Psychologie et manipulation des masses (première partie) Edward Bernays L’étude systématique de la psychologie des foules a mis au jour le potentiel qu’offre au gouvernement invisible de la société la manipulation des mobiles qui guident l’action humaine dans un groupe. Trotter et Le Bon d’abord, qui ont abordé le sujet sous un angle scientifique, Graham Wallas, Walter Lippmann et d’autres à leur suite, qui ont poursuivi les recherches sur la mentalité collective, ont démontré, d’une part, que le groupe n’avait pas les mêmes caractéristiques psychiques que l’individu, d’autre part, qu’il était motivé par des impulsions et des émotions que les connaissances en psychologie individuelle ne permettaient pas d’expliquer. D’où, naturellement, la question suivante : si l’on parvenait à comprendre le mécanisme et les ressorts de la mentalité collective, ne pourrait-on pas contrôler les masses et les mobiliser à volonté sans qu’elles s’en rendent compte ? Edward Bernays La deuxième partie de cet article sera publiée mardi prochain .
Storytelling (technique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le storytelling ou conte de faits[1] ou mise en récit[2] signifie littéralement « racontage d'histoire »[3]. L'expression désigne une méthode utilisée en communication fondée sur une structure narrative du discours qui s'apparente à celle des contes, des récits. Son emploi notamment en communication politique est controversé du fait des usages parfois discutables auxquels se livrent les Conseillers en communication désignés sous le terme de spin doctors. Les hommes ont toujours eu recours à de grands mythes pour expliquer l’univers et organiser le chaos. Le conte de faits est l'application de procédés narratifs dans la technique de communication pour renforcer l'adhésion du public au fond du discours. Le storytelling consiste à essayer de faire émerger au sein des organisations ou du public une ou plusieurs histoires à fort pouvoir de séduction et de conviction[5].
Le storytelling manage le monde ! | Le blog de Didier Davitian Après la « communication gouverne le monde », allons plus loin dans l’analyse! Oui, grâce aux américains, on peut aujourd’hui affirmer que le storytelling manage le monde. Mais au fait, qu’est-ce que le storytelling? C’est la communication narrative; le fait de capter l’attention, marquer les esprits en suscitant de l’émotion( peut, angoisse, joie, tristesse, inquiétude…).De nombreuses études menées par les maîtres en la matière comme Steeve Denning aux Etats-Unis, Christian Salmon en France et de nombreuses sociologues ont montré l’efficacité de cette communication, il est vrai davantage utilisée par les Américains. En France, nous y sommes pas encore malgré les balbutiements de l’ère Sarkozy qui a su mettre en scène ( à tort souvent) sa vie politique et privée, avec quelques rebondissements toutefois. Ce contenu a été publié dans Communication.
L'information et l'idéologie. par Serge CHARBONNEAU Idéologie : Un système d’idées, de croyances, de doctrines propres à un groupe social. Une vision bien précise du monde, de la réalité. Nous sommes tous, qu’on le veuille ou non, à des degrés divers, d’une certaine façon, « idéologues ». C’est-à -dire que nous voyons les choses à travers nos perceptions, nos idées, nos convictions, bref nous avons tous des lunettes qui nous colorent la réalité. L’objectivité dans l’analyse des événements est un but à atteindre. C’est un métier bien difficile. On peut penser à ce regretté Louis Martin de Radio Canada. Radio Canada fut, à une époque, un chef de file exemplaire pour la qualité de son information grâce à la qualité professionnelle de ses journalistes et de ses communicateurs hors pair. L’information était "non-éditoriale". Qu’en est-il aujourd’hui ? Radio Canada, comme bien d’autres, semble avoir perdu de sa rigueur. Il est devenu régulier d’avoir, non plus de l’information, mais plutôt le verdict d’un jugement. Prenons le cas iranien.
| Comment écrire son histoire à l’époque du storytelling Comment écrire l’histoire de sa vie à une époque où des histoires nous sont racontées partout: dans les médias, au cinéma, en politique, dans la publicité? Comment prendre en main son destin personnel au milieu de ces histoires faites pour gouverner nos vies? Le monde foisonne d’histoires. Des histoires pour gouverner Pourquoi des histoires? Les marques utilisent elles aussi le storytelling pour se faire apprécier des consommateurs. Comment, dès lors, les individus peuvent-ils écrire leur propre histoire? Dans ce contexte encombré par les histoires, notre propre histoire est reléguée tout au fond de nous. La meilleur façon de parler au peuple Le storytelling est l’art de raconter des histoires. Le storytelling est apparu au début des années 90, selon Christian Salmon (Monde diplomatique). L’épopée et son héros Les histoires ont souvent l’allure d’une épopée conduisant le peuple vers l’abondance et la richesse. Mais une histoire a besoin de personnages. Des histoires inventées de toute pièce
Quand le storytelling s'impose dans la campagne Le conservatisme politique et même social, de même que l’étendu d’une crise sans précédent, font toujours attendre les résultats des réformes entreprises en France et aux États-Unis. Le changement politique n’est donc potentiellement pas improbable. Ceci attire plus de prétendants sur la scène politique et attise la concurrence entre eux. Or, la préparation de ces élections change bien de nature entre les deux côtés de l’Atlantique. Le storytelling, communication préférée des politiques américains Il est aujourd'hui unanimement accepté que les narrations fassent plus que gagner des élections et pourraient même imposer un discours spécifique, si ce n’est un programme à tout le pays. Les politiques racontent des histoires pour mobiliser autour d’un objectif et d’une cause. Aux États-Unis, les Républicains sont habituellement connus pour leur capacité à produire de bonnes narrations, alors que les Démocrates sont souvent critiqués pour leur incapacité à en faire autant.
Les médias déconsidérés pondent dans Internet. par Vladimir MARCIAC Merci pour l’article, je me suis bien marré ! Vraiment trés bien écrit bravo Je me permet de poster un article que j’avais écrit il y a un an en revenant de la conférence pour le lancement de Mediapart, ainsi qu’une réponse qui m’avait été envoyé par une journaliste de Mediapart. a+ — Mediapart ou le journalisme parisien numérisé par Clemsos, le 02 fev 2008 Boulevard St-Germain-des-Prés, dans le forum de la FNAC "Digitale". Une cinquantaine de cinquantenaires assis sur des chaises pliantes, dont une quarantaine de journalistes parisiens et quelques étudiants d’écoles de journalisme. Devant eux, confortablement installé dans de gros fauteuils, deux anciens du Monde, présente leur nouveau projet de site d’information micro à la main. Les gens se regardent, se reconnaissent, se sourient. Les gens trépignent d’impatience, le speech commence, petits rires et boutades et même sérieux quand il le faut. L’audience oscille entre stupeur et ravissement (Internet, c’est le monde de demain !) Bonjour,
Spin doctor Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un spin doctor est un conseiller en communication et marketing politique agissant pour le compte d'une personnalité politique, le plus souvent lors de campagnes électorales. En français canadien, on parle parfois de « doreur d'images »[1]. Étymologie[modifier | modifier le code] Il est vrai que la fonction est ancienne et s'est formalisée depuis les années 1930, même si le mot lui-même, spin, n’a vraiment été popularisé qu’à partir de 1984 et du débat entre Ronald Reagan et Walter Mondale. To spin, en anglais, signifie « faire tourner ». La commission générale de terminologie et de néologie française recommande depuis 2007 l'emploi du terme « façonneur d'image » pour traduire cette fonction. Pratique des Spin doctors[modifier | modifier le code] Sous l'Allemagne nazie, le ministre Goebbels a été le précurseur et l'initiateur d'une propagande systématique à grande échelle en faveur d'un régime totalitaire. Voir aussi[modifier | modifier le code]
Barack Obama, seul homme politique au monde à pratiquer le storytelling Storytelling par ci, storytelling par là, à ce qu'on lit, le storytelling s'inviterait partout, omniprésent dans la campagne présidentielle. Il n'y a pourtant, à l'heure actuelle dans le monde, qu'un seul homme politique qui fasse du storytelling, et il n'est pas français. C'est Barack Obama. Barack Obama lors d'un meeting via twitter à la maison blanche le 6 juillet 2011 (M. Pourtant, certaines personnalités politiques françaises semblent s'y adonner également : François Hollande au Bourget : du storytelling ! Ah, on nous a aussi récemment sorti le storytelling de François Bayrou, Dominique de Villepin, et avant cela celui de DSK. Et nous avons notre champion proclamé du storytelling made in France : notre président du storytelling, Nicolas Sarkozy. De petites anecdotes plutôt qu'une grande histoire Le storytelling, en politique, c'est ou ce devrait être une histoire que l'on nous propose de vivre. A se focaliser sur les mini-histoires, on ne peut que se contredire sans cesse.
Les jeux vidéo, nouveau terrain d'entraînement des armées Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Laurent Checola et David Kalfa Les yeux rivés sur leurs ordinateurs, des experts du Pentagone scrutent la situation à Bagdad. Faut-il, comme le préconisent les forces de la coalition sur place, détruire une vieille centrale électrique de la ville ? Quelles en seraient les conséquences pour les 3 000 insurgés retranchés dans les bâtiments avoisinants et pour la population locale ? Au XIXe siècle, l'état-major prussien utilisait déjà des jeux de plateau pour définir ses stratégies. Les simulations militaires ne se limitent plus désormais au simple jeu de tir : elles se déclinent et se spécialisent, pour mieux correspondre aux besoins des armées. Les développeurs de jeux ont compris qu'il s'agissait d'un marché fructueux. D'autres studios de jeu ouvrent des filiales destinées aux serious games militaires, comme le studio britannique Blitzgame, qui a créé Trusim. Pourquoi les armées se prennent-elles autant au jeu ?
Le fabuleux business du transmedia storytelling A l’occasion de la grande conférence Tools of Change for Publishing organisée par O’Reilly et qui vient de s’achever à New York, il y a eu une intervention très intéressante de Jeff Gomez, qui est, avec Henry Jenkins, un des grands pontes du transmedia storytelling aux USA. Sauf qu’à la différence de ce dernier, enseignant-chercheur au MIT, Jeff Gomez en a fait un réel business avec sa compagnie Starlight Runner Entertainment qui créé des « univers narratifs » pour, entre autres, Avatar, Halo, Dexter, et Pirates des Caraïbes. Mais, au juste, le transmedia storytelling, à part être un vilain terme jargonneux, c’est quoi, et surtout, comment ça fonctionne ? Le transmedia storytelling en bref Si on prend une définition très large de « transmedia storytelling », on peut comprendre le concept comme le fait de raconter une histoire sur différents médias. Qu’est ce que ça apporte par rapport à une histoire classique ? Comment faire du transmedia storytelling ? Share and Enjoy
Hollande tenté par le storytelling pour promouvoir les emplois d'avenir LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Baptiste Chastand et Thomas Wieder Le gouvernement se mettrait-il à faire du storytelling ? S'il s'en défend, l'expression fleurant trop le sarkozysme, il s'apprête en tout cas à mettre le paquet sur la communication autour du lancement des emplois d'avenir, ces contrats aidés destinés aux jeunes non diplômés de 16 à 25 ans et entrés en vigueur le 1er novembre. C'est d'abord François Hollande lui-même qui va signer une petite dizaine des premiers contrats à Chelles (Seine-et-Marne), jeudi 8 novembre, accompagné de son ministre du travail, Michel Sapin, et d'une palanquée de caméras. Vendredi, ce sont pas moins de huit ministres qui lui emboîteront le pas dans toute la France. En tout, d'ici à fin novembre, une vingtaine de membres du gouvernement auront été mobilisés à cette fin. Mais ce n'est pas tout : 1,7 million d'euros a été dépensé pour bâtir une campagne de communication dans la presse et à la radio. Le but ?
Face à l'ordre médiatique, par Henri Maler La contestation de l’ordre médiatique gagne un nombre croissant de pays. Elle prend pour cibles la concentration des médias, la prostitution de l’information et de la culture aux marchés financiers. En France même, depuis plusieurs années, les réunions publiques se multiplient. Chaque semaine, les salles sont presque toujours pleines, les débats fiévreux. Au cœur des mobilisations contre les régressions néolibérales, les médias de la morgue et du mépris social sont pris à partie. Simultanément, les actions contre la pollution publicitaire de l’espace public mettent en question l’emprise des annonceurs sur l’espace médiatique (lire L’« antipub », un marché porteur). De cette contestation multiforme, les médias dominants préfèrent ne rien savoir. Et force est de constater qu’ils bénéficient de silences complaisants. Taille de l’article complet : 1 176 mots. Vous êtes abonné(e) ? Connectez-vous pour accéder en ligne aux articles du journal. Vous n'êtes pas abonné(e) ? Accès sans abonnement