt général". Mathilde Emery
Faut-il considérer les OGM comme des poisons ? - Sciences Peekaboo - Rat sortant de son nid de laine Pockafwye © Via Flickr - CC Le 19 septembre 2012, Gilles-Eric Séralini et son équipe publient un article dans la revue Food and Chemical Toxicology montrant que des rats soumis, pendant toute leur vie, c’est à dire deux ans, à un régime alimentaire comprenant des OGM et de l’herbicide Round Up ont développé des tumeurs spectaculaires. Le même jour, l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur met ce sujet en couverture sous le titre : « Oui, les OGM sont des poisons ». Une campagne de communication sans précédent se déclenche alors avec la publication, le 26 septembre, du livre de Gilles-Eric Séralini sous le titre « Tous cobayes, OGM pesticides, produits chimiques » chez Flammarion. Le même jour, sort au cinéma un documentaire de Jean-Paul Jaud intitulé « Tous Cobayes » qui sera diffusé sur France 5 le 16 octobre. Cap21photo © via Filckr CC Questions : Que reste-t-il du titre provocateur du Nouvel Observateur : « Oui les OGM sont des poisons ? Invités :
Le Japon nucléaire ou l’hubris puni, par Gavan McCormack Mars 2011 devrait marquer dans l’histoire japonaise une rupture comparable à celle d’août 1945, signant la mort d’un modèle particulier d’organisation de l’Etat et de l’économie. En août 1945, les champignons atomiques qui avaient éclaté dans le ciel de Hiroshima et de Nagasaki avaient sonné le glas de la guerre dans laquelle les jeunes officiers de l’armée du Kwantung avaient entraîné le Japon quinze ans auparavant. De la même manière, la crainte d’une nouvelle apocalypse nucléaire née du chaos engendré par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011 devrait marquer une rupture avec les choix opérés année après année par l’oligarchie aux affaires depuis l’immédiat après-guerre et dont l’Etat nucléaire est l’œuvre. A la différence du désastre de 1945, aux causes purement humaines, celui de 2011 a pour origine des phénomènes naturels mais largement aggravés par les décisions des hommes. Le pays maîtrise la chaîne complète de combustion nucléaire. Un mémorial aux désastres