Delevoye : « Il faut passer à une société de partage » En 2011, il diagnostiquait une France prête à exploser. Aujourd’hui, le climat politique et social lui donne raison. Et Jean-Paul Delevoye vient de divorcer avec l’UMP. Jean-Paul Delevoye au Conseil économique, social et environnemental (Cese), le 13 novembre 2013 (Audrey Cerdan/Rue89) Trente ans après ses débuts en politique, Jean-Paul Delevoye se retrouve comme au premier jour, libre de tout parti. En choisissant de soutenir aux prochaines municipales le candidat socialiste plutôt que celui de sa « famille », le maire de Bapaume (Pas-de-Calais) depuis toujours a provoqué sa rupture avec l’UMP. Un divorce dont ce « gaulliste social » de 66 ans parle, presque soulagé, déjà bien distant d’un parti qui ne ressemble plus à son bon vieux RPR, fier d’avancer à contre-courant des codes politiques qu’il exècre. « J’ai toujours dit que j’avais un seul maître, l’intérêt général et qu’une seule ambition, servir mon territoire. « C’est du racisme politique » Parler aux assistantes sociales
Démocratie antique et démocratie moderne – Diktacratie Démocratie antique et démocratie moderne est l’ouvrage d’un historien américain, Moses I. Finley, nous ayant définitivement convaincus des potentialités démocratiques à réhabiliter dans notre République consensuellement oligarchique. A première vue, cet essai semblait pourtant destiné, au mieux à une poignée d’experts universitaires, au pire à la poussière des bibliothèques… Mais, force est de constater que sa lecture a favorisé quelques charpentes à notre site, Diktacratie.com. Finley constate, en premier lieu, une apathie politique symptomatique de notre époque électoraliste. Car la démocratie, la vraie, c’est la bonne société elle-même en action. Comme ce fut le cas au Vème et IVème siècle av. Est-il possible d’imaginer un instant que n’importe quel jeune garçon athénien avait lors de sa vie une chance de devenir, au moins pour un jour, président de l’Assemblée (Ecclésia) ou inspecteur des marchés, membre du conseil des 500, juré et surtout membre votant de l’Ecclésia.
"Tant que la crise durera, les Allemands plébisciteront Angela Merkel" A quelques jours des élections législatives en Allemagne, dimanche 22 septembre, le parti chrétien-démocrate (CDU) d'Angela Merkel arrive toujours largement en tête dans les intentions de vote (38% selon un sondage de l'institut Insa pour Bild paru hier). Sauf surprise, la chancelière est assurée de rempiler pour un troisième mandat, alors que tous les dirigeants européens en poste depuis la crise ont subi des revers électoraux. Dans Les Allemands - Angela Merkel et nous ( Die Deutsche - Angela Merkel und wir, Klett-Cotta), un ouvrage publié cet été, le journaliste allemand Ralph Bollmann, correspondant pour le Frankfurter Allgemeinen Sonntagszeitung, décrypte le "phénomène Merkel". Interview. En introduction de votre livre, vous citez une phrase prononcée par Angela Merkel en juillet 2012 : " On va passer pour une nation de guignols ". La chancelière réagissait à la condamnation de la circoncision pour motifs religieux par le tribunal de Cologne en juin 2012. Le pragmatisme.
Le livre noir du libéralisme : crise boursière, chômage, précarité, sécurité sociale, retraites, éducation, salaires..., de Pierre Larrouturou Le livre noir du libéralisme Chiffres à l'appui, Pierre Larrouturou démonte les mécanismes et les dangers du libéralisme : dans tous les pays qui ont mis en place une politique de ce type, Etats-Unis et Chine compris, la précarité explose, le niveau de vie des salariés diminue, l'accès à la santé est de plus en plus difficile. Et la croissance ne se maintient qu'au prix d'un endettement privé qui atteint un niveau insoutenable. Non seulement le libéralisme n'est pas la panacée, mais il peut, assez vite, nous mener à la catastrophe. « La crise des années 30 est devant nous », affirment certains économistes. Qu'en est-il pour la France ? Sur le chômage et les retraites, l'auteur dénonce les mensonges du bilan affiché par l'UMP. Qu'est-ce qui bloque ? - Présentation de l'éditeur - Préface de Michel Rocard Postface de Emmanuel Todd
Why I No Longer Want To Be Gay I no longer want to be gay. I know that on the surface this statement reeks of the denial, self-loathing and internalized homophobia commonly associated with accepting and integrating ones gayness but truth is, I just don’t want to be gay anymore. It has outlived its usefulness. I have experienced all aspects of the life and can safely say that it no longer speaks to the person that I am or want to become. I didn’t always feel this way. Initially I came to this community searching for love, intimacy and brotherhood. It has been seven years since I decided to live my life as an openly gay male and it has not been an easy road. Personally I believe that love is sacrifice and not many gay men are willing to sacrifice for their brethren nowadays. Men also used to be men and approached you with a modicum of chivalrous courage. I am too young to long for the good old days but this life makes you miss what it meant to be gay.
La Fédération Anarchiste affiche au grand jour son discours masculiniste ? | LE JURA LIBERTAIRE Le Hors-série du Monde Libertaire de mars-avril 2013 sur l’éducation cache dans ses pages une perle du masculinisme français. Roger Dadoun, professeur émérite des universités et enseignant à Paris 7, nous gratifie d’une analyse crypto-freudienne du viol de DSK sur Nafissatou Diallo. À grand renfort de théories fumeuses et de mots compréhensibles uniquement par des bac+12, il remet en cause le viol commis par DSK. Ses idées sont claires ; non seulement le viol n’en était pas un, c’était seulement une « frasque libidinale », mais il met en scène cet acte d’horreur avec des mots crus dignes d’un film pornographique. Sans rien envier à Éric Zemmour ou Alain Soral, il explique et justifie le viol par une soi-disant féminisation de la société et des hommes (qu’il nomme « hystérisation »). Les hommes vivraient des « hystères » ou moment d’hystérie qu’ils ne semblent pas pouvoir contrôler… Le viol : Érotisation et Déni Dans son fantasme malsain, il érotise le viol. Le Discours Masculiniste
Riche, l'Allemagne ? Pas si sûr... La France a tout à envier à l'Allemagne ? C'est du moins ce que laisse croire depuis quelques années les déclarations d'un certain nombre d'acteurs du monde économique français, qui louent sa compétitivité, son industrie exportatrice et la qualité de son dialogue social. Pourtant, de plus en plus de voix s'élèvent pour démystifier le prétendu "modèle allemand". Car derrière son apparente santé économique, qui devrait permettre à Angela Merkel d'enchaîner un troisième mandat dimanche 19 septembre, l'Allemagne est aussi devenue une terre d'inégalités. Taux de chômage : 5,4% C'est l'un des plus bas d'Europe. Pauvreté : 15% de la population Bien que le chômage soit faible en Allemagne, la pauvreté y est plus importante qu'en France. Exportations : 1.000 milliards d'euros Elles ont quasiment doublé depuis 2000. Croissance : 0,4% du PIB C'est à la fois plus que la France et relativement peu, compte tenu de son potentiel, notamment dans l'ex-RDA et du niveau de ses exportations.
VIDÉO. "ONPC" sur France 2 : accusée de laxisme, Taubira a mouché Salamé, Sarkozy et le FN Christiane Taubira était invité par Laurent Ruquier sur le plateau de "On n'est pas couché" sur France 2. (Capture d'écran) Il ne faut pas chercher Christiane Taubira, car on risque de la trouver et là, ça fait très mal ! Le résultat ne s’est pas fait attendre puisque par deux fois au moins, celle qui a repris avec témérité à Natacha Polony le rôle ingrat de la journaliste-de-droite-qui voulait-se-faire-son-invitée s’est retrouvée mouchée comme une gamine en faute. À deux reprises, elle a reçu en retour une gifle balancée par la ministre avec une sévérité qui n’avait d’égale que sa joie de régler enfin ses comptes. "Vous étiez où ?" "Vous étiez où ? Léa Salamé, qui manifestement a préparé son coup devant sa glace, attaque la ministre de la Justice dès les premières minutes de l’émission en employant une anaphore d’une extraordinaire violence. L’attaque de Sarkozy Il fallait oser ! "Est-ce que vous avez remarqué le silence assourdissant de Madame Taubira ? Flagrant délit de partialité
Les enfants ne savent pas se servir d’un ordinateur et vous devriez vous en inquiéter. | Nicolas Le Gland Marc Scott est professeur d’informatique en collège et lycée au Royaume-Uni. Son article “Kids can't use computers… And this is why it should worry you” est traduit en français par Nicolas Le Gland. Trop long à lire ? Le téléphone a sonné dans mon atelier. J’ai souri et je me suis présenté en m’asseyant à côté d’elle. « Je vais devoir faire vite. Elle a immédiatement réévalué ma classification. J’ai regardé le MacBook. J’ai alors rendu le MacBook à la femme qui a lancé Safari. « L’Internet ne marche pas. » a-t-elle déclaré avec dédain. J’ai entendu cette phrase tellement de fois, que ce soit par des élèves ou des enseignants, que j’ai une réaction toute prête. Je me suis dit que la jeune femme n’apprécierait probablement pas le sarcasme, et je lui ai pris le MacBook pour y ajouter les paramètres du serveur proxy du campus. « Sauriez-vous où sont les paramètres de proxy ? Je n’ai pas eu de réponse. Il m’a fallu environ dix secondes pour trouver et remplir les paramètres de proxy. L’école
Ultime discours triomphal pour Merkel "Angie doit sauver le monde" : les troupes d'Angela Merkel ont fait un triomphe à la chancelière allemande samedi à Berlin à la veille d'élections législatives délicates pour sa majorité. Pour son dernier grand discours de campagne, la dirigeante conservatrice, tout sourire et détendue, a demandé aux électeurs de lui "accorder un mandat fort" afin qu'elle puisse, "pour les quatre prochaines années, continuer à servir l'Allemagne, un pays qui est respecté en Europe (...), qui défend ses intérêts dans le monde mais qui est aussi l'ami de nombreux pays". Angela Merkel, fêtée par quelque 4 000 militants de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) qui brandissaient des pancartes "Angie", a toutes les chances d'être reconduite dimanche pour un troisième mandat de chancelière. Mais elle pourrait ne pas parvenir à préserver sa coalition avec les libéraux du FDP et être contrainte de gouverner avec ses adversaires sociaux-démocrates. "Vous savez qui je suis !" Steinbrück à Francfort
L’intégralité de l’article de Michel Onfray paru dans le Point du 10 janvier 2015 - Il est 11h50 ce mercredi 7 janvier 2015 quand arrive sur l’écran de mon portable cette information qu’une fusillade a lieu dans les locaux de Charlie-Hebdo. Je n’en sais pas plus, mais que des tirs nourris aient lieu dans la rédaction d’un journal est de toute façon une catastrophe annoncée. Au fur et à mesure, j’apprends avec consternation l’étendue des dégâts ! Cabu, Charb, Wolinski, Tignous, Bernard Maris… On annonce dix morts, deux policiers, des blessés en nombre, « une boucherie » est-il dit… A 12h50, j’ai tweeté « Mercredi 7 janvier 2015 : notre 11 septembre », car je crois en effet qu’il y aura un avant et un après. Les choses ne font que commencer. Charlie-Hebdo est, avec Siné-Hebdo ou le Canard Enchainé, l’honneur de la presse : car un journal satirique, et il m’arrive d’en faire régulièrement les frais, n’épargne rien ni personne, et c’est tant mieux. Rivé devant ma télévision, sidéré, je prends des notes. I-télé, 13h20. La classe politique continue son show. 20h00.
Julian Assange et la surveillance de masse | Wikileaks Actu Par Christophe Ventura, le 1 février 2013 Depuis sept mois, Julian Assange vit reclus à l’intérieur de l’ambassade de l’Equateur à Londres. La figure emblématique de « l’organisation médiatique à but non lucratif » WikiLeaks, fondée en 2007 [1], a bénéficié de l’asile « diplomatique » [2] du pays andin que préside Rafael Correa. Julian Assange séjourne – ou campe pour être plus précis – dans une petite pièce d’un appartement victorien d’une centaine de mètres carrés occupé par la représentation diplomatique équatorienne dans le quartier de Knightsbridge. A deux pas du luxueux grand magasins Harrods, fournisseur officiel de la famille royale… L’exposition naturelle de la pièce à la lumière du jour a été condamnée pour ne pas l’offrir à la surveillance permanente de la police et des services britanniques postés autour du bâtiment. L’épreuve et l’enfermement ont visiblement forgé les traits du visage de ce jeune « quadra ». Le premier nommé est le fondateur de Noisebridge [5]. Will Summer