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Se protéger sur Internet : j’ai pris un cours avec la DCRI

Se protéger sur Internet : j’ai pris un cours avec la DCRI
Internet, c’est le mal : à Sciences-Po, un agent du contre-espionnage m’a expliqué pourquoi Facebook ou Copains d’avant étaient les meilleurs amis des espions. Q (Ben Whishaw), geek des services de renseignement britanniques dans le dernier James Bond, « Skyfall » (Francois Duhamel/Danjaq, LLC, United Artists Corporation, Columbia Pictures Industries, Inc.) En mai, l’Elysée a été piraté et les ordinateurs de plusieurs conseillers haut placés infiltrés, révèle L’Express de ce mercredi. Hasard du calendrier : le jour de la sortie de l’hebdomadaire, j’ai assisté à un séminaire de formation en sécurité informatique dispensé par un policier de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, le service de contre-espionnage français, issu en 2008 de la fusion entre RG et DST). Ce séminaire, qui se déroulait dans les locaux de Sciences-Po à Paris, n’était ouvert qu’à certains étudiants de l’école, pas aux journalistes (mais voilà, je suis l’un et l’autre). Il commence, se présente :

Les gouvernements multiplient les demandes d'accès aux données des utilisateurs de Google Google détaille certaines demandes d'accès ou de modification des données Les rapports, publiés tous les six mois, et depuis trois ans, par Google montrent que le nombre de demandes formulées par les gouvernements pour accéder aux données utilisateur augmente. La France arrive 4ème avec 1546 requêtes à Google. Dans son Transparency Report, Google indique le nombre de requêtes que lui a adressé le gouvernement, soit pour récupérer des données utilisateurs soit pour supprimer des informations publiques. Des demandes pas toujours justifiées Comme de nombreuses entreprises américaines du web, Google a l'obligation de communiquer au gouvernement certaines informations, si la loi l'exige, par exemple sur ordonnance d'un tribunal. Pourtant, Google est l'une des rares entreprises du web à produire des rapports qui rendent compte de toutes les demandes qu'elle reçoit du gouvernement américain, et des requêtes qui lui sont adressées en matière de droits d'auteur.

Petit manuel de contre-espionnage informatique GPS, téléphones portables, logiciels espions: les outils de la surveillance se démocratisent. Conseils utiles pour s'en protéger. Autrefois réservés aux seuls services secrets, les outils et technologies de surveillance, GPS, téléphones et logiciels espions, se “démocratisent” au point que, suite à un reportage de M6, Petits espionnages en famille, montrant comment de plus en plus de gens espionneraient les téléphones portables et ordinateurs de leur futurs (ou ex-) femmes (ou maris), enfants, nounous, Le Parisien/Aujourd’hui en France faisait sa “une”, début 2010, sur la question ( Votre portable devient espion), tout en expliquant qu’espionner les téléphones portables était devenu “un jeu d’enfant” (à toutes fins utiles, en France, leur commercialisation, mais également leur simple détention, n’en est pas moins punie d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende). Nombreux sont les médias à s’être penchés sur la question, de façon souvent quelque peu sensationnaliste. Bon voyage . . .

NE QUITTEZ PAS – Dix ans de prison pour déverrouiller un téléphone aux Etats-Unis Le prix du déverrouillage : 500 000 dollars d'amende (REUTERS/Steve Marcus) De 500 000 à 1 million de dollars d'amende, et de cinq à dix ans de prison. C'est ce que risque désormais tout Américain qui déverrouille son téléphone portable acheté après le 26 janvier 2013. Cette décision découle d'une loi votée en 1998, le Digital Millennium Copyright Act. Désormais, le déverrouillage des téléphones ne fait plus partie de la liste des exceptions : plus question de déverrouiller un smartphone pour pouvoir se connecter sur un réseau différent, même si le contrat avec l'opérateur originel est périmé. Sur Twitter, les internautes dénoncent la mesure : [Traduction : "Aux Etats-Unis, on ne peut plus déverrouiller un téléphone, mais on peut toujours avoir un pistolet sur soi"] [Traduction : "Au lieu de rendre le déverrouillage illégal, pourquoi ne pas faire en sorte que tous les téléphones soient vendus débloqués?"] "Mais il y a une autre critique de taille, ajoute le site.

Le smartphone comme doudou, c'est mauvais pour la santé Sciences - Santé La technologie est désormais totalement entrée dans notre vie quotidienne, c'est un fait. Et dans nos nuits? Une étude américaine réalisée par Online Psychology Degree est sans appel: les jeunes sont connectés en permanence, de jour comme de nuit, à leurs smartphones et autres tablettes. Ce n'est pas sans conséquence... Jamais sans mon doudou Que vous lisiez cet article sur un smartphone, une tablette, ou même un encombrant ordinateur de bureau, lisez attentivement: 90% des 18-29 ans dorment avec leur smartphone, ou le laisse à proximité. Attachées à leur nouveau doudou 2.0, une personne sur trois serait même prête à renoncer au sexe pour leur smartphone. 95% des gens le consultent d'ailleurs avant d'aller dormir, et 50% vérifient leur téléphone lorsqu'ils se réveillent en pleine nuit. Le sommeil, ça se mérite, respectez-le! 63% des gens estiment ne pas avoir assez d'heures de sommeil. Mais que font les smartphones pour nuire à nos nuits de la sorte?

La super hyper giga haute autorité pseudo indépendante des intertubes… c’est maintenant Une véritable catastrophe pour Internet semble être en route. Matignon aurait demandé à Arnaud Montebourg, Aurélie Filippetti et Fleur Pellerin d’étudier les modalités d’un rapprochement entre le CSA et l’ARCEP, et probablement l’HADOPI également même s’il n’en est pas encore explicitement fait mention. Dans son communiqué, le Premier Ministre s’exprime en ces termes : « Face à la convergence des infrastructures numériques, des services et des contenus qu’elles acheminent, des réseaux et des services fixes et mobiles, et des terminaux à l’usage du public, il est aujourd’hui essentiel de s’interroger sur l’efficacité des modes de régulation des communications électroniques et de l’audiovisuel, à l’heure où les contenus audiovisuels sont de plus en plus diffusés par l’internet fixe et mobile. Internet, ce machin dont personne ne sait quoi faire Ça ne fait jamais de mal de le répéter, Internet est un bien commun. Les hautes autorités pseudos indépendantes - « Et alors ? Fiscal ?

Facebook contrôle votre fil d'actualité, comment reprendre les commandes Facebook contrôle ce qui apparaît ou non dans le fil d'actualité des utilisateurs qui «aiment» une Page. On pourrait croire que sur Facebook, pour ne rien manquer à propos d'un sujet, d'une entreprise, d'un site Web ou d'un personnage public qui nous intéresse, il suffit de joindre sa Page afin de voir toutes ses publications dans le fil d'actualités. Erreur! Seulement un certain pourcentage des fans voit les publications dans leur fil d'actualité, les autres sont laissés de côté et n'ont pas droit à ces mises à jour, car Facebook bloque la publication. Mais n'est pas aux membres de décider eux-mêmes ce qu'ils veulent voir ou non dans leur fil d'actualités? On pense que oui, chaque usager devrait être libre de voir toutes les mises à jour des pages qu'il aime et Facebook ne devrait pas exercer un tel contrôle. Surtout que tout ça se fait sans que les usagers le sachent, et que c'est clairement pour inciter les détenteurs de pages à payer pour que plus de fans voient la publication...

We don’t need no regulation Posted on | août 22, 2012 | 7 Comments Depuis ce matin la nouvelle qui défraie la chronique de notre microcosme est ce rapprochement qui apparait désormais de plus en plus certain du CSA et de l’ARCEP dans le but de réguler Internet. Des alternatives intéressantes sont proposées de ci de là, mais toutes ont le même défaut : elles partent du principe qu’Internet a besoin de régulation. Je m’inscris en faux sur ce point et trouve cette approche dangereuse à court ou moyen terme. La régulation implique le contrôle et le contrôle sur la liberté d’expression absolue comme mesurée n’est jamais très bon, surtout lorsqu’exercé par l’Etat. A l’inverse, ce qui menace réellement Internet, en ce moment et depuis quelques années, c’est justement ce contrôle, cette centralisation et la censure ou les atteintes à la concurrence qui en découlent. La réponse à celà est évidente : la neutralité du Net. Avec un peu de chance on aura le droit à une twitpic… et une décision éclairée ? Edit : done : Commentaires

Aux Etats-Unis, les livres numériques ne connaissent pas la crise INFOS REUTERS Malgré un marché mondial en perte de vitesse, la popularité des livres numériques ne faiblit pas aux Etats-Unis. Près d'un lecteur sur quatre utilise un e-book, selon une enquête publiée jeudi par le Pew Research Center (PRC). La popularité des livres numériques ne cesse de croître aux Etats-Unis, un lecteur sur quatre environ utilisant cette version moderne de livre, selon une enquête publiée jeudi 27 décembre par le Pew Research Center (PRC). Cette enquête se fonde sur les habitudes de lecture des Américains ayant lu au moins un livre au cours de l'année dernière, soit 75% de la population. Le nombre d'utilisateurs de livres numériques âgés de plus de seize ans est passé de 16% en 2011 à 23% cette année. Les livres traditionnels connaissent à l'inverse une forte diminution du nombre de lecteurs, qui sont passés de 72% en 2011 à 67% en 2012. "Cet attrait pour les livres numériques coïncide avec la diffusion des tablettes de lecture", selon le PRC.

La totalité de nos communications espionnées par un supercalculateur Enquête. La DGSE collecte et stocke l'ensemble des mails, SMS, relevés d'appels téléphoniques, accès à Facebook, Twitter..., en dehors de tout contrôle. Si les révélations sur le programme d'espionnage américain Prism ont provoqué un concert d'indignation en Europe, la France, elle, n'a que faiblement protesté. Pour deux excellentes raisons : Paris était déjà au courant. Et fait la même chose. Le Monde est en mesure de révéler que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, les services spéciaux) collecte systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France, tout comme les flux entre les Français et l'étranger : la totalité de nos communications sont espionnées. Si cette immense base de données n'était utilisée que par la DGSE qui n'officie que hors des frontières françaises, l'affaire serait déjà illégale. > Lire aussi : "Tous les services de renseignement occidentaux s'espionnent" Un dispositif clandestin Absence de contrôle

Pourquoi les prix des trains et des avions varient d’une minute à l’autre (suite) Licence CC Adrian Pingstone Nous nous croyions très savante en écrivant, hier, que si les prix des billets de train ou d’avion augmentent d’une minute à l’autre, ce n’est ni l’effet de la magie noire ni celui des mauvaises ondes, mais celui du « yield management ». Un très grand nombre de lecteurs nous ont fait observer que c’est surtout celui du « IP tracking ». Voici notamment ce que nous écrit Antoine, qui semble un bon connaisseur du sujet : « Le yield management [ou optimisation de la recette tarifaire, NDLC] n’est qu’une partie de la réalité, celle mise en avant par les opérateurs de transport. « Il y en a une autre, moins connue du grand public mais utilisée pratiquement partout, qui mériterait largement une enquête approfondie et une communication grand public qui aurait sa place dans un journal comme Le Monde ». Licence CC Zigazou76 Licence CC JeanbaptisteM Licence CC TGV SNCF Qu’en est-il à la SNCF ? Suivant les conseils d’Antoine, nous avons interrogé la compagnie ferroviaire.

Les Sages disent non au « fichier des gens honnêtes » Invoquant l'atteinte au respect de la vie privée, le Conseil constitutionnel a censuré la création d'un fichier géant faisant partie d'une proposition de loi instaurant une carte d'identité biométrique pour lutter contre les usurpations d'identité. Saisi par «plus de soixante députés et plus de soixante sénateurs» sur ce texte adopté le 6 mars, le Conseil constitutionnel rappelle que cette base de données géante, désigné par ses détracteurs comme le «fichier des gens honnêtes», aurait contenu l'état civil du détenteur de la nouvelle carte d'identité, mais aussi son domicile, sa taille, la couleur de ses yeux, deux empreintes digitales et sa photographie. Des données centralisées auxquelles auraient eu accès en permanence les policiers et gendarmes «pour les besoins de la prévention et de la répression de diverses infractions, notamment celles liées au terrorisme» , comme le stipule l'article 10 de la proposition de loi. (Avec AFP) Lire les réactions à cet article. Sophian FANEN

Demain on fiche Ce mardi 6 mars, après plusieurs mois de débats, l'Assemblée nationale votera le texte créant "Le Fichier des gens honnêtes". Un fichier officiellement destiné à lutter contre l'usurpation d'identité... Mais qui, dans les faits, autorisera à ficher l'ensemble de la population française. Retour, en dix questions, sur une inexorable dérive sécuritaire. MaJ, 06/03/2012, 16h56 : par 285 voix pour, 173 contre, sur 458 suffrages exprimés, le fichage des “gens honnêtes” a été adopté à l’Assemblée. Jean-Jacques Urvoas (PS) a déclaré qu’il allait dès demain déposer un recours au Conseil Constitutionnel. Au XIXe siècle, lors de la conquête de l’Ouest, des ouvriers Chinois, venus construire les lignes de chemin de fer, utilisaient de l’”huile de serpent” (“Snake oil“, en VO) comme remède “naturel” aux douleurs articulaires. Qui est à l’origine de l’expression de “fichier des gens honnêtes” ? Le fichier mettra-t-il un terme aux usurpations ? L’usurpation d’identité est-elle en hausse ?

Et Facebook inventa le Robocopyright "social"… 3 décembre 2013 : alors que nos libertés numériques partent déjà bien en lambeaux, Facebook s’est vu accorder un brevet sur un dispositif de contrôle des contenus circulant sur un réseau social qui fait littéralement froid dans le dos, en mélangeant allègrement le Copyright Madness, Big Brother et Minority Report. C’est le site TorrentFreaks qui explique que Facebook a déposé un brevet sur une méthode permettant d’utiliser les informations de profils d’utilisateurs et des "signes sociaux" pour déterminer si des contenus partagés sont piratés ou non. Les données mises à contribution pour réaliser ces analyses incluent les centres d’intérêt déclarés par les membres du réseau, leur localisation géographique et leurs relations sociales. Mais Facebook franchit cette fois un pas de plus vers la dystopie, car il ne s’agit plus de marquer les contenus, mais les utilisateurs eux-mêmes, en les profilant selon leur "propension à pirater". Surveiller et prévoir Yes, I’M A Cop : Robocop. Like this:

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