Ambition bio 2017 : Les chiffres en images Agriculture biologique, où en est-on ? Retrouvez les grands chiffres de la production et de la consommation. La barre du million d’hectares cultivés en bio franchie en 2012 ! Fin 2012, les surfaces cultivées en France selon le mode de production biologique couvrent 1 032 935 ha, ce qui correspond à 3,7 % de la SAU française. Les surfaces en conversion sont désormais de l’ordre de 180 000 ha, soit 17 % de la surface bio totale. Plus de 25 000 producteurs bio en 2013 ! En nombre de producteurs, on distingue une période d’essor de l’AB en France vers la fin des années 1990, suivie d’une stabilisation d’environ cinq ans. Évolution depuis 1995 du nombre de producteurs et autres opérateurs bio et des surfaces en mode de production biologique. Cliquez pour agrandir L’agriculture biologique dans les régions La part de l’agriculture bio dans l’ensemble du territoire agricole varie fortement d’une région à l’autre (de 13 % en PACA à 0,7 % en Picardie en 2012). La bio, un marché de 4 milliards d’euros
L'agriculture bio couvre plus de 37 millions d'hectares dans le monde Les surfaces en agriculture et élevage biologiques augmentent en France de plus de 10 % tous les ans, et de 5 % dans le monde. Plus de 37 millions d’hectares sont cultivés de façon biologique (certifiée ou non) dans le monde en 2011. Ce chiffre officiel est sous-estimé car certains pays, comme la Chine, ne disposent pas de statistiques. Il faut compter de surcroit la cueillette sauvage et l’apiculture, évalués à 43 millions d’hectares, soit un total de plus de 80 millions d’hectares. En Asie, après une baisse entre 2009 et 2010 due à des changements de règlements (plus stricts), les surfaces bio ont rebondi de + 33 % en 2011 ! La forte croissance du bio en Asie s’explique en partie par la mise en place d’un plan gouvernemental de développement de l’agriculture bio en Inde. Un marché en progression Les ventes de produits bio dans le monde ont quadruplé en dix ans. En types de production, les principaux producteurs d’olives bio sont l’Espagne, l’Italie et la Tunisie. Consommer local
Locavore | Manger Juste & Local Pesticides. Fruits et légumes les plus et moins pollués Rédigé par Consoglobe, le 16 sept 2015, à 16 h 32 min Manger des fruits et légumes non pollués par des pesticides devient difficile. On les appelle « les 12 salopards », en référence aux Douze Salopards, ce film évoquant un commando anti-nazis. Chaque année, un think-tank des Etats-Unis répertorie les fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides. Qu’il s’agisse de l’Inserm, de l’EWG, ou de l’association Pesticide Action Network PanEurope – fondée sur les données de l’Autorité européenne de sécurité sanitaire -, les études vont toutes dans le même sens : on trouve des pesticides partout ! article mis à jour en septembre 2015 Des pesticides dans nos assiettes De nombreux polluants se retrouvent dans notre alimentation : outre les pesticides dont il est ici question, le PCB, le chlordecone, le mercure, l’aluminium, les mycotoxines, de l’acrylamide, du cadmium, bref… peuvent se trouver dans certains aliments. Des études concordantes Le classement des fruits et légumes contaminés
L'agriculture biologique devient le modèle à suivre Le projet de loi d'avenir pour l'agriculture française vient d'être adopté par le Parlement. Il privilégie le développement de l'agro-écologie et prévoit de profondes modifications qui vont dans le sens d'une agriculture plus biologique, respectueuse de la santé et de l'environnement. C'est parti pour l'agro-écologie. Le projet de loi d'avenir pour l'agriculture française porté par Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, et bien plus préoccupé par l'écologie que beaucoup de militants politiques " verts ", a été adopté ce mardi 14 janvier 2014 par les Députés. L'objectif de ce projet de loi est d'associer la performance économique et la performance environnementale. Et si beaucoup doutent qu'il puisse être atteint, Stéphane Le Foll est convaincu que ces deux performances ne sont pas antinomiques et que de plus la transition agro-écologique est la seule voie d'avenir pour une agriculture responsable. Une agriculture responsable de la santé et de l'environnement Stella Giani
Nos conseils pour manger local m.a.x / Food Photos / CC BY-NC La mondialisation et ses avancées économiques et sociales, les chaînes de restaurant, les marques par milliers, et la globalisation des échanges commerciaux, ont conduit à l'uniformisation des goûts alimentaires, sans compter la malbouffe, l'hyper alimentation, et le gaspillage alimentaire. Manger local, c'est renouer avec le temps, les saisons, et les saveurs. C'est limiter les additifs alimentaires, les colorants et les éléments comme l'huile de palme. Aujourd'hui on stop le temps de pousse des fruits et légumes à hautes doses d'engrais et de pesticides pour augmenter leur cycle de vie lorsqu'ils deviendront des produits industrialisés. Des centaines de variétés d'aliments disparaissent : le nombre de variétés de légumes est passé de 5000 à 600 entre 1981 et 1998 ! Comment relocaliser son alimentation ? Le mieux est d'analyser dans un premier temps ses habitudes alimentaires, délaisser les supermarchés pour tester les marchés de producteurs, ou les Amap.
Pesticides : les 10 fruits et légumes les plus contaminés ALIMENTATION - L'utilisation des pesticides tels qu'on les connaît (insecticides, fongicides et herbicides) a commencé dans les années 70. Quarante ans plus tard, cette pratique est devenue règle d'or et de nombreux résidus de pesticides se trouvent dans nos aliments. Rappelons que selon de récentes études, ils peuvent être la cause de cancers et présenter des menaces pour la fertilité masculine et le développement du foetus. Chaque année, l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) analyse quelque 70000 aliments pour connaître leur teneur en résidus de pesticides. Voici ce qu'elle a trouvé, tel que le résume le livre de l'ingénieur agronome Claube Aubert, Manger bio, c'est mieux! - Les résidus de 338 pesticides différents dans les légumes - 319 dans les fruits - 93 dans les céréales - 34 dans les produits animaux Cependant, tous les fruits et légumes ne sont pas logés à la même enseigne. "La peau des fruits est la zone où se concentrent le plus d'antioxidants et de vitamines.
Renversant : ce manuel français du XIXe siècle va nourrir le monde de demain Des melons mûrs à Paris dès le mois d’avril, des tonnes de légumes sur une surface pas plus grande qu’un terrain de foot, jusqu’à huit récoltes en une seule année… Ces performances agricoles incroyables ne sont le fruit ni d’engrais chimiques, ni de modifications génétiques, ni même de connaissances scientifiques de pointe. Et pour cause, ces prouesses datent du XIXe siècle et sont l’œuvre des quelques centaines de jardiniers-maraîchers parisiens qui assuraient alors l’autosuffisance de la capitale en légumes. Longtemps oubliés, ces savoir-faire sont aujourd’hui accessibles à tous à travers un manuel, publié en 1844 et récemment numérisé (merci au site Paysansansfrontieres.com de l’avoir partagé ici). Passage de témoin Nous vous conseillons toutefois vivement la lecture de ce témoignage émouvant, écrit par deux maraîchers (J.G. Nous avons également interrogé Jean-Martin Fortier, jardinier-maraîcher dans une micro-ferme au Québec. La suite se passe de l’autre côté de l’Atlantique.
Approvisionner les cantines scolaires en bio sur Newmanity Pourquoi s’approvisionner en produits bios ? Soucieux de la santé de leurs enfants, 75% des parents souhaiteraient que des produits bios soient proposés dans les cantines scolaires, selon le baromètre CSA/Agence Bio 2012. Du fait de leur mode d’alimentation et de leur sensibilité spécifique aux polluants chimiques, les enfants sont particulièrement exposés aux dangers des pesticides. Les résidus toxiques des pesticides perturbent leur système hormonal, et peuvent provoquer des maladies graves (cancers, problèmes neurologiques...). Il a été prouvé qu’une agriculture bio est meilleure pour la santé, selon "L’évaluation nutritionnelle et sanitaire des aliments issus de l'agriculture biologique", AFSSA en Juillet 2003. Peut-on passer au tout bio ? De plus en plus de communes s’engagent sur un programme d’approvisionnement proche des 100 % bio. Est-ce plus cher ? Mettre en place une alimentation estampillée bio (AB) coûte selon les cas de 0 € à 0,23€ supplémentaires par repas.
La permaculture permet de cultiver le désert! A voir absolument! Terre – Agriculture: Je voudrais vous présenter une vidéo en français qui parle d’un projet qui a été jugé complètement fou mais qui a abouti. Ce projet s’appelle : Greening the desert – Verdir le désert. En effet, c’est grâce à Monsieur Geoff Lawton et à d’autres personnes qui ont cru en la permaculture…. que fleurissent – dans des zones désertiques du monde entier – des oasis de verdure. Oui, des écrans de verdure où l’on cultive des figues, des dates et des légumes. Bref, comment reverdir un milieu aride avec une quantité d’eau limitée? Reverdir le Désert 1 – 2 par Geoff Lawton FR par krwoox Et voici un projet en Jordanie earthrise – Greening the Desert par aljazeeraenglish Pour aller plus loin, je vous propose de faire une recherche sur le mot « permaculture ». Sur le même thème Interview d'une "agricultrice naturelle" en chemin vers la permaculture 17 août 2015 Dans "Actu Terre" Si vous voulez créer des jardins à Paris, ceci est pour vous! 8 février 2016 Dans "Cultiver"
La quasi totalité des réserves d’eau françaises contaminées par les pesticides Dans une étude datée du 22 juillet dernier, le Commissariat général au Développement durable, montre que la contamination des cours d’eau français par les pesticides est « quasi généralisée ». Pire encore, les réserves du sous-sol sont également atteintes. Selon l’étude : « les contaminations des nappes phréatiques par les pesticides sont essentiellement localisées, pour les plus fortes, en région Centre, dans les Charentes, le Vaucluse, les Alpes de Haute-Provence, en Martinique, ainsi qu’au Sud de la Guyane et de Basse Terre en Guadeloupe, avec des concentrations totales de pesticides dépassant 0,5 µg/l (norme de qualité DCE). Au nord de l’Hexagone, en nord Bretagne, dans le couloir rhodanien et le Sud-Ouest, les concentrations totales en pesticides des nappes sont fréquemment supérieures à 0,1 µg/l. Les conséquences sont maintenant factuelles. Article paru sur : Like this: J'aime chargement…
100% de produits bio dans les cantines de Saint-Etienne A Saint-Etienne on a décidé de prendre le taureau par les cornes concernant le bio. Depuis le 1er janvier 2014, toutes les cantines scolaires proposent à présent du bio, et que du bio. Manger local et de saison, tel est l’un de nos crédos. Si l’on cuisine également de plus en plus de produits bio à la maison, les cantines scolaires ne sont pas en reste. Certes, elles ont l’obligation – c’est une des directives du Grenelle de l’Environnement – d’introduire 20 % de produits bio dans leur menu depuis 2012. Une démarche exceptionnelle pour une ville de cette taille Entre temps, certaines communes n’ont pas attendu. Depuis le 1er janvier 2014, les produits bio composent 100 % des 2800 repas servis dans les cantines des écoles maternelles et primaires stéphanoises. Cette démarche exceptionnelle pour une ville d’une telle taille (171.000 habitants) ne s’est pas faite en un jour, mais sur 4 ans. Les conséquences vertueuses du bio en restauration collective © CC, Graooor, Forez.info
Pour sauver des légumes de la poubelle et cuisiner en fête : lancez une « disco soupe » ! Transformer des fruits et légumes invendus en un repas festif : voilà ce à quoi s’amusent des dizaine de disco soupes. Lancé en 2012, ce mouvement entend lutter contre le gaspillage alimentaire, sans culpabilité ni sanction mais dans une ambiance joyeuse ! Cette année, 25 000 kilos de fruits et légumes ont déjà été sauvés de la poubelle, et 30 000 repas ont été servis ! Reportage à Bordeaux, lors de la disco soupe d’Alternatiba Gironde. L’invitation peut paraître curieuse : « Venez déguster des fruits et légumes qui allaient finir à la benne », apostrophe une affiche. Une quinzaine de personnes nettoient et épluchent des fruits et légumes pour confectionner des brochettes aux pastèques, des smoothies au melon et, plus traditionnellement, des salades ou des soupes aux choux. « Ici, c’est une cuisine participative, précise Hugo. Mais d’où viennent donc ces fruits et légumes ? Open source contre greenwashing Lancé en mars 2012, ce mouvement citoyen foisonne en France et dans le monde.