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Le transhumanisme français : que des surhommes, pas de sous-hommes

Le transhumanisme français : que des surhommes, pas de sous-hommes
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Johann Roduit: L'homme qui voulait devenir cyborg: conférence transhumaniste Conférence « Global Future 2045 » LINCOLN CENTER, NEW YORK. Le temps d'un week-end, la ville qui ne dort jamais a rêvé de devenir immortelle. A Manhattan du 15 au 16 juin 2013, on pouvait assister à la conférence « Global Future 2045 : vers une nouvelle stratégie pour l'évolution humaine » (voir également le slideshow ci-dessous). Les deux jours furent donc bien chargés avec l'intervention d'une vingtaine d'orateurs, tous spécialistes dans leur domaine. Dans les couloirs du Lincoln Center, on pouvait également rencontrer le robot du Dr. Les deux jeunes suisses que nous sommes avions parfois l'impression d'évoluer dans un monde parallèle, en même temps que de rencontrer bien des humains tout à fait humains, avec ou sans prothèse. Dmitry Itskov : mystérieuse nouvelle figure du transhumanisme mondial Mais le but principal de la conférence était de parler du projet Avatar 2045 de Dmitry Itskov. Au-delà de son projet d'avatar, Dmitry Itskov semble surtout intéressé à donner un sens à sa vie.

Transhumanisme H+, un symbole du transhumanisme. Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer la condition humaine notamment par l'augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains. Les transhumanistes considèrent certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort subis comme indésirables. Le terme « transhumanisme » est symbolisé par « H+ » (anciennement « >H »[3]) et est souvent employé comme synonyme d'« amélioration humaine ». Pour résumer la FAQ transhumaniste d'Humanity+ développée dans les années 1990, un des documents transhumanistes les plus reconnus, le transhumanisme est défini par Max More comme suit[4] : Ainsi, le transhumanisme est parfois considéré comme un posthumanisme ou encore comme une forme d'activisme caractérisé par une grande volonté de changement et influencé par les idéaux posthumanistes[5].

Technoprog - Ouvrage introductif Le transhumanisme au service du progrès social. Nous sommes aux portes de la plus grande transformation de notre histoire : l’humain possède les moyens d’intervenir sur sa propre évolution, de manipuler la vie, l’intelligence, le temps, de changer le monde. Le courant de pensée transhumaniste prône l’usage des sciences et des technologies pour augmenter les capacités de l’homme. Véritable disruption de l’espèce humaine, ce mouvement fait naître espoirs, utopies, mais aussi fantasmes et inquiétudes. Dans un style limpide, l’ouvrage retrace l’histoire du transhumanisme, ses promesses, ses controverses, ses outrances, ses objectifs, ses perspectives et son programme pour le futur de l’humanité. Marc Roux est cofondateur et président de l’Association Française Transhumaniste (AFT) Technoprog et chercheur affilié à l’Institute for Ethics and Emerging Technologies (IEET). Broché : 224 pagesÉditeur : FYP ÉditionsCollection : PrésencePrix public TTC : 18 eurosEAN 13 : 978-2-36405-128-7 Sommaire

Avec Calico, Google veut s'attaquer à la vieillesse et à la maladie Le géant de la recherche sur Internet veut repousser les limites de l'espérance de vie, même si les détails de son projet sont encore flous. Google a annoncé mercredi 18 septembre le lancement de Calico, une entreprise s'attaquant au défi "de l'âge et des maladies associées", a annoncé l'entreprise dans un communiqué. L'entreprise sera dirigée par Arthur Levinson, l'ancien patron de Genentech, un des pionniers des biotechnologies. "Ces problèmes nous affectent tous, de la diminution de notre mobilité et de notre agilité mentale qui surviennent avec l'âge, jusqu'à des maladies mortelles qui font payer un lourd tribu aux familles. Et même si c'est clairement un pari à long terme, nous croyons pouvoir faire de très bons progrès dans des délais raisonnables", a expliqué Larry Page, le patron du géant de Mountain View, sur sa page Google+. "Google peut-il résoudre la mort ?" Cela tient également à la nature même du groupe et au caractère de ses dirigeants.

Un transhumaniste dans la haute sphère politique « Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose pour nous de devenir moins humains », a exprimé le transhumaniste politique Guiseppe Vatinno : Le transhumanisme est une doctrine philosophique qui vise à améliorer sans cesse l’humanité. Elle encourage la science et la technologie, mais avec des gens qui gravite en son centre. : Il le fait à travers le développement de technologies qui améliorent la santé et la lutte contre le vieillissement et la maladie – en remplaçant les parties du corps perdues ou défectueuses – et par l’avancée de l’Internet, de la communication et des technologies de l’intelligence artificielle. : Devenir moins humain n’est pas nécessairement une mauvaise chose, car cela pourrait signifier que nous sommes moins soumis aux caprices de la nature, comme la maladie ou les phénomènes climatiques extrêmes. : C’est plus du domaine de la science-fiction. : La politique est le moteur de la société. : À mon avis, non. Citations de NewScientist Crédit image : © NewScientist

Transvision 2014 | Conférence AFT Singularité technologique Au-delà de ce point, le progrès ne serait plus l’œuvre que d’intelligences artificielles, ou « supraintelligence » qui s’auto-amélioreraient, de nouvelles générations de plus en plus intelligentes apparaissant de plus en plus rapidement, créant une « explosion d'intelligence » créant finalement une puissante superintelligence qui dépasserait qualitativement de loin l'intelligence humaine[1],[2],[3]. Le risque serait que l'humanité perde le contrôle de son destin[4]. L'auteur de science fiction Vernor Vinge est même convaincu, dans son essai La venue de la singularité technologique, que la singularité signifierait la fin de l'ère humaine[3], la nouvelle superintelligence continuant de s'améliorer et d'évoluer technologiquement à une vitesse incompréhensible pour les humains[5]. Cette notion de singularité technologique aurait été envisagée par John von Neumann dès les années 1950[6] et ses conséquences ont été débattues dans les années 1960 par I. J. Good. Lawrence Krauss et Glenn D.

Clinatec : cette discrète clinique où l'on implante des nanos dans le cerveau - Science-fiction ? C’est une « clinique expérimentale » où l’on teste des dispositifs électroniques implantés dans le cerveau. Baptisée Clinatec, cette neuro-clinique, pilotée par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Grenoble, travaille sur les applications des nanotechnologies dans le champ des neurosciences, en particulier sur les maladies neurodégénératives, comme Parkinson. Mais difficile de savoir ce qui s’y passe vraiment : une certaine opacité entoure ses activités. Cas unique en France, l’établissement est situé en dehors du milieu hospitalier, sur un terrain du CEA dont certains bâtiments sont soumis au secret défense. Au sein de Clinatec, on parle interface cerveau-machine, neuro-stimulation profonde, nano-implants dans le crâne. Des implants cérébraux contre la dépression ou l’obésité Point commun de ces recherches : le développement de dispositifs médicaux implantés dans le corps humain. Clinatec est le résultat d’un partenariat entre le CEA, le CHU de Grenoble et l’Inserm.

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