Facebook contrôle et censure les mails envoyés par ses membres Il y a dix jours, Facebook a dévoilé son service d'intégration des e-mails dans le réseau social, dans une formule qui tente d'unifier toutes les messageries (messagerie instantanée, SMS, e-mails...) de manière souple et naturelle. Mais il a inauguré par la même occasion une censure automatisée des courriels envoyés à ses contacts. "Si vous essayez d'envoyer un mail à quelqu'un en utilisant le nouveau système de messagerie de Facebook, et si le message a un lien vers The Pirate Bay, Facebook va refuser sans ménagement (de le délivrer)", relève Geek.com. Le service indique simplement à l'utilisateur que son message n'a pas pu être envoyé parce qu'il "contient du contenu bloqué qui a été signalé précédemment comme abusif ou de type spam". En revanche, le fait que la censure s'applique désormais y compris aux e-mails privés qui ne sont pas publiés sur le service en ligne est une dérive plus inquiétante, et plus grave que les accusations lancées contre Gmail.
Regarde le capitalisme tomber à l'ère de la production Open Source « Le logiciel libre, l’innovation partagée et la production collaborative menacent le capitalisme tel que nous le connaissons. » C’est ainsi que Michel Bauwens résume son propos dans les colonnes du site d’Aljazeera. Le menace vient du fait qu’à l’aide d’Internet nous créons beaucoup plus de valeur d’usage (qui répond à nos besoins) que de valeur d’échange (qui se monétise facilement[1] Menace pour les uns, opportunité et espoir pour les autres… La question à 100 milliards de dollars de Facebook : Le capitalisme survivra-t-il à « l’abondance de valeur » ? The $100bn Facebook question: Will capitalism survive ‘value abundance’? Michel Bauwens - 29 février 2012 - Aljazeera (Traduction Framalang/Twitter/Fhimt.com : Lambda, vg, goofy, fcharton, btreguier, HgO, Martin, bu, pvincent, bousty, pvincent, deor, cdddm, C4lin, Lamessen et 2 anonymous) Le logiciel libre, l’innovation partagée et la production collaborative menacent le capitalisme tel que nous le connaissons. Ce débat n’est pas nouveau.
Maroc : sur les traces des Berbères Puisqu'il est question de Maroc et de Berbères sur Mediapart, je ressors -sans le retoucher- ce texte écrit il y a un an pour un magazine français et finalement non publié en raison de son caractère politique. Je l'avais écrit suite à un sejour dans les montagnes de l'Atlas effectué pour défricher un projet de développement solidaire. L'origine des Berbères se perd dans la diversité des textes et des récits. Comment ce peuple aux racines aussi floues que mythiques, formant la majeure partie de la population d'Afrique du Nord, se définit-il aujourd'hui face à l'acculturation arabe ? Rencontre avec le poète et musicien Mallal, héraut d'une culture bien vivante. ©Samuel Dixneuf « Je suis un pauvre Berbère, perdu dans l'univers... » Yassine[1], mélancolique et presque fantomatique dans son djilbab, frappe de ses mains calleuses la peau tendue d'un djembé en murmurant sa plainte aux étoiles. Les ravages de l'islamisation forcée [1] Le prénom a été changé [6]
Facebook Messages, le piège qui va asseoir la suprématie de Facebook » Article » OWNI, Digital Journalism Plus maligne que Google Wave, la nouvelle messagerie lancée hier est faite pour attirer dans le giron de Facebook les gens qui ont un mail mais n'utilisent pas encore le réseau social. Facebook a annoncé hier soir sa nouvelle messagerie « sociale » qui a pour but d’agréger l’intégralité des échanges entre deux personnes, qu’ils soient issus d’un chat, de SMS ou de courriels. À ce titre, même si Facebook se défend de vouloir tuer l’e-mail (dont les poids lourds sont Hotmail et Yahoo aux États-Unis avec à eux deux presque autant de comptes que Facebook !) Rendre service plutôt que de ré-inventer le courrier électronique Et seulement si vous le voulez, s’ouvrir sur sa messagerie actuelle en échangeant avec les personnes qui n’ont pas Facebook. Facebook en veut toujours plus C’est là que la mécanique virale de type « stratégie du dealer » entre en jeu : en se connectant à des personnes qui n’ont pas Facebook mais qui ont un courriel, Facebook les intègre dans sa base.
La vie privée, un problème de vieux cons ? Le livre En résumé : La vie privée, un problème de « vieux cons » ? (le livre) peut donc être commandé sur Amazon, la Fnac, l'AppStore (pour iPhone & iPad), et dans toutes les bonnes librairies... Depuis que j'ai écrit cet article intitulé La vie privée, un problème de vieux cons ? A contrario, depuis que j'ai aussi écrit Vie privée : le point de vue des “petits cons”, je ne compte plus le nombre de gens qui m'ont remercié d'avoir ainsi décrit ce que les internautes vivent et sont, au-delà des clichés dont ils sont affublés... mais qui n'ont pas forcément pour autant pris la mesure de la "société de surveillance" qui, pour le coup, attente gravement à nos libertés. Et ça s'appelle donc bien évidemment La vie privée, un problème de « vieux cons » ? Mon éditeur est persuadé que c'est le genre de livre, un peu débridé et au ton décomplexé, qui se lit en plein été. Sur le Net, nous sommes tous des personnalités publiques. La vie privée, un problème de « vieux cons » ?
Le 8 mai 1945, le jour même de la victoire alliée sur le nazisme, de violentes émeutes éclatent à Sétif, en Algérie. Origines du drame Quand la victoire de la démocratie sur la barbarie nazie est apparue imminente, certains musulmans d'Algérie ont espéré que serait enfin mis en application le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Parmi eux Messali Hadj, chef du PPA (Parti Populaire Algérien), interdit depuis 1939. Le matin du 8 mai, une nouvelle manifestation survient à Sétif aux cris de «Istiqlal [Indépendance], libérez Messali». La police se précipite. La répression est d'une extrême brutalité. Officiellement, les autorités françaises estiment que le drame aura fait 103 morts chez les Européens et 1.500 chez les musulmans. Une opinion indifférente Le drame passe inaperçu de l'opinion métropolitaine qui a la tête ailleurs du fait de la capitulation de l'Allemagne, le même jour.
Facebook en classe: oui ou non Depuis le début de la session, je m’ouvre aux diverses technologies et logiciels. Je ne suis vraiment pas une adepte de l’informatique, mais je suis consciente que je devrai intégrer cette discipline à mon enseignement. Pendant un de nos cours d’initiation aux technologies, le sujet de l’utilisation de Facebook en classe a été abordé. Ma première réaction fût : « Ben voyons donc! Qu’est ce que Facebook? Pour commencer, Facebook est un réseau social. « Un ensemble d'identités sociales telles que des individus ou des organisations sociales reliées entre elles par des liens créés lors des interactions sociales. » Pour avoir une idée plus claire de ce qu’est un réseau social, vous pouvez aller voir la vidéo suivant sur "youtube". Mon utilisation de Facebook Comme je le disais au début de mon texte, je ne suis vraiment pas une adepte de l’informatique. Utilité dans la classe Suite à cette expérience avec les cadets, je peux donc dire que Facebook est efficace pour transmettre de l’information.
Petit manuel de contre-espionnage informatique GPS, téléphones portables, logiciels espions: les outils de la surveillance se démocratisent. Conseils utiles pour s'en protéger. Autrefois réservés aux seuls services secrets, les outils et technologies de surveillance, GPS, téléphones et logiciels espions, se “démocratisent” au point que, suite à un reportage de M6, Petits espionnages en famille, montrant comment de plus en plus de gens espionneraient les téléphones portables et ordinateurs de leur futurs (ou ex-) femmes (ou maris), enfants, nounous, Le Parisien/Aujourd’hui en France faisait sa “une”, début 2010, sur la question ( Votre portable devient espion), tout en expliquant qu’espionner les téléphones portables était devenu “un jeu d’enfant” (à toutes fins utiles, en France, leur commercialisation, mais également leur simple détention, n’en est pas moins punie d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende). Nombreux sont les médias à s’être penchés sur la question, de façon souvent quelque peu sensationnaliste. Bon voyage . . .
La réforme des retraites servirait-elle à donner des gages aux agences de notation afin de préserver la bonne note de la France ? Décrédibilisées par tous les scandales qu’elles n’ont pas vu venir, ces agences continuent néanmoins de noter les États. Gouvernement, économistes libéraux, médias, tous nous promettent un cataclysme si les Français rechignent à accepter la réforme des retraites. Océan de déficits Pourtant, malgré des déficits publics abyssaux (8,5 % du PIB), ce triple A n’est pas en danger. Pour évaluer la solvabilité d’un État, les agences de notation analysent, outre les grands marqueurs économiques, des données telles que la démographie ou la sociologie. En jouant sur la peur de perdre le triple A, les politiques prennent des risques. Mises à l’index Depuis la crise de 2008, les agences de notation sont régulièrement mises à l’index. Pourquoi, alors, leur accorde-t-on une telle crédibilité ? Les agences ont donc remplacé le vide laissé par les États.
À qui la faute À qui la faute? À quoi ressemblaient nos vies avant l’arrivée d’internet? Je me souviens très bien de ma première recherche effectuée sur ce réseau, c’était merveilleux, car je n’avais plus à chercher dans plusieurs volumes : tout était là devant moi et à ma portée. L’avènement d’internet a apporté beaucoup dans les différents foyers du monde entier, mais il n’a pas apporté que du positif. En effet, la semaine dernière, internet a apporté beaucoup de problèmes à une enseignante, à la direction d’une école, à des parents et à des enfants. Mise en contexte : La semaine dernière, lors du cours sur les TIC, notre professeur nous expliquait une situation bien particulière vécue dans une école près de chez nous. Est-ce la faute des enfants? Est-ce la faute des parents? Je crois sincèrement que les parents avaient un rôle à jouer pour contenir les actions de leurs enfants. Est-ce la faute du professeur? Est-ce la faute de la direction? Indirectement il se peut que oui. Est-ce la faute à Facebook?
Facebook et le « paradoxe de la vie privée » Scandale : un bug de Facebook rend publics les messages privés de (certains de) ses membres. La rumeur, lancée sur Facebook, relayée par MetroFrance, reprise par la quasi-totalité des médias, (mollement) démentie par Facebook, a généré un vent de panique sur les réseaux sociaux et dans les médias... au point que le gouvernement, via Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin, vient de saisir la CNIL (MaJ : voir aussi l'interview que j'ai accordée à Arte sur ce vent de panique, et l'excellente synthèse de Michaël Szadkowski et Damien Leloup). Facebook, de son côté, dément, avançant que « les messages sont de vieux posts du wall qui ont toujours été visibles sur les profils des utilisateurs [et que] il n'y a pas eu de bug ni de violation de la vie privée », laissant entendre que cette panique collective serait due au fait que "les internautes ont simplement oublié comment ils utilisaient le wall à l'époque". Petits espionnages entre amis Licenciés à cause de Facebook, ou dénoncés par leur "ami" ?