Des techniques pour apprendre à apprendre: Des méthodes pour développer ses capacités d'apprentissage S'investir dans un processus d’acquisition de savoirs n'est pas toujours aisé. Parfois, selon son histoire personnelle, il peut persister des blocages à l'apprentissage (échecs scolaires par exemple). Optimiser ses études nécessite une forte motivation à apprendre, de développer des capacités d’appropriation de connaissances, de méthode et d’organisation. De toute manière, s'engager dans un cursus d’enseignement nécessite de se « remettre dans le bain ». D’autant plus, que très souvent, on n’a jamais vraiment appris à apprendre. Les compétences à développer Tout d’abord, qu’est-ce qu’apprendre ? L’acquisition de connaissances est fortement favorisée si l’apprenant assimile des méthodes et des pratiques, comme par exemple, être capable de : Quelques pistes méthodologiques Gérer son temps avec efficacité Etablir un planning rapportant les cours, les tâches à effectuer et leur délai de réalisation, ainsi que toutes les autres activités (familiales, loisirs, etc.). S’auto-évaluer en continu
Savoir rflchir / Stratgie mtacognitives "La métacognition réfère à la connaissance ainsi qu'au contrôle que le sujet a sur lui-même et sur ses stratégies cognitives." Jacques Tardif Tout est dit ! En pratique, il s'agira de faire, puis de se regarder faire, d'avoir un regard, un questionnement rétroactif sur son action, de l'évaluer, de l'expliciter, dans le but de l'améliorer. Les stratégies métacognitives réfèrent : - d'une part aux connaissances sur les stratégies cognitives, et les conditions dans lesquelles elles peuvent être employées et être efficaces (connaissances métacognitives). - d'autre part à la surveillance, le contrôle et l'autorégulation de l'utilisation effective de ces stratégies (habiletés métacognitives). La connaissance de soi est, selon Flavell, une composante aussi importante de la métacognition que la connaissance sur les tâches et stratégies cognitives. La technique de résolution de problème fait appel et favorise la métacognition (voir liens ci-dessous).
Guide de réflexion sur les stratégies d'apprentissage à l'université Une tête bien faite vaut mieux qu'une tête bien pleine. (Montaigne, Essais [1580]) « Le guide de réflexion sur les stratégies d’apprentissage à l’université » est un outil pratique et efficace qui vous permet de vous évaluer rapidement par rapport à des attitudes, des habiletés et des habitudes d’étude, toutes associées, selon les recherches dans le domaine, à la réussite des études universitaires. Il se présente sous la forme de 304 énoncés classés selon 10 thèmes et 47 catégories d’actions dont vous pouvez enrichir votre arsenal personnel de stratégies d’études, si elles n’y sont pas déjà présentes. Pour chacune de ces actions, un choix de deux réponses vous est proposé : rarement ou fréquemment selon que vous estimez cette attitude, cette habileté ou cette habitude présente chez vous.
Donnez du sens à vos études » Comment s’exercer à apprendre ? Isabelle Le Brun est docteur en neurosciences et maître de conférence à l'Université Joseph Fourier de Grenoble. Elle a conçu et enseigne une UV portant sur les méthodes d'apprentissage, dans le cadre de laquelle elle s'appuie sur les dernières recherches validées dans son champ de recherche (mise en pratique de la diffusion et du développement des savoirs). Avec son collègue Pascal Lafourcade, ils ont eu l'idée d'écrire un livre pour partager ce qu'ils expérimentent avec leurs étudiants. – La mémorisation – L'attention – Les émotions – Les représentations mentales et la résolution de problèmes Le grand intérêt de ce livre réside dans le fait que les auteurs ne se sont pas contentés de faire une synthèse des avancées en matière de recherche pour en déduire quelques pistes à exploiter. Les exercices permettent également, comme annoncé dans le titre, de "s'exercer à apprendre". Pour m'approprier le contenu, j'ai réalisé le schéma ci-dessous que je partage avec vous. Je dirais A lire ensuite
Métacognition et réussite des élèves Suffit-il de mettre les élèves en activités en classe pour qu’ils s’approprient les savoirs, savoirs faire sur lesquels est construite la séance qui leur est proposée ? L’analyse ergonomique des situations d’apprentissage scolaire amène à être très réservé dans la réponse. En effet, quels que soient les modalités pédagogiques, les supports didactiques prévus, un constat s’impose : les enseignants n’arrivent pas toujours à atteindre les objectifs visés. Eviter qu’il y ait autant d’élèves en difficultés d’apprentissage, d’élèves en décrochage scolaire voire en refus scolaire, d’élèves en souffrance, d’élèves en danger, c’est bien l’ambition de tous ceux qui oeuvrent dans ce monde complexe de l’Éducation. Que faire devant cette réalité ? Les objectifs de cette réflexion sont : Pour avancer ensemble sur ce chemin, il semble fondamental que les activités pour la classe soient déterminées par des objectifs qui seraient de permettre à l’élève de construire des outils mentaux pour apprendre.
Apprendre à apprendre avec le numérique ? Oui, mais … Quand j’annonce à mes deux classes de 4ème l’échéance du contrôle après avoir terminé un gros chapitre de Géographie (Les espaces majeurs de production et d’échanges et Les échanges de marchandises), c’est la traditionnelle désolation : « madame, je ne sais jamais comment apprendre « , « j’apprends par cœur et après je me souviens de rien » etc etc. Ce coup-ci, je sors ma carte jocker : le prochain cours sera consacré aux révisions … et nous mettrons en ligne leur travail sur le blog et sur l’ENT Edmodo… Les élèves sortent de la classe quelque peu soulagés… Et je les retrouve le lendemain. Cinq ateliers sont proposés, les élèves s’y inscrivent librement, et peuvent faire deux ateliers dans l’heure. Ils peuvent travailler seuls ou en binôme. Leur production doit pouvoir être utile et accessible à tous les élèves de la classe. Une fiche de révision est distribuée pour guider les élèves à cibler ce qui doit être mémorisé. Les résultats sont excellents, la plus basse note est un 24/30.
Apprentissage : à chacun son style La recherche sur les styles d’apprentissage, dont les origines remontent aux années 1930, connait depuis plusieurs années un renouveau sans doute lié à l’engouement pour la psychologie cognitive et les neurosciences. Ce qui émane de ces recherches, c’est une multitude de points de vue disparates et fragmentés qui contribue à accentuer le flou conceptuel. Marie Gaussel, de l’Institut français de l’éducation (IFE), nous éclaircit l’horizon. Qu’entendez-vous par « style d’apprentissage » ? Ce serait une démarche privilégiée par chaque individu pour appréhender l’acte d’apprendre. De la diversité des théories exposées depuis une quarantaine d’années, l’équipe de Coffield a reconnu cinq familles : 1 - les modèles centrés sur des facteurs génétiques et les préférences innées de l’apprenant comme les sens et la perception, visuels, tactiles, auditifs et kinesthésiques, ou basés sur l’opposition cerveau droit-cerveau gauche. Et jusqu’à présent, est-ce cela que l’on a obtenu ?
Métacognition et transfert De quoi s'agit-il ? "Métacognition" ! Avec "autosocioconstruction des savoirs", ce terme fait partie des deux "gros mots" pédagogiques plutôt jargonnants dont on parle beaucoup aujourd'hui. Concept issu des travaux basés sur une conception cognitiviste de l'apprentissage, c'est un peu la cerise sur le gâteau d'un dispositif constructiviste. Mais abordons-le plutôt par une expérience... que vous venez de faire si vous venez de découvrir ce terme pour la première fois. En répondant à ces questions, vous avez pris une distance (c'est le "méta") par rapport à la difficulté qui se présentait à vous (acquérir une nouvelle connaissance, ou cognition). Pourquoi ? Comment faire pour que les apprentissages fonctionnent dans d'autres situations, face à des problèmes nouveaux ? Pour certains, s'il ne s'opère pas, c'est par défaut d'entraînement. Joseph Stordeur nous met cependant en garde d'attribuer trop tôt une difficulté de transfert à l'élève. Pour en savoir plus DELANNOY C., PASSEGAND J. Comment ?
Apprendre à retenir, à mieux mémoriser Repères pour aider les élèves à retenir A. Pour bien retenir une leçon, s’assurer de ce qu’on comprend. 1. B. a. D. a. E. a. F. a. G. a. H. Eléments caractérisant la sphère. Remarque : Il existe divers logiciels chacun performant pour réaliser des cartes mentales avec les élèves.
Théories de l'apprentissage - Idées ASH Apprendre, c'est comprendre. C'est construire un savoir que l'on va pouvoir réinvestir. Pour que l'élève apprenne, il est essentiel: Qu'il soit conscient de ce que l'on essaie de lui faire comprendre et pourquoi.Qu'il soit conscient de " comment " il apprend.Qu'il ait envie d'apprendre. Enseigner, c'est aider l'enfant à apprendre, à construire un savoir. Ce qui est essentiel avant / pendant / après l'enseignement : Connaître la façon dont l'enfant apprend.Vérifier qu'il ne construise pas une " fausse compréhension ". LE TRIANGLE PEDAGOGIQUE de HOUSSAYE : Dans son modèle de compréhension pédagogique, Jean Houssaye, aujourd'hui professeur de Sciences de l'Education à l'université de Rouen, définit tout acte pédagogique comme l'espace entre trois sommets d'un triangle : l'enseignant, l'apprenant et le savoir. Selon Houssaye, toute pédagogie est articulée sur la relation privilégiée entre deux des trois éléments (les sujets actifs) et l'exclusion du troisième (qui fait le fou, ou le mort)
Stanislas Dehaene - Psychologie cognitive expérimentale - Collège de France La métacognition consciente implique de se représenter son propre esprit en train de représenter une information (« je crois avoir oublié mes clés »). Le format de ces méta-représentations semble très similaire à celui que l’on suppose sous-tendre la représentation des pensées d’autrui (« il croit que j’ai oublié mes clés »). Dans les deux cas, la représentation mentale doit spécifier l’agent (moi ou un autre), l’attitude mentale (croire, savoir…), et la proposition examinée. Plusieurs arguments empiriques suggèrent effectivement que la connaissance de soi et la connaissance de l’autre sont étroitement liées. Il existe également des preuves d’une généralisation de la connaissance de soi à la connaissance de l’autre chez l’enfant de 12 mois (Meltzoff & Brooks, 2008).À cet âge, les enfants suivent du regard un adulte lorsque celui-ci tourne la tête avec les yeux ouverts, mais pas avec les yeux fermés – ce qui suggère qu’ils comprennent peut-être ce que veut dire « voir ».
Apprendre à apprendre : nos conseils pour les révisions Du même auteur À lire aussi Ceci aussi peut vous intéresser Comme chaque année, la fin de Roland-Garros signale le début des hostilités… académiques. Dès lundi, les élèves de terminale devront plancher sur l’épreuve de philosophie, à grands renforts de Kant et de Descartes. Pour aborder la dernière phase des révisions avec sérénité et efficacité, Cerveau & Psycho vous a concocté une sélection d’articles utiles. Travailler efficacement, ce qui fonctionne (en accès libre)Certaines façons de travailler facilitent l'apprentissage, d'autres non. Exercer au mieux sa mémoire (en accès libre)Comment réviser et exercer sa mémoire efficacement ? Ne pas négliger son sommeilLa mémorisation à long terme d'informations pertinentes est meilleure après une bonne nuit de sommeil. Bien choisir son fond sonorePasser en bruit de fond des chansons en français pendant les révisions fait baisser les scores de mémorisation de 40 pour cent chez les jeunes élèves. Apprendre par cœur ou comprendre ?