Pour Merkel, le salaire minimum est une cause du chômage en Europe La chancelière allemande Angela Merkel qui prône un salaire minimum négocié branche par branche en Allemagne, a redit son opposition ferme à un salaire plancher généralisé, y voyant la cause du chômage dans certains pays d’Europe, dans un entretien jeudi au journal Bild Zeitung. La chancelière allemande, qui se pose en défenseur de l’emploi en Allemagne, voit dans le salaire minimum généralisé dont l’Allemagne est dépourvue, la «raison» qui explique que «de nombreux pays en Europe ont un taux de chômage bien plus élevé que chez nous, du fait que les salaires et le rendement ne sont pas en rapport». Avec un chômage de 6,9% enregistré en mars, l’Allemagne connaît actuellement un chômage proche de son niveau le plus bas atteint depuis la Réunification en 1990. Début mars, le Bundesrat, qui représente les seize Etats régionaux, s’était prononcé pour un salaire minimum horaire de 8,50 euros, applicable dans tout le pays, ce qui n’existe pas actuellement en Allemagne.
Delevoye : « Il faut passer à une société de partage » En 2011, il diagnostiquait une France prête à exploser. Aujourd’hui, le climat politique et social lui donne raison. Et Jean-Paul Delevoye vient de divorcer avec l’UMP. Jean-Paul Delevoye au Conseil économique, social et environnemental (Cese), le 13 novembre 2013 (Audrey Cerdan/Rue89) Trente ans après ses débuts en politique, Jean-Paul Delevoye se retrouve comme au premier jour, libre de tout parti. En choisissant de soutenir aux prochaines municipales le candidat socialiste plutôt que celui de sa « famille », le maire de Bapaume (Pas-de-Calais) depuis toujours a provoqué sa rupture avec l’UMP. Un divorce dont ce « gaulliste social » de 66 ans parle, presque soulagé, déjà bien distant d’un parti qui ne ressemble plus à son bon vieux RPR, fier d’avancer à contre-courant des codes politiques qu’il exècre. « J’ai toujours dit que j’avais un seul maître, l’intérêt général et qu’une seule ambition, servir mon territoire. « C’est du racisme politique » Parler aux assistantes sociales
Conjoncture : Les exonérations de charges ont bondi de 55% en 9 ans INFOGRAPHIE - Les allégements atteignent 30 milliards en 2010. Les deux tiers servent à réduire le coût du travail peu qualifié. Pas un record, mais presque. Le montant des exonérations de charges sociales a atteint, en 2010, la somme rondelette de 30 milliards d'euros. Soit une progression de 55% en neuf ans. Le gros morceau concerne des «mesures générales d'encouragement» à la création d'emplois et au pouvoir d'achat . Dans la même catégorie se trouvent les exonérations de charges au titre des heures supplémentaires déclarées. Une deuxième catégorie d'exonérations (7,5% du total) concerne les «mesures en faveur de publics particuliers». L'État compense 90% du manque à gagner à la Sécu Une dernière catégorie, avec près de 2,7 milliards d'euros d'exonérations en 2010, englobe les «mesures en faveur de secteurs particuliers». La part des exonérations compensées par l'État à la Sécu est stable sur la période, aux alentours de 90%. » Fillon réfléchirait à aménager les «heures sup»
Hollande et l'équation impossible Quelques jours après l'hommage d'Hollande à Schroeder et ses réformes "courageuses", l’émission CQFD sur Itele publie un sondage BVA sur les français et le merveilleux "modèle allemand"[1] dont nous devrions parait-il nous inspirer. On y apprend que 74.% des sympathisants de gauche en ont une mauvaise opinion. (cliquez pour agrandir) Le score global des sceptiques remonte à 53% grâce... aux sympathisants de droite qui en ont TRES majoritairement une bonne opinion. Seulement, les sympathisants de droite ne sont plus que 16% à penser que le président appliquera par chez nous le fameux "modèle allemand". Au-delà de l’impossibilité à satisfaire ceux qui ont voté pour la gauche en 2012 en appliquant une politique sociale-libérale, on capte avec ces chiffres que, même s'il continue sur cette ligne, François Hollande ne contentera jamais les sympathisants de droite. Pourquoi donc poursuivre une politique à destination de ceux qui n’ont pas voté et ne voteront pas à gauche ? Articles connexes :
Why I No Longer Want To Be Gay I no longer want to be gay. I know that on the surface this statement reeks of the denial, self-loathing and internalized homophobia commonly associated with accepting and integrating ones gayness but truth is, I just don’t want to be gay anymore. It has outlived its usefulness. I have experienced all aspects of the life and can safely say that it no longer speaks to the person that I am or want to become. I didn’t always feel this way. Initially I came to this community searching for love, intimacy and brotherhood. It has been seven years since I decided to live my life as an openly gay male and it has not been an easy road. Personally I believe that love is sacrifice and not many gay men are willing to sacrifice for their brethren nowadays. Men also used to be men and approached you with a modicum of chivalrous courage. I am too young to long for the good old days but this life makes you miss what it meant to be gay.
La réforme des banques est taillée en pièces sous la pression du lobby bancaire Il n’y aura pas de “Glass-Steagall Act” en France. Il n’y aura pas de séparation entre les banques de dépôts et les banques d’investissement. Jeudi dernier, le ministre des finances, Pierre Moscovici, a présenté devant la communauté financière, réunie à l’occasion d’un colloque organisé par l’autorité des marchés financiers, les premières lignes du projet de loi bancaire. Le texte doit être discuté en conseil des ministres le 19 décembre. S’il n’est pas totalement arrêté, les grandes lignes en sont esquissées. Contrairement aux engagements pris pendant la campagne, le gouvernement n’a pas le dessein d’imposer une rupture franche dans les activités bancaires mais plutôt de coudre aux petits points un texte qui ne devrait pas trop bousculer le système bancaire français. L’adaptation qu’entend faire le gouvernement français des recommandations de la commission Liikanen n’est pas encore très précise. « Beaucoup de choses ne sont pas encore arbitrées », reconnaît un conseiller.
Le miracle allemand, ou comment faire exploser la précarité et passer pour un bon élève | Chez Karima Delli, écolo joyeuse En 2003, le gouvernement social-démocrate allemand de Gerhard Schröder inaugurait une série de réformes sociales inspirées par la « troisième voie » sociale-libérale de Tony Blair. La plus emblématique de ces réformes fut la loi Hartz IV sur l’assurance chômage et la flexibilisation du droit du travail. Depuis lors, l’Allemagne est championne des statistiques et est érigée en modèle de compétitivité et d’emploi. Dix ans après ces lois, alors que le parlement français s’apprête à discuter du projet de loi du gouvernement de Jean-Marc Ayrault sur « la sécurisation des parcours professionnels » issue de l’Accord national interprofessionnel du 11 janvier dernier, quel bilan peut-on tirer de cette réforme et de ses conséquences sur les conditions de vie des Allemands ? Beaucoup diront que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes outre-Rhin ! Peu de chômeurs mais beaucoup de pauvres Le taux de pauvreté, et en particulier celui des enfants, a augmenté de 2,2 points entre 2000 et 2005.
VIDÉO. "ONPC" sur France 2 : accusée de laxisme, Taubira a mouché Salamé, Sarkozy et le FN Christiane Taubira était invité par Laurent Ruquier sur le plateau de "On n'est pas couché" sur France 2. (Capture d'écran) Il ne faut pas chercher Christiane Taubira, car on risque de la trouver et là, ça fait très mal ! Le résultat ne s’est pas fait attendre puisque par deux fois au moins, celle qui a repris avec témérité à Natacha Polony le rôle ingrat de la journaliste-de-droite-qui voulait-se-faire-son-invitée s’est retrouvée mouchée comme une gamine en faute. À deux reprises, elle a reçu en retour une gifle balancée par la ministre avec une sévérité qui n’avait d’égale que sa joie de régler enfin ses comptes. "Vous étiez où ?" "Vous étiez où ? Léa Salamé, qui manifestement a préparé son coup devant sa glace, attaque la ministre de la Justice dès les premières minutes de l’émission en employant une anaphore d’une extraordinaire violence. L’attaque de Sarkozy Il fallait oser ! "Est-ce que vous avez remarqué le silence assourdissant de Madame Taubira ? Flagrant délit de partialité
La preuve en chiffres de l'indécence des grands patrons Juste un petit mot pour vous dire mon écoeurement de voir dans le JDD du jour 98 grands patrons jouer les pleureuses et lancer un appel à payer moins pour gagner plus. C'est assez comique je trouve, quand on sait que : Voilà c'était juste ce petit coup de gueule avec des preuves factuelles que les grands patrons n'ont pas à se plaindre puisque ce sont eux et leurs groupes qui bénéficient le plus des largesses de 10 années de droite au pouvoir. Car au final, cet appel est une critique des 10 années d'UMP au pouvoir puisque le PS n'a pour l'instant rien modifié, n'ayant pas eu le temps, en 6 mois, de le faire.
L’Allemagne conduit l’Union européenne droit dans le mur | Chez les Economistes Atterrés Angela Merkel lors du Sommet européen sur le budget à Bruxelles, le 8 février 2013 (Michel Euler/AP/SIPA) L’Europe est le seul bloc de l’économie mondiale pour lequel on annonce une croissance quasi-nulle en 2013. En matière de chômage, de pauvreté, l’UE atteint un pic historique. Comment en est-on arrivé là ? Ce qui explique la situation catastrophique de l’UE porte un nom et une explication : le traité budgétaire. L’Europe a fait un choix inepte : revenir à l’équilibre budgétaire – 0,5% maximum autorisé) – en quelques petites années. Merkel impose l’équilibre sans la solidarité Le plus grave est le « concept » et la « vision » qui animent le pacte budgétaire. C’est là ce que les Allemands ont désigné sous le nom de « Communauté de stabilité budgétaire » : « Communauté » car les pays de l’UE partagent la même monnaie ; « de stabilité budgétaire » car chaque pays garantit chez lui le respect de certains équilibres (0,5% maximum déficit budgétaire, 60% de dette publique).
L’intégralité de l’article de Michel Onfray paru dans le Point du 10 janvier 2015 - Il est 11h50 ce mercredi 7 janvier 2015 quand arrive sur l’écran de mon portable cette information qu’une fusillade a lieu dans les locaux de Charlie-Hebdo. Je n’en sais pas plus, mais que des tirs nourris aient lieu dans la rédaction d’un journal est de toute façon une catastrophe annoncée. Au fur et à mesure, j’apprends avec consternation l’étendue des dégâts ! Cabu, Charb, Wolinski, Tignous, Bernard Maris… On annonce dix morts, deux policiers, des blessés en nombre, « une boucherie » est-il dit… A 12h50, j’ai tweeté « Mercredi 7 janvier 2015 : notre 11 septembre », car je crois en effet qu’il y aura un avant et un après. Les choses ne font que commencer. Charlie-Hebdo est, avec Siné-Hebdo ou le Canard Enchainé, l’honneur de la presse : car un journal satirique, et il m’arrive d’en faire régulièrement les frais, n’épargne rien ni personne, et c’est tant mieux. Rivé devant ma télévision, sidéré, je prends des notes. I-télé, 13h20. La classe politique continue son show. 20h00.
La preuve en chiffres de l’indécence des grands patrons Mardi 30 octobre 2012 2 30 /10 /Oct /2012 11:07 La preuve en chiffres de l’indécence des grands patrons Juste un petit mot pour dire mon écoeurement de voir dans le JDD de dimanche, 98 grands patrons jouer les pleureuses et lancer un appel à payer moins pour gagner plus. C’est assez comique je trouve, quand on sait que : • en 2012 les sociétés du CAC40 ont versé 37 milliards de dividendes à leurs actionnaires (source) • en 2010 les sociétés du CAC 40 ont dégagé des bénéfices d’un montant de près de 83 milliards d’euros (source) • la réduction de charges sociales dite « Fillon » coûte de 21 à 23 milliards d’euros par an à l’État (source) • l’impôt sur les sociétés payés par les société du CAC 40 représente 8% de leurs bénéfices, loin du taux normal de 33% et alors que les PME en payent à un taux de 22% (source) • 17 groupes du CAC 40 ne payent pas d’impôt sur les bénéfices (source) • en 2010 les allégements de charge ont atteint 30 milliards d’euros et augmenté de 55% entre 2001 et 2010 (source)