Les routes maritimes arctiques ouvertes Banquise arctiqueLa rétraction de la banquise arctique montre à nouveau cette image où l'on voit les deux routes maritimes simultanément ouvertes. Tant du côté de la Sibérie que du côté canadien. Alors que le minimum d'étendue de la banquise semble atteint cette semaine, l'image ci-contre, réalisée à l'aide des observations satellitaires quotidiennes de la région, montre la situation au 13 septembre. On y voit que les deux routes maritimes permettant de traverser l'océan Arctique et ainsi de joindre le Pacifique et l'Atlantique sont ouvertes. évolution de la banquise depuis 1979Cette année, l'étendue de la banquise, mesurée comme la surface de l'eau où les satellites détectent au moins 30% de glace, est passée par un minimum de 3,09 millions de kilomètres carrés. Après une période de déclin lent, une rupture s'est opérée en 2007, année où la banquise est passée brusquement pour son minimum annuel de 4 millions de km² à 3 millions. Banquise antarctiqueévolution.
En Antarctique, la mer de Ross sera sanctuarisée La baie qui borde le continent blanc est une des rares zones sauvages restées intactes sur Terre. Une aire maritime protégée va y être créée. « Le dernier océan », c’est ainsi que les scientifiques appellent la mer de Ross, une baie profonde qui borde le continent Antarctique. Dernier écosystème marin intact, ou presque, elle a gardé quelque chose de l’Eden aux yeux des naturalistes. Réunie à Hobart, en Australie, la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR), s’est penchée sur son cas pendant deux semaines, comme chaque année depuis 2012. Pour parvenir à cet accord historique, les membres de la CCAMLR ont dû vaincre les réticences du gouvernement chinois, ce qui fut fait en 2015, puis celles des Russes lors de cette session. D’autres projets repoussés La CCAMLR a été créée pour veiller à la gestion des pêches dans cette zone du globe tout autant que pour garantir la sauvegarde des écosystèmes marins autour de l’Antarctique.
Océan Arctique : des frontières maritimes à l'épreuve d'une nouvelle donne climatique Cinq pays sont riverains de l'océan Arctique : les États-Unis (via l'Alaska), le Canada (dont le territoire inuit du Nunavut), le Danemark (via le Groenland [1]), la Norvège, dont l'archipel du Svalbard (ou Spitzberg) et la Russie. Compte tenu des conditions climatiques et océanologiques générales, l'espace arctique n'a longtemps intéressé qu'à travers les expéditions à caractère sportif et/ou scientifique dont il était le théâtre, ou par ses enjeux géostratégiques, principalement dans le contexte de la guerre froide. Mais, les effets des changements climatiques sur ces espaces extrêmement sensibles d'une part, les ressources naturelles, potentielles ou prouvées, qu'ils pourraient receler d'autre part, ont changé la donne au début du XXIe siècle. Évolutions récentes des températures et de la banquise de l'océan Arctique Courants dominants, routes maritimes et ressources en hydrocarbures Aux postes-avancés des nouvelles frontières de l'Arctique : le port de Churchill, Canada Notes
Exploring the Arctic L’Arctique, vers un dégel des appétits géopolitiques ? Terminaux méthaniers, nouveaux forages, construction de voies ferrées et de navires brise-glace : ce serait depuis les années 20 la troisième course aux ressources naturelles au Nord du 66ème parallèle. Ces ressources sont principalement des minerais rares et des réserves d’hydrocarbures : pour le seul gaz naturel, l’USGS américain estime que l’Arctique recèle 30 % des réserves mondiales. Cet appétit n’est pas qu’économique : avec la possibilité de l’ouverture prolongée par leur dégel des passages du Nord-Ouest (Canada) et du Nord-Est (Russie), l’Arctique revêt une dimension politique et stratégique plus appuyée : des revendications territoriales perdurent, la Russie plaide toujours pour une extension d’1,2 million de km² de son plateau continental et des eaux associées. .L’Arctique était le bout du monde. .Arctique, la conquête glaciale dans le dernier Eldorado de la planète que vont se partager les grands industriels ? .Arctique, ça chauffe au pôle Nord!
Total lance Yamal, son mégaprojet gazier dans l’Arctique russe Une première cargaison de gaz liquéfié a quitté, vendredi, le site inauguré par Poutine. Ce projet va permettre à la Russie d’exporter du gaz vers le monde entier. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Nabil Wakim (Sabetta (Russie) Un désert de glace battu par les vents, des milliers d’hommes qui s’affairent autour de bâtiments métalliques, une tour qui crache du feu : Yamal semble l’endroit idéal pour tourner un remake de L’Empire contre-attaque. La construction du site – parfois qualifié de plus grand chantier du monde – a mobilisé plus de 60 000 personnes pendant quatre ans. Pour s’installer dans une région gelée huit mois par an, il a fallu mobiliser 10 chantiers navals en Asie pour construire 140 modules immenses, les transporter par bateaux et les assembler sur place. « C’est comme un jeu de Lego géant, finalement ! La région qui importe le plus de GNL est l’Asie Pourquoi être venu si loin pour construire un site grand comme deux fois le quartier de la Défense près de Paris ?
La Russie lance son titanesque projet gazier Yamal dans l'Arctique C'est un projet hors-norme, au bout du monde: la Russie inaugure vendredi son gigantesque site gazier Yamal en Sibérie arctique, érigé dans des conditions climatiques et géologiques extrêmes, avec la participation du français Total et de la Chine. Le groupe privé russe Novatek, à la tête du consortium international qui mène le projet, a prévu de faire partir la première cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) du port de Sabetta vendredi, après avoir annoncé cette semaine le début de la production de GNL sur la première ligne de production, dont la capacité prévue est de 5,5 millions de tonnes par an. Ce projet à 27 milliards de dollars, un des plus vastes et ambitieux du monde dans le secteur, vise à construire en trois étapes une usine de liquéfaction de gaz permettant de produire à terme 16,5 millions de tonnes par an à partir de 2019. "Malgré des conditions d'exploitation difficiles, Yamal LNG a été livré à temps et en respectant le budget. - Sur la route du Nord-Est -
Moratoire sur la pêche commerciale dans l'Arctique avant sa possibilité Les riverains de l'océan Arctique et les grands pays de pêche ont convenu d'imposer un moratoire sur la pêche commerciale au centre de cet océan avant même que l'actuelle fonte de la calotte polaire offre cette possibilité, ont indiqué vendredi les signataires d'un accord de principe. L'accord stipule «qu'aucune pêche commerciale n'aura lieu dans le secteur de haute mer du centre de l'océan Arctique», a indiqué Dominique LeBlanc, ministre canadien des Pêches. Ce moratoire a été décidé dans l'attente d'acquérir «une meilleure compréhension des écosystèmes de la région» et la mise en place de «mesures de gestion et de conservation appropriées» pour préserver la ressource, a-t-il ajouté. Cet accord a été conclu par les pays côtiers de l'Arctique — le Canada, le Danemark pour le Groenland, les îles Féroé, la Norvège, la Russie et les États-Unis — et par les principales nations de pêche comme la Chine, l'Islande, le Japon, la Corée du Sud et l'Union européenne.
Commercial Arctic shipping through the Northeast Passage: routes, resources, governance, technology, and infrastructure: Polar Geography: Vol 37, No 4 Introduction As sea ice recedes in the Arctic, expectations for a commercially feasible Arctic shipping route are rising. Increased access to natural resources and longer navigation seasons are making the Arctic more appealing as a source of new energy and mineral supplies and as an avenue for maritime transport. The economic lure is also appealing to states, leading them to work toward developing a governance framework in anticipation of an economic boom. All authors Albert Buixadé Farré, Scott R. Published online: 06 December 2014 Figure 1. Despite its economic potential, significant environmental and infrastructural challenges constrain resource and transport activities in the Arctic. The economic lure The substantial reduction of ice thickness, age, and extent since the early 2000s has spurred interest in future economic development. Table 1. The Arctic also holds large quantities of minerals, including phosphate, bauxite, iron ore, copper, and nickel. Figure 2. Jurisdictional disputes