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Pourquoi l’immense majorité des viols ne terminent jamais aux assises

Pourquoi l’immense majorité des viols ne terminent jamais aux assises
Procédures longues, policiers sans tact... Souvent, les victimes de viol que Nolwenn Weiler rencontre soupirent : « Si j’avais su, je n’aurais pas porté plainte. » Entretien. Nous l’avons appris en fin de semaine, la justice rennaise a tardé six mois avant de faire un test ADN dans une enquête pour viol. Une analyse qui aurait peut-être pu éviter trois viols supplémentaires, vraisemblablement commis par celui qui est poursuivi pour l’agression. La victime et son avocat dénoncent un dysfonctionnement dû, selon eux, à un manque de budget, tandis que le parquet rétorque que son choix a été guidé par un souci d’efficacité : il aurait pris la décision de ne pas demander l’analyse, puisqu’il estimait que les chances d’obtenir des preuves étaient faibles. Les réactions des médecins, de la police, voire des proches dans les affaires de viols ne sont pas toujours très compréhensives ou appropriées. Seulement 3% des viols sont jugés Les peurs légitimes des victimes Une procédure éprouvante

Nathalie et Guylaine, victimes d'agression lesbophobe dans le Var, veulent que justice soit faite Nathalie (à droite sur la photo) et Guylaine, deux femmes habitant ensemble à Signes, un village du Var, sont victimes depuis des mois de harcèlement lesbophobe de la part de leur voisin-e-s. Un harcèlement qui est allé jusqu'à une agression physique le 29 mai dernier. Guylaine, artiste plasticienne de profession, raconte le calvaire vécu par le couple à Yagg. UNE ATMOSPHÈRE DE PLUS EN PLUS TENDUE «Nathalie a acheté une maison à Signes en 2004. C’est une femme discrète, reconnue pour son calme et son intégrité dans son travail à Marseille, où elle a été élue déléguée du personnel. En mai et juin 2011, deux jeunes couples hétéros s’installent dans la rue. Fin octobre, début novembre 2011, je suis entrée dans la vie de Nathalie. Cela n’a pas plu que deux femmes vivent ouvertement ensemble, sans homme. Le 4 mai 2012, nous avons été menacées avec une hache. Le gendarme les reçoit avec scepticisme. Nathalie, qui entend sa compagne appeler à l'aide, sort de la maison. Photo DR

En finir avec le genre ? (Le Monde, 15 août 2013) | Sébastien Chauvin En finir avec le genre ? Chiche ! (Op-ed, Le Monde) Par Laure Bereni, Sébastien Chauvin, Alexandre Jaunait et Anne Revillard. [Une version réduite et modifiée de ce texte est parue dans Le Monde daté du 15 août 2013 sous le titre : « Il faut d’urgence parler du genre à l’école ».] Ce n’est pas le moindre paradoxe des contempteurs français des études sur le genre que leur crainte que les découvertes de ce champ de recherche ne trouvent une traduction à l’école sous la forme d’enseignements et de matériaux plus neutres. Mais un système d’inégalité reproduit de siècle en siècle serait-il aussi fragile que sa simple mise à jour suffirait à le faire s’effondrer comme un château de cartes ? Une partie du grand public a récemment découvert que la notion de « genre » pouvait être utilisée au-delà de son usage courant (qui renvoie au « genre grammatical », féminin ou masculin) pour désigner, plus largement, les rapports sociaux entre les femmes et les hommes, entre le masculin et le féminin.

Viol masculin vs viol féminin En plus d’être un phénomène de société, dont personne ne parle, le viol revêt plusieurs échelles: un viol perpétré sur une personne est une chose différente que le viol utilisé dans les conflits armés, à grande échelle. Néanmoins, il semble que les ressorts à l’œuvre derrière le viol, féminin comme masculin, soient quasi semblables, à quelques nuances près. Et tiennent de l’ordre du mythe, du symbole, et de l’image qu’on a et qu’on se fait d’un homme dans la société. Dans le détail, le viol est commis à 98% par des hommes en France, l’âge des victimes va de 2 à 85 ans, et les proportions avancées de viol d’hommes sont de l’ordre de 7 à 10% — les chiffres sont semblables dans d’autres pays. Le viol individuel n’est reconnu comme crime que depuis 1980. Le viol suscite un étonnant silence. Néanmoins, les pratiques changent, et c’est tant mieux. Autre cliché, plus spécifique au viol masculin. Le viol de masse Parlons du viol de masse. Créer un climat de terreur La place des faibles

Veille permanente féministe Connards ordinaires en une Par Benjamin Lemaire • 14 mai, 2013 • Catégorie: Connards ordinaires , en une Je ne vous aime pas Christine Boutin . Je me rappelle avoir entendu parler de vous pour la première fois en 1998. Où placera-t-on la frontière, pour un enfant adopté, entre l’homosexualité et la pédophilie ? Je ne vous ne vous respecte pas Christine Boutin . Qu’est-ce que l’homosexualité, sinon l’impossibilité d’un être à pouvoir atteindre l’autre dans sa différence sexuelle ? Je vous emmerde Christine Boutin . On construit l’avenir sur la force de son Histoire.

Préface de Christine Delphy au livre de John Stoltenberg : Refuser d’être un homme – Pour en finir avec la virilité Avec l’aimable autorisation des Editions Syllepse Pourquoi publier le livre d’un homme dans une collection féministe, qui publie d’ordinaire des livres écrits par des femmes ? Est-ce une entorse aux principes du féminisme radical ? À mon sens, non. Et c’est bien ce que l’on constate, en étudiant l’histoire du féminisme, ou en observant les pratiques contemporaines : des experts blancs discourent sur l’oppression des groupes racisés, des expert·es hétérosexuel·les discourent sur l’oppression des lesbiennes et des gays. Et « parce que les hommes sont concernés aussi par le sexisme », des experts-hommes se mêlent de théorie féministe : donnent leurs définitions de ce dont souffrent les femmes, des définitions qui ne sont pas forcément les mêmes que celles données par les femmes. Il est donc juste de leur refuser ce rôle. John Stoltenberg est un de ces hommes. Ce qu’il voit le conduit à « refuser d’être un homme », et pour cette raison, ce livre est un brûlot. Christine Delphy Like this:

about sex, gender and sexuality, You want to say Hi to the cute girl on the subway.... Vous avez un problème avec l’égalité ? Bon c’est pas tout ça les vacances, mais faudrait peut-être s’y remettre. Au-delà du petit carnet de voyage improvisé que je vous ai fait partager, il faut que je vous raconte. L’été, c’est un espace concentré de rencontres en tous genres. Bref, entre le premier et le dernier contact (de nature aussi variée comme quand c’est les vacances quoi), il se passe plein de trucs passionnants. « Ah, ouais non le féminisme c’est pas trop mon truc… » Le militant-e-s féministes ne seront pas surpris-es. « Le féminisme c’est juste du paraître, faire semblant d’être parfait. » C’est peut-être la moins stupide des interrogations. « Mais t’es maso non ? Evidemment : si je suis féministe, c’est parce que j’aime souffrir. « J’ai rien contre les femmes mais… » et sa variante plus connue : « j’aime les femmes mais… » Quelle horreur ! « Mais y a des différences quand même ! Derrière cette remarque, se cache un grave problème de langue française. « Mais les femmes elles aiment se faire dominer au fond !

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