Les couche-tard seraient plus diaboliques que les autres Une découverte significative de l’Université de l’État de Washington montre que l’ail est 100 fois plus efficace que deux antibiotiques populaires pour combattre des maladies causées par des bactéries responsables de toxi-infections alimentaires. Leur travail a été publié récemment dans le Journal de Chimiothérapie Antimicrobienne, une suite des précédentes recherches de l’auteur dans Microbiologie Appliquée à l’Environnement qui a démontré de manière concluante qu’un concentré d’ail était efficace pour inhiber la croissance de la bactérie Campylobacter jejuni. L’ail est probablement l’un des plus puissants aliments naturels. « Ce travail me passionne beaucoup parce qu’il montre que ce composé a le potentiel de réduire des bactéries pathogènes de l’environnement et de nos aliments » a dit Xiaonan Lu un chercheur docteur en sciences et auteur principal de l’article. L’une des découvertes les plus intéressantes est que l’ail augmente le niveau global d’antioxydants dans le corps. Source
Google Reader va s’éteindre, la communauté de la veille se réveille C’est le second grand nettoyage de printemps chez Google. Dans la charrette des services que Google va fermer, on découvre Google Reader à travers une annonce sibylline : "Bien que le produit ait une clientèle fidèle, son utilisation a diminué au cours des années. Ainsi, au 1er juillet 2013, Google Reader prendra sa retraite." A la recherche d'alternatives Google Reader est un service d’agrégation de flux RSS et Atom, il permet de lire dans une interface web les flux d’actualités que fournissent la plupart des sites et des blogs. Pour toutes ces applications, la source se tarira en juillet. Des utilisateurs ont lancé une pétition Bien que rien ne presse, les utilisateurs sont déjà en quête de solutions de rechange. Le prétexte d’une utilisation qui diminue pour arrêter le service semble plutôt fallacieux de la part de Google. Reader faisait de l'ombre à Google+ Alors pourquoi Google a-t-il décidé d’arrêter ce service ? Deux hypothèses circulent. Pierre Tran
ITU et CMTI-12 : les nouveaux sigles de la censure d'internet Lors de la Conférence mondiale des télécommunications internationales qui débute aujourd’hui à Dubaï, l’ITU (International Telecommunication Union), organisme dépendant de l’ONU, va tenter de faire valider une extension de son domaine de compétences pour imposer des obligations sur le fonctionnement d’Internet et sa réglementation.Par Aster. Il est difficile de passer quelques mois à peu près informé sans voir un nouveau sigle imprononçable venir agir de manière innommable contre Internet. Mise en bouche Posons les choses simplement. Aujourd’hui, Internet est une source d’information, d’enseignement, d’innovation, de création de richesse, de changement sociétal et pas simplement de divertissement. Bien sûr, officiellement, seuls quelques pays affichent une position ouverte de censure, les pays occidentaux remercient les terroristes et les pédophiles. ITU et CMTI-12 ! Passons donc à notre sigle du jour : ITU. Internet n’a pas besoin d’une autorité centrale, il a été conçu pour cela
"Stellar Wind" : le programme top-secret de surveillance de la NSA On connaissait déjà Echelon, le système de surveillance des télécommunications de la NSA. L’agence américaine s’apprête maintenant à passer au stade supérieur, en mettant en place Stellar Wind (Vent Stellaire), un programme d’espionnage qui ne laissera rien passer … Echelon est déjà un programme de renseignement particulièrement intrusif : piloté par la National Security Agency (NSA) américaine, et soutenu par le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, Echelon peut librement espionner les télécommunications et les courriers électroniques du monde entier : dès qu’un mot-clé, présent dans la liste noire de l’agence (ex : attentat, bombe, etc.), est repéré dans une communication électronique (flag), son auteur est surveillé dans le moindre détail. Pourtant, Echelon apparaît aujourd’hui comme un outil artisanal, comparé à ce que nos voisins outre-atlantique s’apprêtent à mettre en marche : Stellar Wind, ou Vent Stellaire. Les différences entre Echelon et Stellar Wind
Le petit Quimonte illustré Surveillance d’Internet : vers un Patriot Act à la française Voté le 3 décembre 2013 par les députés, le projet de loi de programmation militaire a été transmis au Sénat le 4 décembre. Ce même jour, la Commission de la Défense, saisie au fond, a rendu sur le champ son rapport et suggéré de le voter conforme. Un examen au pas de course qui marque l’empressement gouvernemental sur ces dispositions qui soulèvent pourtant un grand nombre d’inquiétudes. L’article 13 du projet de loi de programmation militaire est celui qui attire les plus grandes inquiétudes. Sous couvert d’unifier plusieurs régimes, dont certains vont en réalité rester actifs, le texte va avant tout étendre considérablement les capacités de la Défense, de la Sécurité Intérieure, de l’Intérieur et de Bercy qui pourront butiner des flux et les stocks de données à grandes lampées. De la grande muette à la grande bouche Qu’est ce qui pourra être légalement ingurgité ? Pas de purge
Copie privée : Les 10 bidouilles qui coûtent très cher au consommateur Les consommateurs que nous sommes payons, chaque année, 200 millions d’euros aux organismes de collecte, SACEM et autres, au lieu de simplement laisser faire les mécanismes de marché. La copie privée, vous connaissez ? Sinon, c’est par ici ! Quel est le principe de la rémunération pour copie privée ? Alors, commençons par le commencement… Pour calculer les « revenus perdus », il faut connaître le nombre de copies réalisées par le consommateur. 1 ère bidouille Les questionnaires utilisés s ont interminables… Le consommateur sondé doit n’avoir rien d’autre à faire pendant une longue nuit d’hiver pour espérer répondre à la centaine de questions qui l’attendent (104 questions exactement pour le questionnaire sur les tablettes) ! 2ème bidouille Une autre astuce pour que les études d’usages maximisent le nombre de copies privées supposées faites par les consommateurs consiste à faire peur à l’interviewé. À quoi cela sert-il de poser cette question ? La première étape s’achève. 3ème bidouille
Droit d'auteur : La Commission européenne invoque la crise pour poursuivre la répression La Commission européenne n'est pas prête à changer de cap en matière de droit d'auteur, estime la Quadrature du Net. Avec la publication de deux nouvelles « feuilles de route » [1] sur le droit d'auteur, les brevets et le droit des marques, l'institution qui a négocié l'ACTA décide d'en rester au statu quo. Ironiquement, elle invoque la crise pour justifier la poursuite de ces politiques qui ont d'ores-et-déjà échoué, souligne Philippe Aigrain, co-fondateur de l'organisation citoyenne. La Commission européenne refuse de voir que le partage de la culture et de la connaissance favorise la collaboration, encourage l'innovation et garantie notre souveraineté sur les ressources informationnelles. Après l'épisode ACTA, la Commission ne peut ignorer la crise de légitimité croissante du dogme du droit d'auteur. « C'est en effet une période de troubles que nous traversons. Références 1. 2.
Cohn-Bendit poursuivi au pénal pour pédophilie L’étau se resserre autour de celui qui racontait sans honte ses pratiques sexuelles avec des enfants en bas âge. Aujourd’hui Daniel Cohn-Bendit ne peut plus sortir ni à Berlin, ni en Pologne sans être rappelé à son passé avec son livre Le Grand Bazar. Le célèbre réalisateur polonais, Grzegors Braun, ayant tout récemment appris les dires et les allusions sexuelles de Daniel Cohn-Bendit envers les enfants a porté une plainte en Pologne pour pédophilie contre l’eurodéputé franco-allemand. A Berlin dans deux conférences, où Daniel Cohn-Bendit participait, un homme a interrompu le bon déroulement de ces dernières et montré du doigt Daniel Cohn-Bendit avant de dire « cet homme est un pédophile » avant de lire le passage incriminé du Grand Bazar ou d’interpeller l’assemblée sur le passé de l’eurodéputé. Prix Theodor Heuss. Dénoncé en public. Pologne. Parti des Verts allemands. Publié par Rorschach
Aaron Swartz, qui avait défié JSTOR en libérant des articles du domaine public, s’est suicidé C’est une très triste nouvelle que l’on a appris aujourd’hui, par le biais d’une publication sur le site du MIT : l’activiste Aaron Swartz, connu pour être le co-auteur à 14 ans des flux RSS et le co-fondateur du site de partage d’informations Reddit s’est suicidé. Il avait seulement 26 ans. Mourning. CC-BY-. Aaron Swartz comptait parmi les défenseurs les plus fervents des libertés numériques. Les combats d’Aaron Swartz étaient une source d’inspiration pour beaucoup et une large part de mon propre engagement en faveur de la défense du domaine public découle de l’exemple qu’il nous avait donné. Aaron Swartz avait en effet décidé en 2011 de hacker la base JSTOR à partir d’une connexion du MIT afin de libérer plus de 4 millions d’articles scientifiques, dont une part notable appartenait au domaine public. Certains pourront dire que commettre des actes illégaux n’est jamais une bonne manière de défendre une cause. There is no justice in following unjust laws. Boston Wiki Meetup. Like this:
Wikileaks : l’État, le réseau et le territoire Politique Published on décembre 12th, 2010 | by Anthony “ Infowar”, “cyber warfare”, “opération riposte”, “guerre de l’information”, … les titres couvrant l’affaire Wikileaks ont largement puisé dans le vocabulaire militaire pour décrire les événements qui ont suivi la publication des “cables” diplomatique par le site de Julian Assange. La multiplication des déclarations violentes de journalistes et hommes politiques à l’encontre de Wikileaks, l’acharnement des États a vouloir faire fermer le site en vain via les hébergeurs ou les fournisseurs de noms de domaines, et bien sûr la “riposte” des Anonymous par attaques DDoS, tout cela participe bien d’un climat de “guerre”. Mais quelle guerre ? L’Internet, un territoire étranger Cela dit, la menace terroriste ou les questions de droits d’auteurs que soulèvent les usages de l’Internet attirent l’attention de l’État sur le réseau. Même le gigantesque firewall chinois n’est qu’une chimère. Ce qui est inscrit sur le réseau devient le réseau
Accord TAFTA : l’Assemblée nationale au secours du secteur de l’audiovisuel Après François Hollande, les députés ! Dans un projet de résolution, les parlementaires français viennent défendre le secteur audiovisuel de l’accord commercial en préparation entre l'Union européenne et les États-Unis. Le Transatlantic Free Trade Area (TAFTA ou TPIP pour Transatlantic Trade and Investment Partnership) est critique par plusieurs organisations de la société civile. Du côté des ayants droit, les inquiétudes sont bien différentes. « Une offensive libérale » Mais aussi présidentielle soit-elle, sa parole n’est pas suffisante. Ils demandent à ce que les services audiovisuels soient expressément exclus du mandat de négociation. « C’est la première fois, en vingt ans, que la Commission ne respecte pas le principe de l’exception culturelle, en n’excluant pas expressément le secteur audiovisuel d’un accord de commerce international, a fortiori avec les États-Unis. Une ouverture, mais pas à n'importe quel prix