Les femmes combattent-elles ou intériorisent-elles les stéréotypes
Les femmes conduisent moins bien que les hommes. Les hommes ne peuvent pas faire plusieurs choses en même temps. Les voitures sont des jeux de garçons. Les poupées sont des jeux de filles. Les stéréotypes de genre sont nombreux, et toute campagne publicitaire qui les utilise enflamme les réseaux sociaux. Difficile de se reconnaitre dans ces stéréotypes…les réseaux sociaux expriment, en réalité, cette impatience grandissante aux changements. Du 3 mars au 8 mars, Womenology et aufeminin.com ont décidé de mettre en lumière comment certains stéréotypes de genre ralentissent l’égalité. Nous publierons des résultats d’études, des interviews, et des vidéos liées au sujet des stéréotypes. Un hashtag #Halteauxstereotypes est créé dans le cadre de cette initiative. Les femmes intériorisent-elles ou combattent-elles les stéréotypes de genre (1/2) Depuis l’émancipation féminine, les individus, et les femmes plus particulièrement, n’ont eu de cesse de combattre les injustices des rapports de genre.
A contrario
Le sexisme expliqué à ceux qui n'y croient pas
. Il y a des gens qui, simplement, refusent d'y croire : ça n'existerait pas, et puis c'est naturel, et de toutes façons, c'est la même chose pour les hommes. Freud racontait une histoire rigolote qui sonnait un peu comme ça, à propos d'un chaudron percé, mais passons : je ne suis pas là pour faire la psychanalyse du déni. Je vais plutôt essayer d'expliquer pourquoi le dernier argument, selon lequel les hommes aussi seraient discriminés, ne marche pas. Et pour cela, je vais me baser, one more time, sur la sexualisation dans les jeux vidéo. L'exemple de la sexualisation dans les jeux vidéo est intéressant parce qu'il a fait l'objet de réactions très claires dans le sens du "c'est pareil pour les hommes" : vous pouvez vous reporter aux commentaires des deux articles que Mar_lard a consacré à ce thème pour avoir quelques illustrations, ainsi qu'à ceux de mon dernier billet sur le thème. Il en va de même pour Ken. Ce n'est pas faux. Mais ce n'est pas tout.
Déconstructions des clichés les plus courants au sujet du féminisme.
Il y a quelques jours, j’ai été invitée par Biaise sur twitter à co-écrire une FAQ du sexisme avec tout plein de beau monde tout partout. Beaucoup ont participé, tous n’ont pas signé à la fin (parce qu’ils n’avaient pas envie ou parce qu’ils ne se sont pas manifestés), mais en tout cas, je suis fière de vous présenter cette FAQ à présent terminée. J’espère de tout cœur que cet article commun permettra de chasser un peu les idées reçues liées au féminisme ! À noter que ce texte est donc, totalement libre de droit. ** »LE féminisme »** Pour des raisons évidentes de simplicité, il est courant d’employer le terme féminisme au singulier (nous l’employons d’ailleurs parfois dans cette FAQ). **Qu’est-ce que le sexisme ? **Quelques autres FAQ au sujet du féminisme. « Oui, mais regarde, y’a plein de femmes que ça ne dérange pas. » Tout comme beaucoup de femmes s’opposaient au droit de vote des femmes, les noir-e-s n’étaient pas tou-te-s opposé-e-s à la ségrégation.
La répartition des tâches domestiques
29 avril 2016 - En moyenne, les femmes consacrent trois heures trente par jour aux tâches domestiques, contre deux heures pour les hommes. Un écart qui peine à se réduire. En moyenne, les femmes consacrent 3h26 par jour aux tâches domestiques (ménage, courses, soins aux enfants, etc.) contre 2h pour les hommes, selon l’Insee [1] (données 2010). A la maison, les hommes s’adonnent volontiers au bricolage (20 minutes quotidiennes contre 5 pour les femmes). Mais les femmes passent deux fois plus de temps que les hommes à faire le ménage et à s’occuper des enfants à la maison. En schématisant, les femmes s’occupent, au quotidien, des tâches les moins valorisées et les hommes de ce qui se voit et dure. Durée moyenne au cours d'une journée (du lundi au dimanche). L’évolution En onze ans, le temps moyen journalier consacré par les femmes au travail domestique a baissé de 22 minutes, passant de 3h48 en 1999 à 3h26 en 2010, celui des hommes a augmenté d’une minute, de 1h59 à 2h.
Moi je suis pas féministe, mais…
Est-ce que ça t’arrive de commencer une phrase par «Moi je suis pas féministe, mais…»? De rire de ces féministes qui sont extrémistes, insensées, à côté de la plaque? Si on te décrivait comme féministe, tu trouverais ça insultant? Eh bien j’ai une mauvaise nouvelle pour toi: tu es peut-être bien un ou une féministe quand même. En fait il y a un test assez simple. Tu es féministe si: Tu crois que les hommes et les femmes devraient avoir les mêmes droits et les mêmes opportunités dans la vie.Tu comprends qu’on n’y est pas encore vraiment, et que la majorité des inégalités affectent les femmes. C’est aussi simple que ça. Bien sûr je n’ai pas l’intention de te forcer à porter une étiquette. Dans la suite de cet article, je parlerai de ce qu’est le féminisme — à mon sens — et de ce qu’il n’est pas. Le féminisme c’est… C’est un peu large comme définition, mais c’est fait exprès. Et puis il y a le mot lui-même, «féminisme». Je pense que «féminisme» est un mot légitime et utile, pour deux raisons:
5 techniques de domination
La technique 4, dans le débat sur le mariage homosexuel. Les opposants ont prétendu: 1) que cette loi ne concernerait qu'une très faible minorité de la population, et qu'on ne devait donc pas changer le droit pour complaire à si peu de monde (*) 2) que l'homosexualité de masse est un danger pour la société qu'il ne faut pas cautionner officiellement. (**) Il faut savoir ! On ne peut pas à la fois prétendre que ça ne concerne quasi personne et que ça concernerait tellement de monde que cela mettrait en péril la continuation de la société. (*) Comme d'ailleurs les lois en faveur des handicapés.
Compte rendu de réunion de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes
Présidence de Mme Marie-Jo Zimmermann, Présidente – Présentation des conclusions du rapport d’information sur le genre et la dépendance (Mme Marianne Dubois, rapporteure) – Audition de Mme Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l'Institut Pasteur La Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes a procédé à l’examen des conclusions du rapport d’information sur le genre et la dépendance (Mme Marianne Dubois, rapporteure). La séance est ouverte à seize heures quarante-cinq Mme Marianne Dubois. La Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes a estimé que la future réforme de la dépendance ne saurait se faire sans une réflexion sur le rôle considérable des femmes dans les situations de vieillissement et de perte d’autonomie. La difficulté vient du fait que ce sont les femmes qui subissent la dépendance mais que ce sont elles aussi qui prennent en charge la dépendance de leurs proches.
Ces études à la con qui nous prennent pour des connes
Les dangers du neurosexisme à travers le portrait-robot de «Gwendoline», LA femme telle qu'elle est décrite par des pseudo-études scientifiques. Mi-janvier, le psychologue évolutionnaire, Jesse Bering, a écrit un article pour Slate.com, où il présentait quatre manières dont les femmes avaient évolué pour se protéger des viols lorsqu’elles ovulaient. Son article a déclenché de violentes critiques, au sein de Slate et sur des sites scientifiques notamment. Plusieurs journalistes de Double X, le site féminin de Slate, ont écrit une réponse à son article, et Jesse Bering a lui-même écrit une réponse à ces critiques. Nous publions en même temps le premier article de Bering, une des réponses de Double X, la réponse aux réponses de Bering, ainsi qu’un article de Peggy Sastre sur le problème des féministes avec la psychologie évolutionnaire et enfin un article de Titiou Lecoq qui porte plus généralement sur les études scientifiques et «la femme». Le portrait-robot de Gwendoline Et donc: Je sais.