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Les enfants ne sont pas des distributeurs de bisous

Les enfants ne sont pas des distributeurs de bisous
C’est la preuve, s’il en fallait une, que l’éducation est un terrain au moins aussi glissant que la liberté d’expression ou le droit au respect de la vie privée des politiques. Depuis plusieurs jours, la presse et les réseaux sociaux britanniques se déchirent autour du kiss-gate. Tout est parti d’une étude publiée au début du mois de janvier dans une parution destinée aux enseignants et réalisée par le Sex Education Forum, une association qui milite en faveur d’une meilleure éducation sexuelle des enfants et des adolescents. L’enquête, menée sur 890 adolescents britanniques, révélait qu’un ado sur trois n’avait pas reçu d’informations, par les enseignants, sur ce qu’est le consentement. Autrement dit, une majorité d’élèves n’a jamais entendu, à l’école, que son corps lui appartient et que personne n’a le droit d’en disposer sans son accord. «Je crois que l’enseignement du consentement se fait à l’âge zéro. Culture du consentement «Fais un bisou sinon je ne t’aime plus» Nadia Daam

Quand l’obésité nous met à nu ! | La vraie vie des grosses Lorsque je rencontre Mélanie, c’est une femme en colère, une citoyenne révoltée, une grosse épuisée, une patiente à bout de force. Mélanie… Une femme normale de 200 kilos. A 47 ans, Mélanie est une femme épanouie, mariée, heureuse, mère d’une fille de 20 ans. Elle mène une vie « normale », tout semble lui avoir réussi ! Elle travaille, est propriétaire de son grand appartement et de sa voiture, bref c’est une Française moyenne comme il en existe des millions d’autres… A ceci près que Mélanie est obèse… Ce n’est pas une obèse de 110 kilos comme on en croise tant. Mélanie a toujours travaillé, même beaucoup travaillé. Le décès de quelques proches, quelques grosses déceptions et elle a sombré dans la dépression. Mélanie est forte ! Mélanie tient toujours debout, contre vents et tempêtes. Pourtant, avec les années, Mélanie a dû s’arranger avec sa réalité, avec ses difficultés, avec son poids. Avoir mal. Une « spécialiste »… Son généraliste le savait. Pas malade ! L’accident. L’hôpital.

L'orthographe-shaming - Le dessin de Cy. Tous les jours dans vos mails, la crème de la crème des dernières 24h sur madmoiZelle. Chaque jour une exclusivité ! Les articles qui ont le mieux marché... ...les coulisses et secrets de notre QG... ...et même des gifs animés. Eh ouais. Yolande Roch, 82 ans... et toujours enseignante Bientôt 83 ans... et toujours enseignante : reportage de Francis Labbé On dit souvent que l'enseignement est une vocation. L'histoire de Yolande Roch en est la preuve. Elle enseigne toujours, même si elle a dépassé l'âge de la retraite depuis près de 20 ans. Un texte de Francis Labbé « Je fais 2 à 3 jours par semaine et l'an dernier, j'ai même dû faire quatre semaines et demie dans la même classe », explique Madame Yolande, comme l'appellent ses élèves. « Je n'ai aucun mérite. « Ça me fait du bon temps. Une vie d'enseignement Yolande Roch Gosselin enseigne toujours, à 82 ans. Madame Yolande a commencé à enseigner dans les années 50. « J'ai connu ce qu'ont connu les Filles de Caleb », raconte-t-elle. « Avec le poêle à bois dans la classe, les élèves qui étaient à côté du chauffage cuisaient, alors que ceux qui en étaient éloignés gelaient ! Ensuite, elle a mis de côté sa carrière pour élever sa famille. Des jeunes différents « Les enfants ont beaucoup changé.

Qui a fait croire à ma fille qu'elle était grosse? « Maman, tu trouves que je suis grosse ? » Quand ma fille de 7 ans m’a posé la première fois cette question, j’ai commencé à tiquer. Puis quand elle a demandé à se peser, je me suis dit que quelque chose ne tournait pas rond. J’ai alors réalisé que nous avions récemment fait ensemble un tri drastique dans sa penderie : les ¾ de ses pantalons, pourtant achetés au cours de cette année ne lui allaient pas, non pas au niveau de la longueur mais de la taille. Souvent, je la retrouvais le soir, la taille cisaillée à cause de l’étroitesse des vêtements et le matin, c’était des contorsions sans fin pour arriver à passer ses jambes l’une après l’autre dans les pantalons. Quant aux t-shirts, ils lui découvraient souvent le nombril si je ne lui achetais pas systématiquement une taille au-dessus. Pourtant ma fille est plutôt mince, elle a juste un petit ventre. Voici une photo tirée de son billet : « Dessus un t-shirt fille en taille 3 ans. « Je suis dans une rage folle. Et je partage avec vous.

Procréation politiquement assistée En termes biologiques, affirmer que l’agencement sexuel d’un homme et d’une femme est nécessaire pour déclencher un processus de reproduction sexuelle est aussi peu scientifique que l’ont été autrefois les affirmations selon lesquelles la reproduction ne pouvait avoir lieu qu’entre deux sujets partageant la même religion, la même couleur de peau ou le même statut social. Si nous sommes capables aujourd’hui d’identifier ces affirmations comme des prescriptions politiques liées aux idéologies religieuses, raciales ou de classe, nous devrions être capables de reconnaître l’idéologie hétérosexiste mobilisant les arguments qui font de l’union sexopolitique d’un homme et d’une femme la condition de possibilité de la reproduction. Derrière la défense de l’hétérosexualité comme seule forme de reproduction naturelle se cache la confusion fallacieuse entre reproduction sexuelle et pratique sexuelle. Mais les cellules haploïdes ne se rencontrent jamais par hasard.

Une école pour toit Les occupations d’écoles par des parents d’élèves et des enseignants pour exiger le respect de la loi se multiplient à Lyon.Des parents scandalisés par les conditions de vie de certains camarades de leurs enfants qui vivent à la rue ont décidé d’occuper l’école Montbrillant dans le 3ième arrondissement avec le soutien des enseignants et de la directrice. « Nous n’avions plus d’autre choix » explique une maman. « On a payé des nuits d’hôtel, on a prêté un appartement pour un week-end, mais nos ressources sont limitées. On ne peut pas se substituer indéfiniment à l’Etat.» Ce n’est pas la première fois que des parents d’élèves, excédés par la violation de la loi et la présence d’enfants scolarisés à la rue, occupent une école. A Lyon, depuis la fin du plan froid, les actions se multiplient. La semaine dernière, c’étaient des parents d’élèves de l’école Victor Hugo dans le 1er arrondissement qui s’étaient révoltés. Comme quoi, quand le préfet veut, il peut. L’autre famille est roumaine.

La Maison ReNasci révolutionne le modèle en désintoxication | Christine Bureau | Estrie et Régions Contrairement à l'art thérapie, les cartes heuristiques ont une structure, un but, un objectif. Elles partent d'un thème principal auquel on ajoute des branches. Et sur ces branches, tous les choix sont permis : couleurs, mots ou dessins. «C'est la clé magique qui permet d'ouvrir des portes qu'on ne pensait jamais pouvoir ouvrir», confie Miguel, l'un des résidents de la Maison ReNasci. Après avoir vidé son coeur sur papier, ce sont aussi des prises de conscience qui peuvent surgir. Plusieurs des autres résidents font la même chose. Une étude prometteuse Le succès des cartes heuristiques a été si fort qu'il a même surpris ceux qui ont initié le projet. «On peut avoir un impact sur la façon dont les traitements vont se faire. Si l'étude est concluante, les co-chercheurs espèrent pouvoir exporter l'idée des cartes heuristiques dans d'autres centres de thérapies.

Réflexion sur l'éducation des filles En tant que maman d’une petite fille et femme féministe, j’ai été particulièrement touchée par le passage sur l’éducation des filles dans le livre « Etre parent en pleine conscience » de Myla et Jon Kabat-Zinn. J’ai envie d’en partager avec vous les grandes lignes : Partout, dans les magasins, dans la presse, à la télévision et au cinéma, les filles sont exposées à des images de la femme qui peuvent profondément affecter leur vision d’elles-mêmes. Myla et Jon Kabat-Zinn proposent plusieurs pistes : Si difficile que cela soit, si impuissants ou même si embarassés que nous nous sentions parfois, nos filles ont besoin de notre soutien et de notre encouragement pour rester en contact avec ce qu’elles ont de plus fort et de plus vital, puisqu’entre 9 et 14 ans, la société les oblige souvent à renoncer à leur voix et à leur souveraineté. – Myla et Jon Kabat-Zinn Dans l’univers du mannequinat Les lignes bougent petit à petit dans l’industrie de la mode. Des célébrités qui s’engagent ).

Le Prude Shaming - Les Hystériques Les vierges femmes, ou les filles plus réservées de façon générale sur leur activité sexuelle, ont elles aussi leurs stéréotypes : une vierge est forcément un fleuron d'innocence passive, une Cécile de Volanges, qui ne connaît rien au sexe, qui attend qu'un homme conquérant vienne tout lui apprendre. Elle est passive. Douce. Innocente. Sauf que non, ça ne marche pas comme ça. J'en ai par-dessus la tête des stéréotypes sur les vierges, y compris dans la pop culture. Slut shaming versus & Prude Shaming Si le slut shaming paraît à première vue être l'opposé complet du prude shaming, les deux notions renvoient en vérité à la même chose lorsqu'il s'agit des femmes : la définition de ces dernières par leur sexualité @GethenDunwich me faisait très justement remarquer qu'on ne pouvait pas déconstruire le mythe de la Putain sans déconstruire le mythe de la Madone, car les deux font référence à la même chose. Tu as eu des partenaires sexuels, tu aimes ça, tu t'habilles court, etc. ?

9-year-old Kids Tell Us What They Don't Like About Being Boys, And It's Eye Opening While our society seems to sometimes pride itself on its systemic gender oppression, we frequently forget that misogyny is a learned behavior — one that isn’t simply taught, but rather inflicted upon young boys. This is perhaps best illustrated through a post that made the rounds across social media on International Men’s Day yesterday, depicting a list compiled by 9-year-olds listing what they don’t like about being a boy, based on their guided conversation about gender binaries. This is pulled from a 2012 post by Jeff Perera “Understanding Boys, Understanding Girls.” about his work with children and their responses to education “about men and masculinity,” and the harmful societal pressures for men to be aggressive and sexually assertive, and women to be passive and sexually submissive. In his post, Perera thoughtfully explains the cyclical perpetuation of gender stereotypes and how they’re harmful to both men and women.

Alerte à la dérive du clientélisme scolaire Le 20 octobre, le ministre Yves Bolduc a accueilli favorablement les conclusions d’un rapport proposant de transformer le socle commun de cours de la formation générale collégiale par un panier flexible de cours optionnels au choix de l’étudiant. Or, cette proposition constitue une attaque directe à la mission des cégeps et au projet éducatif humaniste hérité de la Révolution tranquille. Contre cette dérive, il nous apparaît urgent de rappeler que l’éducation collégiale ne se réduit pas à la formation à l’emploi, mais qu’elle vise d’abord la formation de l’esprit, la transmission d’un héritage culturel et humain partagé, le développement de la faculté de juger et, surtout, l’inscription de chacun et chacune dans un monde commun dont ils et elles auront le souci. Le rapport Demers : une attaque sournoise contre la formation générale Le rapport Demers lorgne du côté du modèle ontarien. Préserver l’humanisme du rapport Parent

La conversation que vous devez avoir avec votre fils à propos du viol | Carina Kolodny Lettre ouverte aux parents d'ados. Vous vous rappelez ce tête-à-tête avec votre fils? Celui où vous lui avez patiemment expliqué que, quelle que soit la manière dont une femme s'habille ou se comporte, cela n'autorisait pas les hommes à la siffler, la ridiculiser, la harceler ou l'agresser? Ou la fois où vous lui avez rappelé que la virginité d'une femme n'est pas un trophée, et que coucher ne rapporte pas de points? Ou ce moment de tendresse où vous lui avez administré ces notions de droit: "Il peut très bien y avoir VIOL même si la femme ne se débat pas et même si tu ne la cloues pas au sol. Si son ébriété l'empêche d'exprimer son consentement, tel qu'il est défini par les textes de loi, ça ne veut PAS dire qu'on peut en profiter." Ou encore cette phrase, ma préférée: "Ta vie sexuelle ne te définit pas. Enfin, et surtout, vous vous souvenez d'avoir sermonné votre fils quand vous avez découvert qu'il avait souvent les mots "salope" et "pute" à la bouche? "Les garçons sont comme ça.

Sophisme - L'épouvantail Le sophisme est un raisonnement qui n’est logiquement correct qu’en apparence. Il se distingue des paralogismes dans le sens où il est volontairement fallacieux, conçu avec l’intention d’induire l’interlocuteur en erreur. «L’Homme de paille, strawman » Méthode : travestir d’abord la position de son interlocuteur de façon volontairement erronée et facile à réfuter puis détruire cet épouvantail en prétendant ensuite avoir réfuté la position de l’interlocuteur. Exemple : - Les évolutionnistes affirment que la vie sur Terre est apparue par hasard. - Les adversaires de l’astrologie prétendent que les astres n’ont pas d’influence sur nous. - En critiquant l’efficacité de l’acupuncture vous balayez dédaigneusement d’un revers de la main la culture asiatique. On peut utiliser d’autres mécanismes sophistiques pour créer cet épouvantail, de sorte qu’il soit facilement réfutable. Avec un reductio ad hitlerum, par exemple : vous adhérez en somme à des théories eugénistes.

Sex stereotypes influence adults’ perception of babies’ cries | BMC Psychology | Full Text Stereotypical beliefs that sexes differ in their affective and cognitive abilities are pervasive and shape various aspects of human psychology and behaviour [3, 18, 38], with far-reaching consequences on the structure and functioning of societies [21, 23, 29, 33]. Gender stereotyping affects several dimensions of parental behaviour from the moment a child is born (e.g. parents dress baby boys and girls differently [43], encourage them to engage in different activities [8, 14], or expect them to perform differently when facing physical challenges [28]), thus contributing to the development of gender identity [24]. However, the extent to which gender stereotypes interfere with crucial dimensions of parental care, such as caregivers’ assessment of babies’ personalities and needs, has received little scrutiny [11]. Second, we investigated whether individual differences in cry pitch also have an effect on adult listeners’ gendered attribution (masculinity in boys or femininity in girls).

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