Raciste, irréaliste, esclavagiste : 5 raisons de jeter Barbie à la poubelle
Les Monster High et autres jouets plus rock’n’ roll l’ont ringardisée : la poupée mannequin de Mattel est en recul. Et particulièrement aux Etats-Unis, où elle est née. Les jours de Barbie sont-ils comptés ? Alors qu’il y a dix ans, les ventes de la poupée blonde représentaient 30% du chiffre d’affaires de Mattel, elles ne comptent désormais que pour 20%. Aux Etats-Unis, la situation est encore plus préoccupante pour la marque : les ventes locales ont ainsi chuté de 50% depuis 2000. Si vous en cherchiez, voici cinq raisons de jeter définitivement Barbie à la poubelle ! Barbie est inégalitaire Savez-vous qu’une Barbie ingénieure en informatique coûte environ 10 euros plus cher qu’une Barbie fée ou gardienne de zoo ? « Les gens aux revenus élevés dépenseront davantage pour une Barbie. Quant à ceux qui n’ont pas les moyens de se payer une Barbie docteur, ils se contenteront de la Barbie fée. « Je travaillais pour un magazine sur un sujet “ avant/après maquillage ”. Barbie est esclavagiste
Doll Nine-Year-Old Body Image
Healthier: Genevieve Bland and Caitlin Dooley with their Lottie dolls, which can stand and wear practical clothes. Photo: Melanie Faith Dove MOVE over Barbie, a new range of fashion dolls has been launched in Australia to address growing concerns about the impact on young girls of negative body image issues associated with dolls such as Barbie, Bratz and Monster High. Unlike her now 53-year-old counterpart Barbie, the new Lottie doll has a childlike form, modelled on the average nine-year-old girl's body shape and has practical clothes, realistic hair and healthy outdoor hobbies. The Lottie range, which is sold online, was the result of 18 months' research and development by British toy company Arklu, including consultation with academics. The arrival of the 18-centimetre doll, that can stand and whose motto is "Be bold, be brave, be you", has been welcomed by the eating disorder support group, The Butterfly Foundation, as well as psychologists and parents. Advertisement
Le poids de la jupe pour les petites filles
C'est dans le très dense rapport de l'IGAS, rédigé par Brigitte Grésy et Philippe Georges, sur l'égalité entre les filles et les garçons dans les modes d'accueil de la petite enfance que j'ai trouvé cette réflexion. Il s'agit, page 47 et suivantes, d'analyser l'impact des vêtements. On sait, et des études sociologiques, l'ont vérifié que l'accent est mis sur l'esthétique pour les filles, sur l'autonomie et l'agilité pour les garçons. Les filles sont encouragées à être jolies et à plaire, les garçons à être à l'aise. En conséquence leurs habits ne leur permettent pas la même autonomie - ni pour s'habiller : les vêtements de garçons ont des systèmes d'attaches plus faciles et plus accessibles alors que ceux des filles nécessitent plus souvent de l'aide, lorsque par exemple les vêtements se ferment dans le dos ou à l'aide de nœuds difficiles à faire à cet âge. La photo vient de ce Pinterest
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