Melvil Dewey
En 1876 paraît un opuscule anonyme de 44 pages intitulé A Classification and Subject Index for Cataloguing and Arranging the Books and Pamphlets of a Library 1, sous la plume d’un certain Melvil Dewey. En 2011, paraît la vingt-troisième édition de la Dewey Decimal Classification, quatre gros volumes reliés totalisant plus de quatre mille pages 2. Qui était Dewey ? Son biographe, l’historien des bibliothèques Wayne A.
WikiNotions
Liste des notions [Développer] D (document, droit de l'information...) I (identité numérique, indexation...) O (opérateur, outils de recherche...)
Suzanne Briet
Suzanne (Renée Marie Mélanie Suzanne) Briet est une bibliothécaire française, née à Paris 4e le 1er février 1894 et morte à Paris 16e le 13 février 1989[1]. Elle a légué sa bibliothèque, de nombreux dossiers documentaires et archives à la Médiathèque Voyelles de Charleville-Mézières. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et débuts[modifier | modifier le code] Suzanne Briet est née à Paris[2],[3], et y a grandi dans une famille catholique originaire des Ardennes.
Paul Otlet, l’homme qui inventa le « Google de papier »
Fils d’un industriel dont la fortune s’est construite dans le domaine des transports, Paul Otlet naît à Bruxelles en 1868. Après des études de droit, il entre au cabinet d’Edmond Picard, où il participe à la rédaction des Pandectes belges, un répertoire général de la jurisprudence en vigueur en Belgique. C’est à cette époque qu’il rencontre Henri Lafontaine, homme politique socialiste dont l’action menée au sein du Bureau International de la Paix le conduira jusqu’au prix Nobel de la paix en 1913. Aux côtés de Lafontaine, Paul Otlet se lance dans une entreprise bibliographique sans précédent qui ne cessera de l’occuper jusqu’à la fin de sa vie. Ensemble, ils créent en 1895 l’Office International de Bibliographie à Bruxelles, avec pour ambition de cataloguer toutes les publications existantes à travers le monde.
A propos de Suzanne Briet: Qu'est ce que la documentation?
Suzanne Briet I. Une technique du travail intellectuel. II.
Paul Otlet et la CDU
En participant à la création de l’Office international de bibliographie (OIB) en 1895, Paul Otlet désire avant tout marquer de son empreinte le fonctionnement des bibliothèques, et ériger la bibliographie au rang de science. Il ignore alors que cette démarche fortement influencée par le positivisme ambiant l’entraînera vers des horizons et des applications très variés comme les sciences de l’information et de la communication, la documentation, la pédagogie ou encore l’édition. L’accès aux connaissances, ses différents supports, alors en pleine effervescence, réorientent sa réflexion et les missions de l’OIB. Dès lors, à l’issue de quarante années d’intense travail personnel, on est en droit de se questionner sur la singularité de son parcours, qui porte tous les ferments de l’innovation ou, plus conformément aux termes utilisés par Paul Otlet lui-même, de l’anticipation. Le Répertoire bibliographique universel Le musée du livre
Paul Otlet (1868-1944). Il avait rêvé Internet
L’homme qui voulait classer le monde est le beau titre de la biographie consacré à Paul Otlet (1868-1944) (1). Ce juriste belge fut un visionnaire, porté par un grand rêve. Les documentalistes le connaissent pour avoir inventé la CDU (Classification décimale universelle). Mais son projet était plus vaste : classer tous les savoirs du monde – livres, articles, photographies… – dans un lieu unique et centralisé.
La dimension cachée
L’ouvrage de 1966 d’Edward T. Hall, La dimension cachée, s’intéresse à l’espace social et personnel et à sa perception par l’homme. Pour lui les crises ethnique, urbaine, éducative sont très liées, car l’homme ignore sa dimension propre, culturelle, dont la plus grande partie est invisible. Il y a un façonnement réciproque de l’homme et de la culture. L’ouvrage est passionnant, il part d’une analyse de la distance chez les animaux pour développer les différentes perceptions de l’espace chez l’homme, pour bâtir une anthropologie de l’espace, modèle d’organisation basé sur une bonne connaissance des besoins selon les cultures sensorielles. Il étudie les distances chez l’homme, la « proxémie comparée » entre allemands, anglais, français, japonais, arabes.
Chronologie des supports, des dispositifs spatiaux, des outils de repérage de l'information. Sylvie Fayet-Scribe
Chronologie des supports, des dispositifs spatiaux, des outils de repérage de l'information Sylvie FAYET-SCRIBE Maître de conférences, Université Paris 1
Savoirs CDI: Paul Otlet
Paul OTLET L'homme qui voulait classer le monde Paul Otlet a beaucoup écrit (en particulier à chaque moment décisif de sa vie, la mort de son père, de son fils, victime de la guerre…), beaucoup créé et beaucoup agi, poussé toujours par le même élan d’humanisme et de partage.Sa vie entière est menée par une espérance : permettre aux hommes de mieux se connaître, de ne plus avoir peur les uns des autres et donc de vivre en paix. Le document joue un rôle déterminant pour ce Pacifiste. Par ailleurs, en mettant en avant l’idée de réseau et de coopération internationale entre bibliothécaires et bibliothèques, il œuvre, avec ses amis, en précurseur et en visionnaire.Aux professionnels de l’information, il laisse en héritage le Traité de documentation : le livre sur le livre : théorie et pratique [1] qui synthétise la somme des savoirs fondamentaux nécessaires pour comprendre l’essence de la documentation. Une biographie,
Le droit à l’oubli sur Internet : une idée dangereuse
Dans son dernier rapport annuel, la défenseure des enfants aborde la question de donner aux adolescents la possibilité d’effacer d’Internet les données personnelles qu’ils peuvent regretter, en grandissant, d’y avoir mis un peu trop vite… Mais ce ne sont pas les seuls à avoir besoin d’être protégés dans ce domaine. Bien des adultes, notamment après une séparation ou un divorce, aimeraient pouvoir faire disparaître les images de leur vie privée passée qui peuvent s’avérer problématiques lors de la construction d’une nouvelle relation. On peut aussi évoquer les étudiants qui signent hâtivement des pétitions en ligne qui resteront plus tard accessibles à leurs éventuels futurs employeurs. Pourtant, la possibilité d’effacer est-elle bien la solution ?