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Condition ouvrière

Condition ouvrière

Les travailleurs de la mine : autour de l'abattage Contexte historique Les mineurs au tournant du XXe siècle : une identité en construction Avec près de 300 000 travailleurs au début du XXe siècle, les mines arrivent en huitième position en termes de nombre d’actifs employés dans les branches industrielles françaises. Malgré la variété des attitudes d’un bassin à l’autre, les employeurs, réunis au sein du Comité central des houillères de France, s’efforcent d’opposer un front commun aux revendications ouvrières. L’homogénéité de la population, l’isolement des corons et la cohésion des équipes du fond de la mine favorisent la construction d’identités communautaires propices aux mobilisations de masse. Analyse des images Travailler au fond Ces trois clichés pris sous terre montrent trois activités périphériques de l’abattage. Leur mise en place est l’œuvre des boiseurs (deuxième photographie), parfois confondus avec les abatteurs. Interprétation Mineur, un métier à risques

La société industrielle La société industrielle en France au XIXème siècle La France a été profondément transformée par la révolution industrielle à partir de 1850, mais elle n'a jamais renoncé à son caractère agricole traditionnel et elle n'a été une grande puissance économique qu'entre 1850 et 1870. Elle s'est toujours trouvée en deuxième position en Europe et n'a jamais pu dépasser l'Angleterre et elle fut ensuite dépassée par l'Allemagne. (Voir les étapes de la révolution industrielle et l'Europe industrielle) La France ne s'est pas modernisée rapidement car sa bourgeoisie a préféré les études abstraites, les fonctions juridiques et la propriété terrienne. On s'intéressa plus au chemin de fer qu'à l'industrie. La société vit le developpement de la grande bourgeoisie d'affaires - les Rothschild, les Pereire- et du prolétariat misérable qui fut une source de problèmes car il se souleva souvent et resta très revendicatif et très révolutionnaire avec des syndicats puissants et violents

Lors de fouilles dans un site minier du Haut Moyen Age dans le Siegerland, les chercheurs ont découvert un puits dans lequel ils tombèrent sur un jeu de quilles. Cette trouvaille singulière posait question : comment en effet justifier un tel jeu dans un contexte minier? Après quelques investigations, il s'avéra que les mineurs du 14e siècle aimaient jouer aux quilles. Cette constatation que l'on retrouve dans des légendes et nombreux récits, reflète un trait caractéristique de la vie et du travail des mineurs. Les distractions étaient plutôt rares au 19ème siècle car les 14 à 16 heures de labeur quotidien ne laissaient pas beaucoup de temps pour les divertissements, surtout avec le budget d'une famille de houilleur. C'est souvent dans un de ces endroits que le salaire était payé aux mineurs. Toutes les deux semaines, il y avait donc un "jour de paie" et à chacune de ces occasions il était communément admis de boire l'une ou l'autre bière pour fêter l'évènement.

l9e.org Marc Nadaux Le terme de mineur désigne dans le langage courant tous ceux qui travaillent à la mine. En réalité, le mineur est l’ouvrier qui fore les puits et creuse les galeries. Tous ceux qui travaillent à la mine ne sont pas mineurs d’autant que l’introduction progressive de la technique contraint rapidement l’exploitant à décomposer le travail en une série d’activités complémentaires et donc à spécialiser les ouvriers. La révolution industrielle voit le nombre de mineurs augmenter. On peut estimer à 33.000 le nombre de mineurs en 1850. Ce chiffre atteint 108.712 en 1875 et se stabilise dans les années 1880. Le mineur, mis en scène dans Germinal par Émile Zola, devient rapidement une figure emblématique du monde ouvrier à cause de la spécificité de son travail et la solidarité qu’il y manifeste. 1. Le mineur est, au début du XIXème siècle, un rural qui a quitté le travail de la terre. Le bon mineur est convoité. Le mineur arrive au point du jour, vers cinq heures, à la mine. 2. 3.

CMPC dossier : la vie quotidienne d'une bourgeoise au milieu du 19e siecle Your web browser (Firefox 17) is out of date.Update your browser for more security, speed and the best experience on this site.Update browser Ignore La vie quotidienne d'une bourgeoise au milieu du 19e siècle " La bourgeoisie n'est pas une classe, c'est une position ; on acquiert cette position, on la perd. Le travail, l'économie, la capacité la donne ; le vice, la dissipation, l'oisiveté la font perdre. " Journal des Débats, 1847. Grande gagnante de la Révolution, la bourgeoisie domine tout le 19e siècle. Le cadre de vie : Le cadre de vie est essentiellement urbain. Au contraire de l'aristocratie, qui vivait en retrait de l'espace public, la bourgeoisie affiche en façade les signes de sa réussite et de son enrichissement. La place de la femme : Toute famille bourgeoise se doit de recevoir et est reçue en retour. Dans la bourgeoisie rurale, la femme véhicule une image plus maternelle. Son intérieur : Cette classe récemment parvenue n'a pas encore la hardiesse d'oser un style nouveau.

Conditions de travail et vie des mineurs | Rédaction : Edmée Fache 1. Généralités sur le travail dans les mines de charbon en Cévennes Au XIXe siècle, le développement de l’extraction du charbon dans le bassin minier d’Alès est notamment freiné par le manque de main d’œuvre, la main d’œuvre locale restant attachée à l’agriculture. En 1850, le mineur cévenol est encore un paysan-mineur. Il se consacre à la mine quand la terre ne le réclame pas, du début d’hiver à la fin du printemps. Dans les années suivantes, les crises dans l’agriculture ajoutées au déclin de la sériciculture accélèrent l’exode rural dans le Massif Central et en Hautes Cévennes. En 1911 et 1912, les besoins en charbon croissent avec le rapide essor industriel de la France. Pendant la guerre de 14-18, la Mine remplace les soldats mobilisés par des femmes, des personnes âgées, des prisonniers de guerre et de la main d’œuvre étrangère (Espagne, Europe centrale, Russie…) et coloniale (Afrique du Nord, Madagascar, Indochine). 2. 3. 4. 5. 6.

La bourgeoisie au XIX siècle La prospérité du XIXe siècle, le développement des industries et des transports ont multiplié les grandes usines, qui remplacent les petits ateliers d'autrefois. Les industriels, pour accroître leurs activités trouvent l'argent auprès des banques, qui se créent en grand nombre sous le second empire. Les industriels et les banquiers forment la grande bourgeoisie. Ces grands bourgeois, qui règnent sur des villes entières, font travailler des milliers d'ouvriers. Ils vivent dans des hôtels particuliers, dans les grandes capitales européennes. Les femmes de la bourgeoisie jouent un rôle important dans la réussite de la famille. La grande bourgeoisie ne comprend que quelques milliers de familles. Le XIXe siècle est la période à laquelle sont apparues les classes moyennes. Ces classes moyennes se distinguent du monde ouvrier et des paysans par leur niveau de vie mais aussi par leur mentalité. En dehors de leur activité principale, ils possèdent des maisons où des terres qu'ils louent. Soirée

Mémoires de Mines - Parcours Introduction Au XXe siècle, le monde de la mine mène ses grèves parmi les plus puissantes, du conflit qui suit la catastrophe de Courrières en 1906 aux mobilisations des années 1980 face à la récession et la reconversion, en passant par la Résistance et la participation aux vagues conflictuelles nationales. Le bassin du Nord-Pas-de-Calais est l'épicentre de ces mouvements, dont l'écho dépasse les frontières de la profession. Au tournant des XIXe-XXe siècles : la grève minière au premier plan de l'actualité sociale Dès les premières décennies du XIXe siècle, les mineurs usent de l'arme de la grève, alors interdite, pour améliorer leurs salaires ou obtenir le renvoi d'un « petit chef ». La dépénalisation de la grève en 1864 décuple les énergies revendicatives. Après la Grande Guerre et jusqu'à la crise des années 1930, des mouvements grévistes surgissent, mais l'agitation ne ressemble pas à ce qu'elle était avant-guerre. En 1936, la situation évolue cette fois en faveur du monde ouvrier.

les trois âges de la mine Les trois âges de la mine Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais s'étend sur cent kilomètres de long, et seulement 4 à 12 kilomètres de large, de la région de Valenciennes à celle de Béthune, en passant par Douai et Lens. Il fut longtemps le premier gisement houiller français. La mine a profondément façonné le paysage, hérissant le bassin de fosses, de chevalements, de terrils ou le couvrant de cités. Elle a formé des générations d'hommes au métier de mineur de fond, de " gueule noire ". Plus de deux milliards de tonnes de charbon ont été extraites du sous-sol. L'exploitation minière s'est déroulée sur trois siècles, du début du XVIIIe jusqu'à la fin du XXe siècle, trois siècles qui constituent les trois âges de la mine. 1. Longtemps l'emploi du charbon de terre reste marginal, le principal combustible connu étant le bois, parfois utilisé sous forme de charbon de bois. Le charbon, combustible minéral, provient de la décomposition de végétaux de l'ère primaire. L'enfer sous terre 2. 3.

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