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A Paris, une douche ambulante pour les sans-abris - Carnets Citoyens

A Paris, une douche ambulante pour les sans-abris - Carnets Citoyens
« Rester propre, dans la rue, c'est une question de santé, mais aussi de dignité », explique Ranzika Faïd, qui a travaillé une vingtaine d'années avec des associations humanitaires avant de monter la sienne. Fonctionnaire au ministère du Travail, cette femme énergique, militante dans l'âme, a créé Mobil'douche il y a trois ans, après avoir constaté que beaucoup de personnes vivant dans la rue ne fréquentaient plus les douches publiques par peur d'être volé ou agressé. Plus qu'une salle de bain itinérante, son camping-car est comme une petite maison, un refuge où l'on peut venir partager ses misères et recevoir quelques soins élémentaires. « Beaucoup de sans-abris m'ont dit qu'ils n'allaient plus se soigner parce qu'ils avaient honte de se présenter devant les médecins ou les infirmiers ». Certains se contentent de se laver, d'autres viennent chercher des produits d'hygiène, des vêtements propres, ou tout simplement partager un café autour de la petite table intégrée dans le véhicule.

Sans-abri et mal-logés Amorçant le débat sur le logement suite à la distribution par MdM de 400 tentes aux personnes à la rue, le droit au logement, droit fondamental, a connu une avancée majeure en 2007, suite à l’adoption de la loi Dalo (droit au logement opposable) qui fixe aux collectivités publiques une obligation de résultat : donner un toit aux personnes qui n’en ont pas. Un an après sa mise en œuvre, la France compte encore près de 3,5 millions de personnes non ou très mal logées et la grande majorité des patients vus par MdM France sont sans abri ou demeurent dans des logements précaires. Se mobiliser pour les personnes à la rue Une personne sans-abri à Toulouse © Stéphane Lehr Si le droit au logement, droit fondamental, a connu une avancée en 2007 avec l’adoption de la loi Dalo (droit au logement opposable) ; trois ans après la mise en oeuvre de cette loi, la France compte encore plus de 3,5 millions personnes non ou très mal logées1. Poursuivre nos actions de soins, de prévention et d’accompagnement.

5 manières de aider les sans‐abris Étapes Méthode 1 Ce que vous pouvez faire 1Donnez de l'argent. Le moyen le plus simple d'aider les sans-abris est de faire un don d'argent. Méthode 2 Promouvoir le changement politique 1Soutenez les services de santé mentale. Méthode 3 Pour les professionnels 1Évaluez les besoins immédiats des sans-abris. Méthode 4 À faire 1Respectez les sans-abris. Méthode 5 À ne pas faire 1Ne proposez pas de transport. Avertissements Ne vous mettez pas en danger. Détails de l'article Catégories: Gestion des relations difficiles | Gestion de l'argent | Relations Sociales Autres langues: English: Help the Homeless, Italiano: Aiutare i Senza Tetto, Español: ayudar a las personas sin hogar, Русский: помочь бездомным, Deutsch: Obdachlosen helfen, Português: Ajudar os Mendigos, 中文: 帮助无家可归的人, Bahasa Indonesia: Menolong Para Tunawisma, Čeština: Jak pomáhat bezdomovcům, Nederlands: Daklozen helpen

En France, un SDF sur quatre a un emploi Un quart des sans-domicile a un travail régulier ou "un petit boulot", dont deux tiers dans une entreprise ou chez des particuliers. Neuf sur dix ont déjà travaillé au cours de leur vie et deux sur cinq sont activement à la recherche d'un emploi, apprend-on d'une étude publiée par l'Insee mardi, qui a notamment récensé, dans les agglomérations de 20.000 habitants et plus, 66.300 adultes francophones utilisant des services d'hébergement et de distribution des repas pendant deux mois en 2012 . Les emplois occupés sont toutefois, pour la grande majorité, peu qualifiés et très précaires. Un salarié sans-domicile sur cinq n'a pas de contrat de travail 93% des sans-domicile salariés sont employés ou ouvriers, contre seulement une personne sur deux pour l'ensemble de la population occupée en France. 31% sont d'ailleurs des ouvriers non qualifiés, contre 7% de l'ensemble des Français. 85% des sans-domicile gagnent moins de 1200 euros par mois

Samu social Le service ambulatoire d’urgence sociale s'adresse aux personnes en situation de grande précarité, qui n'ont plus la force ni les moyens de formuler elles-mêmes une demande d’assistance, sans discrimination et sans exiger des personnes aucune autre démarche. La priorité des équipes sur le terrain est de maintenir, voire de recréer, du lien social. Favoriser le dialogue et la rencontre 2 objectifs • Maintenir le lien social• Orienter les personnes vers des solutions d'hébergement 2 principes • Respecter le choix des personnes • Proposer en urgence une aide inconditionnelle. Se porter au devant des personnes Les équipes du Samu social sont composées de groupes de 3 ou 4 personnes, bénévoles ou salariés formés à ces missions, et encadrés par un chef d'équipe expérimenté. Apporter aides matérielles et soutien moral Orienter vers les solutions d'hébergement ou de soins

12.000 euros d'amende contre un prêtre hébergeant des sans-abri JUSTICE - Une amende record a été requise mercredi contre un prêtre de Saint-Etienne à la retraite parce qu’il hébergeait des sans-logis dans un local paroissial… Gérard Riffard, prêtre de 70 ans, est accusé d’avoir mis à la disposition de personnes en attente d’un hébergement un local paroissial de l’Eglise Sainte-Claire, dans un quartier classé en zone de sécurité prioritaire. A la retraite, il préside depuis quatre ans une association d’accueil et d’accompagnement des sans-logis, baptisée Anticyclone, «par référence aux hautes pressions qui chassent les nuages et font rentrer le soleil, même quand il fait froid», a-t-il déclaré à l’audience. 239 amendes de 50 euros «Au départ, il y a environ sept ans, j’ai commencé à héberger des personnes sans toit dans mon appartement», a-t-il expliqué, ajoutant que depuis le nombre était monté à une quarantaine de sans-abri, dont de nombreux Africains originaires de la RDC, qui dormaient dans la salle paroissiale attenante à l’église. A.B. avec AFP

Aidons les Sans-Abris-OFFRES SOLIDAIRES CONCRETES Strasbourg : les abris d'urgence pour SDF inventés par deux architectes «C’est comme une tente mais en plus solide», expliquent Nicolas Roth, 24 ans, et Nicolas Wojcik, 23 ans, deux jeunes architectes formés à Strasbourg, en retirant sous la pluie la bâche qui recouvre le prototype de ce box visible sur le parking de l’association Emmaüs. Un projet récemment récompensé par le dispositif « Alsace Terre de Jeunes Talents ». Sur une surface de 3,75 mètres carrés, le plus petit modèle qui comprend un lit en hamac, une porte fermée à clé, des rangements et une fenêtre, a vocation d’abriter une personne et un chien. Quatre panneaux de particules en bois forment la structure de ce toit au confort certes spartiate, mais raccordable à l’électricité. «C’est un abri d’urgence, notamment pour les périodes de grand froid (...) Sa fonction principale, c’est de dormir, avec la possibilité d’installer un petit chauffage», précise Nicolas Roth. Les deux Nicolas y voient un moyen de «sécuriser» les personnes à la rue.

Jeune et benevole Ophélie est bénévole au sein de l’association Autremonde. Tandis qu’elle se prépare à partir en maraude, elle revient sur toute une année de rencontres avec les personnes de la rue. Comment as-tu décidé de t’engager avec Autremonde ? "Ca me trottait dans la tête, j’ai toujours été attirée par le social, et les SDF me touchent particulièrement, alors ça m’intéressait d’être au contact de ce public. Autremonde proposait des maraudes, donc ça me correspondait." Comment se passe une maraude ? Qu’est ce qui te plaît le plus ? Qu’est ce que cela t’apporte ? Qui sont les sans domicile fixe ? Au coeur de dispositifs d'aide de plus en plus ciblés, les SDF restent pourtant une population mal connue. Deux enquêtes, l'une sociologique, l'autre ethnologique, apportent de nouveaux éléments de compréhension. 17 octobre 2002, « Journée du refus de la misère ». Qu'entend-on par le terme de SDF ? Même si, donc, la question SDF reste « un problème hétérogène », les études menées depuis une dizaine d'années permettent de mieux comprendre les caractéristiques de cette population. Tout d'abord, les SDF bricolent par nécessité économique, mais pas seulement. Très loin de la vision du SDF comme acteur social, un ouvrage paru en 2001 (2) a fait grand bruit, notamment auprès des acteurs sociaux de la prise en charge. J.

Jérôme était SDF : je l'ai aidé à s'en sortir, il suffisait de lui faire confiance Un SDF et des passants à Paris le 13/12/2012 (PRM/SIPA) Il y a longtemps, à Paris, j’ai croisé une vieille femme assise par terre. Elle tricotait des chaussons pour bébé qu’elle vendait. Je n’aimais pas les couleurs. Je n’en ai pas acheté. Et je le regrette encore. Tricoter dans la rue c’est montrer son talent, sa volonté de faire, de travailler, de gagner de quoi vivre. Alors quand, il y a quelques semaines, dans ma ville, à Versailles, j’ai vu un jeune homme assis sur le trottoir, tricotant dans le froid, je suis allée vers lui. Son tricot était immense, plein de couleurs différentes et de dessins compliqués. Il est très jeune : 22 ans. Jérôme. Il ne m'a rien demandé, mais je veux l'aider. J’en parle autour de moi, quelqu’un pense à une association de réinsertion par le travail, Versailles Portage. Mais ce n'est pas fini : il faut déjà organiser la suite. Sans argent pas de papiers, sans papiers, pas de travail, sans travail pas d’argent : ça peut durer longtemps comme ça.

Sans-abri Nikolaï Skadovski. Sans-abri. Elles sont parfois hébergées dans des hébergements d'urgence, des foyers d'accueil, de façon temporaire. Historique[modifier | modifier le code] Caractéristiques[modifier | modifier le code] Enfant sans abri à Salvador de Bahia. Dans une étude Française de 2010[2], seulement 1,3 % des sans-abri avec lesquels les auteurs de l’étude ont discuté, soit 83 personnes, le sont par « choix personnel ». La santé[modifier | modifier le code] En France, les « Lits Halte Soins Santé » sont des structures d'hébergement temporaires qui s'adressent aux personnes sans domicile fixe, sans distinction de trouble pathologique, quelle que soit leur situation administrative, et dont l'état de santé nécessite une prise en charge sanitaire (hors soins nécessitant une hospitalisation) et un accompagnement social. La durée de séjour prévisionnelle est fixée à moins de deux mois en accord avec l'avis médical. L’hygiène[modifier | modifier le code] L’alimentation[modifier | modifier le code]

Le centre parisien pour sans-abri du 16e arrondissement a ouvert Prévue pour accueillir deux cents personnes, la structure assurera un accompagnement social, professionnel, médical et administratif pendant trois ans. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Feriel Alouti Aussitôt tables, chaises, oreillers, couettes et tables à langer livrés, le centre d’hébergement d’urgence pour personnes sans abri, situé dans le 16e arrondissement de Paris, a ouvert ses portes. L’ouverture officielle, prévue samedi en présence de la ministre du logement, Emmanuelle Cosse, de la maire de Paris, Anne Hidalgo, et de ses adjoints chargés du logement et des affaires sociales, vient clore des mois de conflit ouvert entre la Ville et les opposants au projet. Lire aussi : Le futur centre d’accueil pour SDF dans le 16e arrondissement parisien incendié Le centre, prévu pour être opérationnel pendant trois ans, accueillera un public aux profils variés. Priorité aux familles « vulnérables » Lire aussi : A Paris, les SDF bientôt accueillis dans le 16e arrondissement

En France, la « pauvrophobie » se renforce et s’exprime au grand jour Les incendies volontaires contre des centres d’accueil ou la baisse de subventions aux associations trahissent un rejet grandissant du pauvre et du migrant. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Rey-Lefebvre Le mot a été officiellement retenu par ATD Quart Monde, après un sondage auprès de ses militants, et lancé le 17 octobre à l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère : la « pauvrophobie », ou rejet du pauvre. Le phénomène n’est pas nouveau, mais il s’installe dans la société française et se manifeste de plus en plus visiblement dans le comportement des riverains, des collectivités locales ou des administrations. Ce même 17 octobre, à l’aube, un feu dont l’origine criminelle ne fait guère de doute visait le futur centre d’hébergement des sans-abri, qui doit ouvrir début novembre dans le 16e arrondissement de Paris, en lisière du bois de Boulogne. Lire aussi : Pauvreté : « Cessons ce discours selon lequel tous les pauvres seraient des “salauds profiteurs” »

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