Internet, ça change la vie ! Tant pis pour les élites Tribune Un des problèmes majeurs qu’on rencontre, quand on essaie de comprendre l’impact d’Internet dans nos sociétés, c’est de prendre le recul nécessaire : il est si difficile d’imaginer notre vie sans lui qu’on n’arrive pas à voir ce qu’il change. Il nous manque la possibilité de comparer notre monde à un monde sans réseau informatique global pour appréhender vraiment tout ce qu’il a changé et tout ce qu’il changera. Il est plus facile – du coup – de tenter l’exercice de l’allégorie. Il était une fois Imaginons quelque chose de vraiment très improbable : les Mayas se sont plantés et la fin du monde n’est pas pour dans un mois. Imaginons que, du coup, notre technologie continue d’évoluer et que d’ici une dizaine d’années, un groupe de hackers invente dans son coin une imprimante 3D capable de reproduire à peu près n’importe quoi, au niveau moléculaire. Au tout début, les fichiers sont rares. Une nouvelle économie Peu à peu, une nouvelle économie se met en place. Un monde nouveau Déclencheur
The power of community marketplaces - the case of p2p travel Would you let a stranger sleep in your home? Surely most people’s answer to this question would be no. With the power of “reputation capital”, peer-to. peer (p2p) community marketplaces are revolutionising the way its members enjoy unique travel experiences and make new connections online and offline. Back in 2007, two friends and I were planning a short holiday in Pamplona (northern Spain) to attend the famous San Fermín festival. It was a last minute decision and after trying many hotels and hostels we were unable to make a reservation, as they were all fully booked for those dates. We were on the verge of cancelling our trip, but I then checked loquo (Spanish site similar to craigslist or olx) and luckily we found someone who had a spare room available for rent. Before our arrival, we knew nothing about the person who was about to host us – we had no references from other people, no reviews from previous guests and no agency in between to make the transaction seem more trustworthy.
Austérité en Europe : Madrid mène la révolte | Rue89 Eco Le 14 novembre aurait pu être la journée d’un soulèvement syndical et populaire de l’Europe, en soutien de ses pays du Sud les plus affectés par la crise. En France, les cortèges n’étaient pas très fournis, mais très encartés. Manifestations monstres et troublées en Espagne, grève générale au Portugal, quelques blessés en Italie, calme relatif en Grèce. De cette journée de mobilisation contre les politiques d’austérité, on retiendra l’annonce que la croissance dans la zone euro devrait stagner (0,1%) en 2013. Récit d’une « journée européenne d’action et de solidarité » contre les politiques d’austérité. 18h50. 18h20. Violences entre policiers et manifestants en Espagne 18 heures. « La grève est inutile, parce qu’on a passé la journée à discuter des chiffres et de la violence, sans dédier une minute au pourquoi de la manifestation ni aux solutions » 17h10. 17 heures. 16h50. 16 heures. 15h20. Sur cette vidéo, des manifestants crient « Assassins, assassins ! Sur celle-ci, un homme raconte :
“La Co-Révolution est en marche… et elle est globale” Anne-Sophie Novel et Stéphane Riot, auteurs de Vive la Co-Révolution ! et membres de OuiShare sont en tournée sur les routes de France pour transmettre le virus du collaboratif. Nous les avons interrogé pour savoir si la « révolution collaborative » est effectivement en marche… Quel était l’objectif du livre ? Anne-Sophie Novel : Il s’agissait de faire le point entre de nombreuses observations effectuées depuis 2009 : en tant que blogueuse et ecolo-geek, je sens les interdépendances avec les écosystèmes vivants et numériques qui m’entourent. Partout je vois les dynamiques collaboratives se mettent en oeuvre. Qu’est ce que le « co » ? Anne-Sophie : C’est tout cela à la fois ! Certains sont plus au fait de cette tendance, plus concernés, mais ceux qui le sont moins restent également prédisposés à ces nouvelles logiques. Pourquoi la Co-« Révolution » ? Anne-Sophie : Ce n’est pas tant un choix médiatique que celui d’un terme englobant. Alors… let’s co ! Crédit illustration: xtof
SOCIAL • L'austérité pousse les Européens dans la rue Des centaines de milliers de personnes ont participé aux manifestations organisées dans toute l’Europe par la Confédération européenne des syndicats pour protester contre les politiques de rigueur. Pour la presse européenne, cette fatigue vis-à-vis de l’austérité remet en question la manière dont l’assainissement budgétaire est mené. presseurop.eu 15 novembre 2012 | Partager : Alors que les transports étaient paralysés dans plusieurs pays par des mouvements de grève, des affrontements ont eu lieu en Espagne, au Portugal et en Italie entre manifestants et forces de l’ordre. Pour El País, qui titre sur "les centaines de milliers de personnes” qui “exigent dans la rue que [le Premier ministre Mariano] Rajoy rectifie sa politique”, celle d’hier est une "protestation paneuropéenne […] contre le diktat de l'austérité" : "Dans plusieurs pays, on a assisté à des manifestations et des démonstrations, renforcées par des grèves partielles en Italie et en Grèce.
L'économie de la multitude ParisTech Review – Dans L’Âge de la multitude (Armand Colin, mai 2012), vous affirmez que la révolution numérique a déjà eu lieu, mais que la numérisation du monde économique et social continue, avec la diffusion de nouveaux modèles économiques et industriels. Les plateformes, véritables infrastructures du monde de demain, sont parfois aussi puissantes que les Etats, mais elles sont elles-mêmes tributaires de leurs échanges avec la multitude, qui est au centre du jeu. Qu’appelez-vous « la multitude » ? Henri Verdier – Nous avons repris ce concept à une tradition philosophique ouverte par Antonio Negri et Michael Hardt, reprise et développée en France par Yann Moulier-Boutang. Pour ces auteurs, la multitude succède au prolétariat. Nicolas Colin – Ce concept qui décrit parfaitement le nouveau monde social a un autre avantage : il nous permet de pallier les difficultés de traduction de ce que les Américains désignent par « People ». Est-ce du revenu libéré, ou de la destruction de valeur ?
La grève générale du 14 novembre dans le sud de l’Europe Cet article fait partie de notre dossier spécial Europe en Crise [fr]. En ce 14 novembre 2012 s'est déroulée la première grève générale européenne, réunissant tous les pays du sud de l'Europe, les plus affectés par les politiques d'austérité et la crise financière.Les organisations de travailleurs en Espagne et au Portugal ont annoncé des grèves générales, pendant qu'en Grèce et en Italie des arrêts de travail ont été planifiés durant toute la journée. (Dans les jours précédents, les visites des plus hautes autorités européennes et des dirigeants, dont Angela Merkel, ont été accueillies sous les sifflets et les huées de la rue dans tout le sud de l'Europe). Sur Twitter, une série de hashtags a été créée. En Espagne, au Portugal, et en Grève on a utilisé #14N, en Italie #14Nit et en Catalogne #14NBcn et #14NCat. D'autres événements solidaires de la grève se sont déroulés dans tout le reste de l'Europe- comme on peut le voir sur la carte de la Confédération européenne des Syndicats [fr].
Comment les contenus générés par les utilisateurs menacent-ils le capitalisme La lecture de la semaine prolonge le texte d’il y a 15 jours, qui tentait de comprendre pourquoi Facebook était valorisé à 100 milliards de dollars. On se souvient que la réponse était que la valeur : c’est nous, les utilisateurs ! Le texte d’aujourd’hui est un entretien donné à Al-Jazeera par Michel Bauwens (Wikipédia, @mbauwens), le fondateur de la Peer-to-peer Fundation, qui cherche à analyser les effets à long terme de contenus générés par les utilisateurs sur le capitalisme. « Ce qui est important, explique Bauwens, c’est que Facebook n’est pas un phénomène isolé, mais participe à une tendance plus lourde de notre société : une croissance exponentielle de la valeur d’usage produite par le public. Image : Typography Power par Charis Tsevis. Les marchés peuvent être définis comme une manière de répartir des ressources rares. D’où une série de questions qu’il pose : Si les travailleurs perçoivent de moins en moins de revenus, qui achètera les biens vendus par les entreprises ?
Le Nobel pour l'Europe est-il "illégal" ? Une ONG le pense Dans une lettre ouverte à la Fondation Nobel en Suède, l'organisation a demandé à ce que la récompense (8 millions de couronnes suédoises, soit 932 000 euros) ne soit pas versée, une exigence immédiatement rejetée par le comité norvégien qui décerne le prix. "Il est clair que l'Union européenne (...) n'est pas un de ces 'champions de la paix' qu'Alfred Nobel avait en tête et décrit dans son testament", a fait valoir le Bureau international de la paix (BIP). Dans ce testament, l'industriel et philanthrope suédois mort en 1896 estimait que le prix devait récompenser "celui qui aura agi le plus ou le mieux pour la fraternisation des peuples, l'abolition ou la réduction des armées permanentes ainsi que pour la formation et la diffusion de congrès de la paix". "Ce point de vue a déjà été présenté à plusieurs reprises, il est bien connu et il n'aura pas d'impact sur l'évolution du prix", a déclaré Geir Lundestad, secrétaire du comité Nobel. Belga
The $100bn Facebook question: Will capitalism survive 'value abundance'? Chiang Mai, Thailand - Does Facebook exploit its users? And where is the $100bn in the company's estimated value coming from? This is not a new debate. It resurfaces regularly in the blogosphere and academic circles, ever since Tiziana Terranova coined the term "Free Labour" to indicate a new form of capitalist exploitation of unpaid labour - firstly referring to the viewers of classic broadcast media, and now to the new generation of social media participants on sites such as Facebook. The argument can be summarised very succinctly by the catch phrase: "If it's free, then you are the product being sold." This term was recently relaunched in an article by University of Essex academics Christopher Land and Steffen Böhm, entitled "They are exploiting us! This line of argument is misleading, however, because it conflates two types of value creation that were already recognised as distinct by 18th century political economists. Engineering scarcity But this is no longer happening.
Austérité en Europe : l’urgence de se donner du temps | Chez Sylvain Gouz Mais quand donc les institutions européennes (Commission européenne et chefs d’Etat ou de gouvernement, qui se réunissent ces tout prochains jours en Conseil) vont-elles reconnaître ce qui est aujourd’hui un secret de Polichinelle : l’Europe se condamne à la récession généralisée, à une sorte d’auto-mutilation, si elle ne bouscule pas le calendrier dit du retour aux équilibres budgétaires dans tous les pays qui la composent ? Tout le monde le sait dans le petit monde des gouvernants et de la finance : à vouloir rétablir les équilibres budgétaires à marche forcée, les pays européens s’enfonceront dans la crise. Tout le monde le sait et bien peu osent le dire à haute voix. Quelques hiérarques socialistes français s’y sont risqués tel Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, qui, à la mi-octobre, soulignait le « côté absurde » de l’objectif de retour à ce fameux chiffre de 3% de déficit pour la France en 2013. 3% : objectif maintenu, mais... Allemagne : alerte sur la croissance
Watching Open Source Destroy Capitalism | The Blog of J.D. Moyer Theft, or post-capitalism? About twenty years ago one of my college housemates, Jerry, had an idea. “What if you could send music over the internet?” This was the age of 2400 baud modems that made crazy high pitched noised while they tried to connect to the internet. My 20 megabyte external hard drive for my MacPlus computer had set my parents back about five hundred bucks. High quality digital audio files were about the same size as they are now (about ten megabytes per minute of audio). So I forgive myself for my lack of vision at the time. Jerry persisted. Jerry didn’t go on to invent Napster, but he was absolutely right. Jerry saw it coming early on, but I actually lived through it. Selling music digitally turned out to be more profitable, because production costs were so low. Recently, we’ve seen streaming services (like Spotify and Pandora) and sharing services (like SoundCloud) cut into digital download sales the same way digital downloads cut into vinyl and CD sales. Pretty much.