Johann Roduit: L'homme qui voulait devenir cyborg: conférence transhumaniste Conférence « Global Future 2045 » LINCOLN CENTER, NEW YORK. Le temps d'un week-end, la ville qui ne dort jamais a rêvé de devenir immortelle. A Manhattan du 15 au 16 juin 2013, on pouvait assister à la conférence « Global Future 2045 : vers une nouvelle stratégie pour l'évolution humaine » (voir également le slideshow ci-dessous). Les deux jours furent donc bien chargés avec l'intervention d'une vingtaine d'orateurs, tous spécialistes dans leur domaine. Dans les couloirs du Lincoln Center, on pouvait également rencontrer le robot du Dr. Les deux jeunes suisses que nous sommes avions parfois l'impression d'évoluer dans un monde parallèle, en même temps que de rencontrer bien des humains tout à fait humains, avec ou sans prothèse. Dmitry Itskov : mystérieuse nouvelle figure du transhumanisme mondial Mais le but principal de la conférence était de parler du projet Avatar 2045 de Dmitry Itskov. Au-delà de son projet d'avatar, Dmitry Itskov semble surtout intéressé à donner un sens à sa vie.
Avec Calico, Google veut s'attaquer à la vieillesse et à la maladie Le géant de la recherche sur Internet veut repousser les limites de l'espérance de vie, même si les détails de son projet sont encore flous. Google a annoncé mercredi 18 septembre le lancement de Calico, une entreprise s'attaquant au défi "de l'âge et des maladies associées", a annoncé l'entreprise dans un communiqué. L'entreprise sera dirigée par Arthur Levinson, l'ancien patron de Genentech, un des pionniers des biotechnologies. "Ces problèmes nous affectent tous, de la diminution de notre mobilité et de notre agilité mentale qui surviennent avec l'âge, jusqu'à des maladies mortelles qui font payer un lourd tribu aux familles. Et même si c'est clairement un pari à long terme, nous croyons pouvoir faire de très bons progrès dans des délais raisonnables", a expliqué Larry Page, le patron du géant de Mountain View, sur sa page Google+. "Google peut-il résoudre la mort ?" Cela tient également à la nature même du groupe et au caractère de ses dirigeants.
Singularité technologique Au-delà de ce point, le progrès ne serait plus l’œuvre que d’intelligences artificielles, ou « supraintelligence » qui s’auto-amélioreraient, de nouvelles générations de plus en plus intelligentes apparaissant de plus en plus rapidement, créant une « explosion d'intelligence » créant finalement une puissante superintelligence qui dépasserait qualitativement de loin l'intelligence humaine[1],[2],[3]. Le risque serait que l'humanité perde le contrôle de son destin[4]. L'auteur de science fiction Vernor Vinge est même convaincu, dans son essai La venue de la singularité technologique, que la singularité signifierait la fin de l'ère humaine[3], la nouvelle superintelligence continuant de s'améliorer et d'évoluer technologiquement à une vitesse incompréhensible pour les humains[5]. Cette notion de singularité technologique aurait été envisagée par John von Neumann dès les années 1950[6] et ses conséquences ont été débattues dans les années 1960 par I. J. Good. Lawrence Krauss et Glenn D.
Les transhumanistes rêvent d’immortalité Cet article est le quatrième volet d’une série en quatre épisodes. Il suit « Mort, on pollue encore », « Après la mort, devenir un arbre » et un entretien avec Tanguy Châtel, « L’écologie naît d’une conscience de la mort : en maltraitant la planète, on se conduit à notre fin ». Jamais l’espérance de vie de l’être humain n’a été aussi élevée. Dans la guerre qui l’oppose à la vie, la mort fait de la résistance, mais cède chaque jour un peu plus de terrain. Les chiffres sont sans appel : début 2014, la France comptait plus de 20.000 centenaires. Ils pourraient être dix fois plus nombreux à l’horizon de 2060. Un vieillissement que certains espèrent sans limite. « En France, 90 % des décès sont dus aux maladies de vieillissement, c’est-à-dire les cancers, les maladies neurodégénératives et cardio-vasculaires. « Nous sommes dans une société du culte de la performance » mnemophagiac preydatory (2), de Jef Safi. « Je voudrais devenir immortel sans avoir à mourir » Un souhait loin d’être gratuit.
The Venus Project Programme Darpa : bienvenue dans un nouveau paradigme transhumaniste Par Thierry Berthier. Darpa ou le futur augmenté La Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency) est l’agence américaine en charge des projets de recherche avancés de défense. À l’origine de technologies de rupture à usage militaire et d’avancées majeures à impact mondial, l’agence fait figure aujourd’hui de grand précurseur de l’innovation. On lui doit en particulier le développement du réseau ARPANET qui est devenu l’internet actuel et le programme Transit en 1958, ancêtre du système GPS. Créée en 1958 par le Président Eisenhower, elle s’impose comme une réponse stratégique au programme soviétique Spoutnik qui avait à l’époque pris de court l’administration américaine. Il est évident que le paradigme Darpa coïncide aujourd’hui parfaitement avec le paradigme H+: le futur selon Darpa est un futur résolument transhumaniste tourné vers l’augmentation de toutes les capacités humaines. Le programme Brass : vers le code centenaire Le programme RE-NET (2010) d’interface neuronale
«Black Mirror»: Les scientifiques nous confient leurs pires cauchemars pour le futur La saison 4 de Black Mirror est diffusée sur Netflix à partir du 29 décembre. A la réalisation des six épisodes, on trouve des stars telles que Jodie Foster, Toby Haynes, John Hillcoat. Pour l’occasion, 20 Minutes a décidé de plonger dans l'actualité du cauchemar technologique. La saison 4 de Black Mirror débarque sur Netflix le 29 décembre prochain. « Des pathologies mentales nouvelles apparaîtront» Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, spécialisé dans les rapports aux nouvelles technologies « L’être humain a toujours interagi avec son environnement en projetant sur lui ses pensées, ses émotions et ses sentiments. >> A lire aussi : «Avec les robots, certains risquent de perdre le goût de l’humain» « Cette idée de puce dans le cerveau me terrorise » Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle, président du comité d’éthique du CNRS « Un monde où on aurait été trop vite dans l’adoption des technologies » « J’intitulerais mon épisode : "Un monde en panne".
Transhumanisme : comment l’individu augmenté se niche dans nos têtes "Ce n'est plus de la science-fiction. L'homme se robotise et le robot s'humanise... et tout cela préfigure le post-humanisme !", affirme maître Xavier Labbée, président de l'Institut du droit et de l'éthique de Lille, qui a dirigé l'ouvrage L'homme augmenté face au droit (Presses universitaires du Septentrion, 2015). Il est vrai que les innovations de l'année 2017, de l'implant cérébral visant à booster la mémoire au muscle synthétique surpuissant imprimé en 3D en passant par le premier médicament connecté autorisé sur le marché aux États-Unis, n'auraient pas dépareillé dans un roman futuriste, contant un monde peuplé d'humanoïdes augmentés à force d'implants et de prothèses bioniques. Toutes ces évolutions technologiques plus ou moins abouties, qui accroissent çà et là les capacités de l'être humain sans toujours suivre une finalité médicale, ne sont pas anecdotiques. Cheval de Troie "Une période post-darwinienne où l'homme prend le contrôle de son évolution" Récit hégémonique
Une nouvelle start-up propose de “télécharger” votre cerveau… problème, il faut mourir d’abord. Et un milliardaire de la Silicon Valley a déjà payé pour le faire Bien que la technologie ne soit pas encore tout à fait au point, Nectome a déjà attiré l'attention de 25 personnes qui se sont enregistrées sur une liste d'attente pour pouvoir bénéficier du service futuriste de l'entreprise. L'une d'entre elle, Sam Altman, 32 ans, a confié au MIT Technology Review être persuadé que la technologie "sera au point de son vivant" et s'attend à ce que son cerveau finisse "dans le Cloud". Atlantico : La société Nectome a fait parlé d'elle il y a quelques temps en proposant une nouvelle technologie consistant en l'injection d'un gel dans le cerveau pour permettre de conserver ce dernier (par ailleurs, cette opération provoque la mort du patient), afin de pouvoir par la suite « télécharger » le cerveau sur un ordinateur. S'agit-il du début d'une phase d'innovations technologiques ou est-ce, à la manière de la cryogénisation, une nouvelle création farfelue sans lendemain ? atlantico sur facebook notre compte twitter Intéressé par cet auteur ? Je m'abonne
Julian Huxley, Le Transhumanisme, 1957 Sir Julian Sorell Huxley, (1887-1975) est un biologiste britannique, socialiste et progressiste, connu pour ses ouvrages de vulgarisation sur la biologie et l’évolution. Son grand-père, Thomas Henry Huxley (1825-1895) était un biologiste connu pour être un collègue et partisan de Charles Darwin (1809-1882). L’écrivain Aldous Leonard Huxley (1894-1963) est son frère, et si ce dernier est l’auteur de l’ouvrage de science-fiction Le Meilleur des mondes (Brave New World, 1932), ce n’est certainement pas un hasard, puisque Julian Huxley était un partisan de l’eugénisme comme moyen d’amélioration de la population humaine : « Une fois pleinement saisies les conséquences qu’impliquent la biologie évolutionnelle, l’eugénique deviendra inévitablement une partie intégrante de la religion de l’avenir, ou du complexe de sentiments, quel qu’il soit, qui pourra, dans l’avenir, prendre la place de la religion organisée. »J. Huxley, L’homme, cet être unique, 1941 ; trad. fr. éd. Andréas Sniadecki Source :