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L'exploitation pétrolière dans l'Arctique

L'exploitation pétrolière dans l'Arctique

Les routes maritimes arctiques ouvertes Banquise arctiqueLa rétraction de la banquise arctique montre à nouveau cette image où l'on voit les deux routes maritimes simultanément ouvertes. Tant du côté de la Sibérie que du côté canadien. Alors que le minimum d'étendue de la banquise semble atteint cette semaine, l'image ci-contre, réalisée à l'aide des observations satellitaires quotidiennes de la région, montre la situation au 13 septembre. On y voit que les deux routes maritimes permettant de traverser l'océan Arctique et ainsi de joindre le Pacifique et l'Atlantique sont ouvertes. évolution de la banquise depuis 1979Cette année, l'étendue de la banquise, mesurée comme la surface de l'eau où les satellites détectent au moins 30% de glace, est passée par un minimum de 3,09 millions de kilomètres carrés. Après une période de déclin lent, une rupture s'est opérée en 2007, année où la banquise est passée brusquement pour son minimum annuel de 4 millions de km² à 3 millions. Banquise antarctiqueévolution.

USA : une réserve de vie sauvage ouverte à l’exploitation pétrolière Au mois de décembre 2017, le Congrès Américain a voté un loi donnant le feu vert à l’exploitation pétrolière et gazière au sein du Arctic National Wildlife Refuge, une des plus vastes réserves naturelles d’Alaska, où évolue une faune sauvage aussi diversifiée que fragile… Explication. Boeufs musqués, rennes, oiseaux migrateurs, ours bruns et loups gris ne peuvent pas le deviner, mais les terres sur lesquelles ils évoluent renferment en leur sein des réserves de gaz et de pétrole qui, depuis des décennies, attisent les convoitises. Exploitation minière Mais en 2018, il semblerait que le glas sonne pour la vie sauvage. En effet, en fin d’année 2017, le Congrès Américain a ouvert la voie à l’exploitation minière des sous-sol de l’Arctic National Wildlife Refuge, une exceptionnelle réserve naturelle située dans l’Etat de l’Alaska. Un serpent de mer Un pétrole bientôt exploité par les étasuniens ? Faune VS profit Lire aussi : Donald Trump autorise la chasse aux oursons et aux louveteaux

La course à l’Arctique passe par Reykjavik, par Florent Detroy (Le Monde diplomatique, septembre 2015) Au milieu des herbes jaunes qui bordent le plus long fjord d’Islande, M. Thorvaldur Ludvik Sigurjonsson, les cheveux balayés par le vent, désigne du regard l’emplacement du futur port de Dysnes. Le consortium d’entreprises islandaises Arctic Services, qu’il dirige, espère profiter de l’ouverture un jour de la route maritime créée par la fonte de la banquise pour construire sur la côte nord du pays une plaque tournante vers l’Arctique. La moitié de son produit intérieur brut dépendant du trafic maritime (2), la nouvelle grande puissance économique considère la route du Nord-Est, le long des côtes russes, et le passage du Nord-Ouest comme des voies de substitution au canal de Suez ou à celui de Panamá, engorgés et surtout plus longs. La Chine a commencé à investir dans la région, notamment dans plusieurs mines au Groenland, et dans le pétrole en mer d’Islande. Exploration pétrolière avec les Russes

En Antarctique, la mer de Ross sera sanctuarisée La baie qui borde le continent blanc est une des rares zones sauvages restées intactes sur Terre. Une aire maritime protégée va y être créée. « Le dernier océan », c’est ainsi que les scientifiques appellent la mer de Ross, une baie profonde qui borde le continent Antarctique. Dernier écosystème marin intact, ou presque, elle a gardé quelque chose de l’Eden aux yeux des naturalistes. Réunie à Hobart, en Australie, la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR), s’est penchée sur son cas pendant deux semaines, comme chaque année depuis 2012. Pour parvenir à cet accord historique, les membres de la CCAMLR ont dû vaincre les réticences du gouvernement chinois, ce qui fut fait en 2015, puis celles des Russes lors de cette session. D’autres projets repoussés La CCAMLR a été créée pour veiller à la gestion des pêches dans cette zone du globe tout autant que pour garantir la sauvegarde des écosystèmes marins autour de l’Antarctique.

Réserves de pétrole et de gaz dans l'Arctique L'Arctique, d'une superficie de 14 M de km2, est couvert par la banquise à 80 % en hiver ; en été, celle-ci se rétracte pour atteindre 5 à 4 M de km2. Les technologies modernes et le réchauffement climatique tendent à faire de cet océan une mer intérieure disputée par les pays riverains pour des raisons géopolitiques et économiques. On se souvient que la Russie avait envoyé un sous-marin planter un drapeau russe à la verticale du pôle nord, malgré les protestations du Canada et de la Norvège. Avec ce dernier pays, la Russie a négocié en 2010, un partage de la mer de Barents par un tracé de la frontière maritime qui va de l'Est du Spitzberg à l'Ouest de Mourmansk. Ce traité accorde aux Russes la propriété du gisement pétrolier de Chtokman et aux Norvégiens ceux de Havis et Skrugard. L'exploitation des hydrocarbures aux latitudes arctiques n'est pas nouvelle. Les conditions naturelles, bien que difficiles, sont rarement un obstacle pour l'exploitation des gisements. Claude Robinot

Arctique: les enjeux de l'ouverture de la route du Nord Depuis plus d'une décennie, un 'nouvel Arctique' est en train de prendre forme. Le compte à rebours a bel et bien débuté, aussi posons-nous sans plus tarder la question des enjeux, des opportunités et des défis pour l'Europe. Quand l'Arctique s'éveillera Quand l'Arctique s'éveillera - fiévreux - le monde aura les pieds dans l'eau. En parallèle des actions de mitigation sur le changement climatique (à l'origine de ce bouleversement), une analyse sereine des stratégies d'adaptation serait la bienvenue. Un mécanisme encore mal compris Les scientifiques avouent leur perplexité: l'accélération de la fonte de la banquise de l'Océan Arctique au cours des quinze dernières années n'était pas prédite avec cette ampleur. Une deuxième raison est que l'environnement arctique est fondé sur un équilibre intrinsèquement fragile, et donc enclin au basculement. 15% du trafic maritime mondial par la route Nord L'économie n'a malheureusement pas d'états d'âme. Qui dit transport dit sécurité.

Océan Arctique : des frontières maritimes à l'épreuve d'une nouvelle donne climatique Cinq pays sont riverains de l'océan Arctique : les États-Unis (via l'Alaska), le Canada (dont le territoire inuit du Nunavut), le Danemark (via le Groenland [1]), la Norvège, dont l'archipel du Svalbard (ou Spitzberg) et la Russie. Compte tenu des conditions climatiques et océanologiques générales, l'espace arctique n'a longtemps intéressé qu'à travers les expéditions à caractère sportif et/ou scientifique dont il était le théâtre, ou par ses enjeux géostratégiques, principalement dans le contexte de la guerre froide. Mais, les effets des changements climatiques sur ces espaces extrêmement sensibles d'une part, les ressources naturelles, potentielles ou prouvées, qu'ils pourraient receler d'autre part, ont changé la donne au début du XXIe siècle. Évolutions récentes des températures et de la banquise de l'océan Arctique Courants dominants, routes maritimes et ressources en hydrocarbures Aux postes-avancés des nouvelles frontières de l'Arctique : le port de Churchill, Canada Notes

La fonte des glaces de l'Arctique observée dans une vidéo time-lapse La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) a réalisé une nouvelle vidéo pour illustrer la fonte des glaces de l'Arctique : 26 ans de changement résumés en une minute et l'aperçu est préoccupant. Le "film d'un désastre polaire", c'est ainsi que la revue Science a décrit la vidéo récemment publiée par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). Cette séquence résume en une minute l'évolution de la banquise de l'Arctique sur une période de 26 ans, entre 1987 et 2013. Il y a 25 ans, la glace de l'Arctique était formée de plusieurs couches dont certaines remontaient à plusieurs années. Des glaces plus jeunes Toutefois, au cours des 20 dernières années, la tendance a changé. De 1987 à 2013, la glace est devenue de plus en plus jeune, fragilisant chaque année un peu plus la banquise. Des records de fonte Selon le rapport publié en août 2013 par la NOAA, 2012 a battu de nouveaux records en matière de fonte des glaces.

L'Arctique, une région sous pression Les paysages variés de la région (de la banquise aux zones humides côtières, en passant par la toundra des hautes terres, les montagnes, les larges rivières et la mer) sont le refuge d'une faune abondante et de nombreuses cultures. Parmi les espèces présentes en Arctique, l’ours polaire est la plus symbolique, son incroyable adaptation à l’environnement hostile de la région en fait une espèce à part. Les remarquables eaux de la mer de Béring attirent de nombreux mammifères marins tels que les baleines grises - qui parcourent de grandes distances afin de nourrir et élever leurs petits - et fournissent la moitié des poissons pêchés aux États-Unis. Les sites de pêche de cette mer sont aussi indispensables aux communautés locales, dont les moyens de subsistance reposent sur la pêche, qu’à plusieurs autres millions de personnes dans le monde entier qui consomment ce poisson.

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