Digital Studies - Home Mode d’emploi du Vidéo-Livre L’éditorialisation de l’enregistrement vidéographique réalisée ici en complément de l’article publié par le journal Mediapart sur les enjeux du numérique pour l’université est un prototype de ce que l’Institut de recherche et d’innovation appelle un vidéolivre. Chapitré, le vidéolivre est navigable par diverses voies : la table des matières donne accès à des résumés de chaque chapitre qui permettent de se faire rapidement une idée du propos général. Mais la représentation graphique et donc spatiale de son contenu temporel sous le logiciel Lignes de temps permet aussi d’en avoir une vision d’ensemble, et d’y naviguer directement à travers les mots clés qui se trouvent au-dessous de l’écran. Une annotation est possible par toute personne qui consulte la vidéo. La table des matières Passez avec la souris sur le bouton « Table des matières » et les chapitres s’affichent avec deux options : consulter le résumé ou le chapitre complet.
Microsoft revisite l’école Fin 2012, Microsoft France a inauguré, en banlieue parisienne, une classe « immersive », 100 % numérique. Destinée aux enseignants, cette plate-forme, unique en Europe, vise à promouvoir l’usage de nouveaux outils pédagogiques et de nouvelles méthodes d’apprentissage au profit des élèves. Alors que le ministre de l’Éducation, Vincent Peillon, revendique une refonte de l’école afin qu’elle « s’approprie les outils numériques pour mieux accomplir ses missions traditionnelles » (lire « E-éducation : la stratégie du gouvernement », en bas de page), Microsoft se positionne clairement sur le marché de l’e-éducation en France. Développé en partenariat avec le groupe de recherche Compas, adossé à l’École normale supérieure, cet espace est entièrement dédié aux enseignants et aux élèves, en situation réelle. Christophe Desriac, directeur éducation et recherche chez Microsoft France Inventer les nouveaux usages Les bureaux et les chaises ont également disparu. Table tactile
Le SCÉRÉN CNDP : showroom Microsoft avec la complicité du Café pédagogique ? Le « Tour de France du Numérique pour l’Éducation » est officiellement organisé par le Café pédagogique et le service public SCÉRÉN CNDP mais la présence plus ou moins discrète de Microsoft pose question pour ne pas dire problème. Le Framablog en avait fait écho dès l’annonce de l’évènement dans un billet vindicatif : Tour de France du Numérique pour l’Éducation ou pour Microsoft ? Pour aller plus loin nous avons décidé de rédiger un communiqué commun avec l’April demandant l’arrêt de l’opération en l’état actuel de son dispositif qui, pur hasard, fait comme si le Libre n’existait pas. Et en cadeau bonus, une petite comparaison : La page d’accueil de Microsoft Education… …et la page d’accueil du Tour de France ! Quelle étrange coïncidence ;) Paris, le 12 mars 2013. Le Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP) en collaboration avec le Café pédagogique organise une opération nommée « Tour de France du Numérique pour l’éducation ». À propos de l’April Contacts presse : Contact presse :
La réforme des rythmes scolaires: le cas d’école de l’impuissance politique Etaler sur quatre jours et demi les horaires de l’école primaire (au lieu de quatre), retrancher quotidiennement une demi-heure de présence scolaire (sortie à 16h) et rajouter trois-quarts d’heures d’activités périscolaires... Cette réformette proposée par Vincent Peillon a mis des milliers d’enseignants sur le pavé pour protester. Ce projet de modification des rythmes scolaires flaire le compromis de haute volée, et propose une inflexion plutôt qu’une profonde réforme au bénéfice des enfants –la semaine de quatre jours et demi, version simplifiée, existait en 2008. publicité Que devrait être une véritable Refondation de l’école? 1. Cette rupture supposerait de revoir la sélection par la filière S, le système des classes préparatoires et celui des grandes écoles. 2. Les effectifs du second cycle professionnel évoluent un peu à la baisse, même si l’on assiste à une revalorisation du bac pro depuis 2010. 3. Ils représentent 122.000 élèves en moyenne chaque année. 4. Monique Dagnaud
Tour de France du Numérique pour l'Éducation ou pour Microsoft ? Nous sommes en 2013 et nous n’avons toujours pas réussi à éradiquer ce triste symptôme qui frappe depuis des années l’Éducation nationale française, à savoir la marchandisation Microsoft de nos écoles et son malheureux corollaire : le déni volontaire du logiciel libre et de sa culture. Dernier exemple en date, cette initiative qui de prime abord semble tout aussi innocente que louable : le « Tour de France du Numérique pour l’Éducation ». Elle est ainsi présentée sur le site du projet : Le Café Pédagogique et le réseau SCEREN (CNDP-CRDP) sont heureux de vous inviter à l’étape du Tour de France du Numérique pour l’Éducation qui se tiendra dans votre région.Ce rendez-vous sera l’occasion de rencontres et d’échanges sur des pratiques pédagogiques innovantes autour du numérique. Déjà observons le look du site (Edit : Comme cela a été signalé dans les commentaires, l’image de la page en question a, tiens, tiens, changé depuis. Et un peu plus loin : Franchement, de qui se moque-t-on ?
An A+ student regrets his grades The purpose and meaning of education is widely misunderstood and wrongly presented. This is why the education system needs “reinventing, not reforming,” according to Harvard Innovation Education Fellow Tony Wagner. We’re creating a culture – reinforced by society and habitually drilled into students from an early age and well into their teens – that revolves around textbooks, lectures, GPAs and exams, where failing or not doing well are either unacceptable or wrongly considered a sign of weakness or a lack of intellect. Education is not confined to the walls of a classroom; it stretches well beyond that. Valuing success above all else is a problem plaguing the schooling systems, at all levels, of many countries including Canada and the United States, and undermining those very qualities that are meant to foster an educated and skillful society. This very issue took a toll on my own educational career, not in terms of academic performance, but other aspects considerably more important.
Le gouvernement veut développer les cours en ligne à l'université 01net. le 28/12/12 à 17h26 « Tous les cours magistraux qui sont dispensés dans des amphithéâtres bondés, dans de mauvaises conditions, tels les cours de médecine de première année, peuvent être remplacés par des cours en ligne », a fait valoir Geneviève Fioraso dans un entretien au quotidien Les Echos. La ministre de l'enseignement supérieur a engagé un projet "France université numérique" pour développer une offre de formation initiale et continue en ligne. Les détails de ce projet seront connus en février, a confirmé le ministère, ajoutant que le budget « n'est pas arrêté pour l'instant ». Parmi les premières mesures symboliques figure l'instauration d'un vice-président chargé du numérique qui siègera dans le conseil d'administration de chaque grande université, afin de développer l'enseignement supérieur en ligne. Les Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche prônaient « Une grande initiative nationale pour le développement de l'enseignement supérieur en ligne.
"Le numérique à l'école, c'est à la fois le pire et le meilleur" "On n'est pas là pour s'abrutir devant des écrans." Sur les ondes de France-Inter, le ministre de l'Education, Vincent Peillon, commence la promotion de sa stratégie pour le numérique à l'école. Un projet "global" avec un budget de 10 millions d'euros et qui sera présenté ce jeudi 13 décembre. "Malgré la quinzaine de plans successifs, la France est en retard sur l'équipement et les usages dans les établissements" souligne Gilles Braun, le conseiller pour numérique de Vincent Peillon, au "Nouvel Observateur". "D'ailleurs, on a préféré le terme stratégie plutôt que celui de plan. "Réunir les conditions du succès" Concrètement, selon le ministre de l'Education, il s'agit de "favoriser le raccordement des établissements au très haut débit, faciliter l'équipement [tableaux interactifs, tablettes, manuels numériques...]. Au-delà de vouloir moderniser l'école, "il faut surtout que le numérique soit utile, qu'il serve à quelque chose". Eviter un "matraquage marketing"
Ce samedi, les enfants ont cours de hacking HacKIDemia fait partie de ces chouettes projets qui entendent renouveler la pédagogie des sciences et de la technologie en mettant au centre le (savoir-)faire, et qui puisent leur inspiration dans les valeurs des hackers, ces bidouilleurs créatifs et partageurs. Après une première édition à Paris en juin, HacKIDemia a bougé à Bucarest en Roumanie en septembre. À l’HacKIDemia, on n’apprend pas aux enfants à cracker le code de l’ordinateur de leurs géniteurs, non, on leur enseigne les sciences et la technologie par la pratique, en vertu du learning by doing cher aux hackers, ces bidouilleurs créatifs. Ce samedi, dans le cadre de l’Open World Forum (OWF), la deuxième édition française, co-organisée avec La Cantine/Silicon Sentier, proposera plusieurs ateliers pour mettre les menottes dans le cambouis, et aussi les grandes mimines des parents : conception de jeux vidéo, introduction à l’électronique avec le processeur Arduino et de la soudure, robot, graffiti, etc. Une bêta “magique”
Trade School: “Avec ou sans l’aide du gouvernement, la créativité et la passion doivent exister” | OuiShare | Intelligence & Action for the Collaborative Economy En seulement deux ans, des écoles basées sur le don ont fleuries partout dans le monde et sont désormais actives dans 15 villes et 10 pays, avec presque aucun encouragement de la part des fondateurs. Caroline Woolard, co-fondatrice de Trade School, discute au travers de cette interview de la croissance de ce projet, des défis et des opportunités que les fondateurs rencontrent lors de l’adaptation de leur idée à un public international. Cet article est une traduction d’un article original de Tal Beery sur Shareable.net ; traduit en français pour OuiShare par Carmen Bouyer et Rachel Arnould. En 2010, trois personnes ont eu l’idée folle de créer une école où les professeurs enseignent ce qu’ils veulent et où les étudiants “payent” les cours avec ce dont les enseignants ont besoin – des couverts, de l’art, des conseils – mais jamais avec de l’argent. Trade School New York. Qu’est-ce qui pousse les gens à démarrer une Trade School? Oui, tout à fait! Comment peut-on commencer une Trade School?
Jour de classe dans un lycée autogéré Alors que l'année scolaire se termine, le lycée autogéré de Paris fête ses 30 ans d'existence. Un lieu d'expérimentation pédagogique, militant pour une démocratie de tous les instants. Reportage, au cœur de cette utopie. Visiter le lycée autogéré de Paris c’est un peu comme revenir dans ses souvenirs de lycéen, où on aurait aimé évoluer dans un lieu où les idées d’émancipation épousent les actes et les réalités du quotidien. Ouvert en septembre 1982, le Lycée autogéré de Paris est né grâce à Jean Lévi. Diversité Il ne faut pas croire qu’on a que des élèves ultra politisés, bien sûr il y en a qui le sont, et évidemment à l’extrême gauche, d’autres qui ne le sont pas du tout, certains même qui sont à droite ! C’est d’abord cette richesse qui fait du LAP un lieu rare, qui semble échapper à la sélection et à la compétition inhérente aux structures scolaires traditionnelles. Escalade Le lycée autogéré n’est pas un lieu de consommation de savoir procuré du prof à l’élève. Contraintes Limites
Le droit de copier des élèves L'enseignement à l'heure du numérique, c'est pas gagné. Et les lacunes ne portent pas seulement sur le nombre (dérisoire) d'ordinateurs dans les écoles. En théorie, les évolutions légales de ces dernières années permettent aux écoliers et aux profs du XXI° siècle de recycler toutes les connaissances sur supports numériques sans risquer d'enfreindre la législation sur le droit d'auteur. Mais dans la pratique... Enseigner et étudier implique en effet souvent de reproduire et diffuser des textes, des images, des vidéos, de la musique. Dans le contexte actuel, ces usages collectifs d’oeuvres en milieu scolaire passent de plus en plus souvent par le recours aux technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE, dans le jargon de l’administration), dont le développement constitue un enjeu important au niveau national. État d’urgence Exception Accords sectoriels Dysfonctionnements Casse-tête Etc, etc, etc… ad nauseam… Réforme Photos par Esteban Martinena [CC-byncnd] Réforme
Numérique : ce qu’il va falloir casser pour que ça avance… Publié par Michel GUILLOU sur son blog Neottia Avertissement liminaire : ce billet est à l’usage de ceux d’entre les acteurs de l’école qui veulent délibérément s’engager dans le numérique. Il convient de ne passer aucune étape, l’ordre ayant peu d’importance. Casser les murs et les meubles J’avais, il y a un moment déjà, dans ce billet, suggéré qu’on pousse plus loin les murs de la classe. Dans un groupe de travail matinal auquel je participais, il y a quelques jours, une ministre de l’ancien gouvernement, maire de sa ville en banlieue sud de Paris, s’interrogeait : faut-il construire une salle informatique dans les écoles de ma ville ? La réponse, Mme la ministre, est simple : c’est non. L’école numérique s’accommode mal d’espaces clos non modulables que sont nos salles de classe, rectangulaires, fermées. C’est l’ensemble de l’architecture et du design scolaires qui doivent être repensés à l’heure du numérique. Casser les temps scolaires Casser les disciplines et les modes d’enseignement