Le cahier des apprentissages : de la théorie… à la pratique dans les classes Le journal des apprentissages, une pratique théorisée …par Jacques Crinon et le groupe ESSI-ESCOL de l’académie de Créteil. Dans ce court texte, Jacques Crinon résume un chapitre de son livre, le journal des apprentissages. Echec à l’échec (2003). Après avoir présenté quelques extraits de cahiers d’élèves : « Ces textes sont extraits de " journaux des apprentissages " que tiennent chaque jour les élèves de cinquième année (CM2) d’une école élémentaire de la banlieue parisienne… Chaque soir, ils récapitulent par écrit ce qu’ils ont appris au cours de leur journée. Le dispositif est donc simple, austère même. Expériences en primaire Dans la circonscription de la Goutte-d’or, à Paris, une équipe de professeurs des écoles a mené l’expérience récemment et le site internet de l’inspection académique recense des réflexions et témoignages qui nous éclairent sur la mise en oeuvre pratique du dispositif pensé par Jacques Crinon. Expériences en collège La question des outils est essentielle. Like this:
Travailler en groupe oui mais comment Dossier Professeur un atout pour les élèves en P.P.C.P. des avantages multiples et variés § pour les élèves § pour la relation enseignant - élèves § pour les enseignants § engagement - détermination § exploration - tâtonnements § transformation - traitement § présentation - appropriation § prise de recul - intégration § d’un groupe efficace § d’un groupe inefficace Le travail en groupes : un atout pour les élèves en P.P.C.P. Avec la pluridisciplinarité, le travail de groupe est l’une des dimensions particulières des P.P.C.P. Il s’inscrit dans les principes constructivistes et cognitivistes de l’apprentissage lesquels impliquent une démarche de construction des savoirs à partir de ceux déjà intégrés jusqu’à l’acquisition de ceux qui sont visés. Il rejoint une conception de l’apprentissage s’appuyant sur une activité de recherche et d’exploration après une phase de lancement et d’engagement personnel, laquelle débouche sur une phase d’expression de l’information traitée. · comment répartir les activités ?
Un combat contre l’inertie en éducation Au début du mois dernier, Thierry Karsenti, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies de l’information et des communications (TIC) en éducation, a publié les résultats d’une enquête exhaustive sur l’intégration de l’iPad à la pédagogie québécoise. L’auteur et son équipe en sont venus à plusieurs conclusions. Bien malheureusement, plusieurs de ces dernières ont été ignorées. […] Les journalistes ont davantage extirpé du rapport les défis que les forces de l’outil en classe. L’iPad est arrivé sur les tablettes des magasins canadiens en mai 2010. Ces stéréotypes qui encouragent l’inertie Bien évidemment, l’intégration des TIC à la pédagogie est un sujet chaud et qui comporte son lot de détracteurs, à commencer par les enseignants eux-mêmes. […] Voilà ce qui manque dans le monde de l’éducation : de l’enthousiasme pour la nouveauté en éducation, un milieu marqué trop longtemps par son conservatisme et son inertie. Pourquoi évacuer l’aspect ludique de l’apprentissage?
Travailler en îlots Nous profitons de la sortie du livre de Marie Rivoire sur le travail en îlots pour lancer une discussion sur les conditions d’un travail de groupes réussi. Deux réactions à ce livre sont à découvrir : une recension élogieuse, par Raoul Pantanella. Et le document à charge contre ce mode de travail, d’un groupe de chercheurs, Christian Puren, Maria-Alice Médioni, Eddy Sebahi. Et vous, qu’en pensez-vous ? Nous souhaitons que ce soit l’occasion de nous poser cette question : à quelles conditions le travail par groupes peut-il être efficace et faire progresser tous les élèves ? Travailler en îlots bonifiés pour la réussite de tous Marie Rivoire, Génération 5, Chambéry, 2012 Recension par Raoul Pantanella Elle prend en compte dans sa méthode, deux tendances profondes que l’on peut observer chez les élèves. Les notes et le jeu Une pédagogie de groupe bien organisée L’ambiance de la classe en est tout de suite changée, ainsi que les relations prof-élèves et celles des élèves entre eux.
La questiologie©, une technique pour poser les bonnes questions Si le terme de questiologie évoque une science d’expert, cela s’explique par le parcours de son concepteur Frédéric Falisse. Chimiste puis mathématicien, il se forme ensuite aux métiers du management, de l’encadrement et de l’accompagnement qui l’amènent à s’intéresser au développement de la personne à travers des techniques comme la PNL, la programmation neuro linguistique. Aujourd’hui, il donne des conférences, forme professionnels et privés à ce nouvel outil de communication qu’il utilise en séance de coaching, notamment avec les adolescents. Comment est née cette méthode C’est en allant à la rencontre de décisionnaires qui ont la capacité d’influencer leur organisation et d’accompagner avec succès les gens avec lesquels ils travaillent, que Frédéric Falisse s’est rendu compte qu’ils maîtrisaient naturellement tout « l’art de poser la bonne question au bon moment ». Quatre principaux locus Il en existe quatre dans la questiologie : acteur, observateur, introspectif et méta.
Trouver la bonne organisation De nombreux pédagogues soulignent les bénéfices apportés par le travail de groupe au sein de la classe. Chacun d’eux en préconise une organisation précise. Or, certaines organisations testées en classe ne sont pas toujours satisfaisantes. Nous en proposons une nouvelle approche à partir d’une expérience menée en classe de seconde. Dans un enseignement basé sur le travail de groupe, c’est la mise en activité des élèves qui est recherchée avant tout. Renverser les rôlesLe travail a été mené en s’appuyant sur un ensemble de références bibliographiques : chaque groupe comporte quatre élèves regroupés par affinité ; un rôle précis est attribué à chacun : leader, secrétaire, critique, rapporteur. Supprimer les rôlesUne étape de formation initiale de chaque élève est mise en place, s’inspirant des données de MEIRIEU. Proposition d’une démarche Un travail individuel préalable au travail de groupe est nécessaire. Changer de rôleM. Géraldine Dargent, enseignante de SVT, Collège F. REID, J.
Guide de méthodes participatives : 63 méthodes présentées! Comment animer, manager, former, contribuer en mode réel à plusieurs et de façon créative. Pour éviter la « réunionite », les conférences traditionnelles et ateliers formels avec orateurs ne donnant pas la parole à l’audience, pour refonder la formation… Pour rompre les habitudes, la Fondation Roi Baudouin propose une publication librement téléchargeable qui fait dans la différence : Méthodes participatives. Un guide pour l’utilisateur (204 pages, en pdf). Ce guide pratique « boite à outils » présente 13 méthodes participatives éprouvées pour que les individus « jouent un rôle plus actif dans la gouvernance de leur société » ; pour des projets favorisant dans leur construction et élaboration un exercice démocratique, un recul critique. Participer et apprendre à collaborer! Une introduction très fournie permet d’établir un cadre général de ces méthodes avec critères de réussir et de dresser un tableau comparatif de 13 méthodes participatives. Les 13 méthodes du guide Licence :
Réussir ses études avec la questiologie - Frédéric Falisse Pour réussir ses études lorsque l’on est étudiant, il n’y a pas de recette magique ! Il vous faut un peu d’organisation, des méthodes de travail, et de la motivation ! C’est ce que j’essaye de vous partager à travers ce blog : Déterminer vos objectifs, prendre l’habitude de travailler régulièrement, faire des fiches et des mind map et augmenter votre confiance en vous. Voilà le kit de base de l’étudiant qui veut mettre toutes les chances de son côté. Pour autant ces outils ne sont pas les seuls et j’en ai récemment découvert un nouveau qui mérite toute votre attention. La questiologie pour réussir vos études (et votre vie !) La questiologie est l’art de (se) poser la bonne question au bon moment. J’ai tout de suite pensé à vous ! J’ai donc demandé à Frédéric de m’accorder une petite interview pour qu’il nous explique ce que la questiologie pouvait apporter aux étudiants (et je peux vous dire que c’est puissant !) Découvrez ci-dessous l’interview de Frédéric Falisse :
Un tableur pour suivre les scores de travaux en « îlots bonifiés » Par François Jourde, sur son blog profjourde.wordpress.com Tous ensemble ? La pratique de l’enseignement mixte ou hybride (dans l’espace de la classe et dans l’espace numérique) fait réfléchir à la spécificité des activités ne pouvant avoir lieu que dans la salle de classe. La question est : que pouvons-nous faire à plusieurs dans une salle de classe et que nous ne pourrions pas faire ailleurs ? Peut-on vraiment travailler en groupe ? Une première réponse est bien entendu le face-à-face pédagogique entre un enseignant et un groupe. Un billet mordant de Mara Goyet (et ses nombreux commentaires) rappelle cette difficulté, pour l’enseignant comme pour les élèves. « J’avais […] commencé ma carrière en mettant les élèves par îlots de quatre […]. La question est bien : « Où est-ce qu’on nous apprend à travailler en groupe ? Une méthode : le travail en « îlots bonifiés » Un tableur pour suivre les tables L’intérêt de la fiche de suivi numérique est multiple : Consulter et copier le tableur
Innovation pédagogique : l'alternative du mode projet » Colligence Je me souviens : mes enfants suçotant leur stylo devant un cahier aux pages encore vides et me regardant d’un air d’ennui profond… « à quoi ça sert, les maths ? » ou « ça sert à rien la grammaire ! » Je l’avoue, je suis passée par là malgré un père instituteur, pourtant aujourd’hui mon regard sur ces tâches laborieuses est différent. Cela tombe bien : nous sommes en plein climat de réflexion sur la refondation du système scolaire et on questionne notre bonne vieille école dans tous les sens : rythmes, programmes, méthodes, matières, diplômes, notation, etc. La pédagogie de projet, qu’est-ce que c’est ? On pourrait presque résumer l’intelligence collective à la pédagogie de projet, et vice-versa, tant leurs définitions respectives se chevauchent. Or, diverses études récentes prouvent que les conséquences de la pédagogie de projet sont bénéfiques non seulement aux élèves mais aussi aux enseignants. Article inspiré par la lecture du numéro 27 de la revue Le monde de l’intelligence.
La méthode du "stylo vert" pour booster l'apprentissage et l'optimisme des enfants ! Tatyana Ivanko a fait une découverte étonnante en donnant des cours à la maison à sa fille. Au lieu d’utiliser un stylo rouge pour corriger les erreurs, elle a utilisé un stylo vert pour entourer ce qui était correct . Ce choix à augmenté considérablement la motivation de sa fille ! Et ce pour plusieurs raisons : le cerveau enregistre en priorité ce qui est mis en évidence (en entourant ou soulignant par exemple) et transforme cela en objectif. Notez que ci cette méthode est idéale dans le cadre de l’apprentissage, le concept général trouve parfaitement sa place au quotidien. Décrivons ce que nous apprécions en observant nos enfants. Plutôt que de souligner ce qui ne va pas, mettons en évidence ce qui fonctionne afin que les enfants le reproduisent ! Source Sur le même thème Les 7 compétences de vie essentielles à chaque enfant (+activités pour les développer) Ellen Galinsky nous donne les 7 compétences essentielles à l'épanouissement de chaque enfant dans son livre "Mind in the making".
Guide méthodologique du travail en équipe Publié par PedagoGeeks le 18 mai 2011 | Dans les catégories suivantes Conduite de l'innovation, Pilotage de projet La région Poitou Charentes met en ligne un guide très bien fait sur le travail en équipe. Très synthétique, il propose des fiches méthodes simples et efficaces. Quelques chapitres particulièrement intéressants : - stimuler des idées dans un groupe de travail - planifier et gérer la conduite d’un projet - animer une réunion. Bien évidemment, ce guide est loin d’être exhaustif mais constitue une première approche, pragmatique de la question. Copie en téléchargement sur ce site. Guide méthodologique du travail en commun Vous aimerez peut être également : Cette ressource est sous licence Creative Commons Attribution-Noncommercial-Share Alike 3.0 Unported
L’école inversée, est-ce que c’est possible? La « classe inversée », cette philosophie qui implique de voir la portion théorique à l’extérieur de la classe, notamment par des vidéos, est sur toutes les lèvres. Pourrait-on aller jusqu’à imaginer toute une école inversée? C’est le défi qu’a relevé la Clintondale High School, une école américaine située en milieu défavorisé au nord de Détroit. Aujourd’hui, les enseignants produisent de courtes vidéos que les élèves écoutent sur leurs téléphones intelligents, sur l’ordinateur familial ou dans le laboratoire informatique le midi. En classe, ils travaillent en îlots et ils réalisent des projets, des exercices traditionnels ou des expériences scientifiques. Tina Rosenberg, récipiendaire d’un prix Pulitzer, dresse un portrait de cette école et de ce mouvement sur le blogue du New York Times. Clintondale High School est la première école américaine à avoir mis en place une structure où l’ensemble des cours est sous forme de classe inversée. Tout ceci n’est pas arrivé par magie.