Sundance présente Boyhood, un ovni filmique tourné sur douze ans
Dévoilé durant le célèbre festival de cinéma indépendant, ce long-métrage expérimental suit la vie d'une famille américaine avec les mêmes acteurs durant plus d'une décennie. Une ode au temps qui passe filmée au fil de l'eau durant une douzaine d'années. Telle est la définition poétique de Boyhood, le film expérimental de Richard Linklater tourné en 39 jours sur une période de 12 ans avec les mêmes acteurs. Présenté en avant-première mondiale, hors compétition, au festival du cinéma indépendant de Sundance, fondé par Robert Redford en 1984. Parmi les films les plus attendus, il y avait Boyhood. Le film se moque de la structure classique Lundi dernier, Richard Linklater s'est prêté au jeu des questions/réponses avec le public à la sortie de sa projection. Le film se moque de la structure classique. «J'ai demandé à mon père s'il ne pouvait pas faire mourir mon personnage»
PAYE TA SHNEK
“J’ai toujours rêvé de baiser une handicapée, tu viens dans la chambre avec moi.” Lyon — lors d'une soirée. Venant d'un mec qui savait que j'étais lesbienne… Et même sans ça, je comprends toujours pas comment il a pu penser que je le suivrais sans discuter, sa phrase n'étant clairement pas une question mais plus un ordre. “Toi tu vas te faire violer.” Rennes — Un homme à vélo, qui me lance ça sans même ralentir. “Sortez les gars, je m’occupe d’elles.” Paris — dans le collège où je travaille. “Eh tu veux que je te ramène chez toi? Bordeaux — alors que je rentrais chez moi des cours, un homme s'arrête en voiture pour me dire ça, puis il repart en klaxonnant et un me faisant des gestes obscènes. “Alors, tu t’enfuis? Paris — je suis seule dans le métro, sur la ligne 11 un homme d'à peu près 50 ans me colle et tente des gestes déplacés. “Est ce que je peux te cracher dans la chatte ?” Angers — Il était minuit, je longeais la ligne de tram pour rentrer chez moi. Lausanne — Minuit.
Yourtes et tipis reconnus par la loi comme habitats permanents…
Le nouveau projet de loi Alur de Cécile Duflot fait entrer l’habitat léger dans les règles d’urbanisme. Le développement et la diversification des alternatives au logement classique : yourte, tipi, roulotte, mobile home, caravane, etc. rendent aujourd’hui nécessaire de revoir la réglementation.L’installation de ces formes d’habitat mobile ou léger peut poser question du fait d’un cadre juridique inadapté. Par exemple, aujourd’hui, il n’existe pas de réglementation concernant les yourtes.
Peut-on distinguer des «faux viols» de «vrais viols»?
Dans leur tribune sur Rue 89 (1), Virginie Martin et Coline Clavaud-Megevand disent «vomir» les «images esthétisées» de Tristane Banon (elles ne la citent pas nommément, mais on reconnaît la jeune femme aux descriptions qui sont faites d’elle et de ses apparitions médiatiques), qui «s’affiche partout jusqu’à la nausée», affirmant qu’elle «condamne les anonymes au silence et à leur douleur devenue, par comparaison, ridicule car non bankable», et que «visiblement, même quand on est violentées sexuellement, seule la hiérarchie sociale compte». Les auteures opposent ce qu’elles qualifient de «bousculade ancienne entre gens d'une oligarchie inaccessible, dans un appartement surchauffé à moquette épaisse» à un «vrai viol», une «agression, un parking, du béton, une cage d'escalier, une arme très blanche des mains qui te serrent, des yeux qui te transpercent, des jambes qui te maitrisent et ton corps qui te dit: "Laisse-toi faire sinon en plus il va finir par te crever…"». publicité
Val-de-Marne : un policier et sa femme roués de coups
Agression sans raison. C'est une affaire qui illustre l'augmentation notable des agressions gratuites, en hausse de 2,6% depuis un an. Un policier hors service et sa femme ont été roués de coups sans raison, en pleine journée. Les agresseurs sont des mineurs. "Vous avez failli nous renverser". La situation dégénère. Frappés sous les yeux de leurs enfants. Rappel à la loi.
Entreprise : comment faire de l'instabilité une force
Tous les managers le ressentent : nous vivons dans un monde où la volatilité et l'incertitude sont devenues la norme. Les consommateurs sont plus volatils que jamais ; il ne faut que quelques semaines pour qu'un marché émergent prometteur se déstabilise ; l'incertitude juridique affecte presque tous les secteurs. Dans le domaine du digital, enfin, les innovations se succèdent à un rythme soutenu. Pour résumer les choses, l'armée américaine a bâti pour décrire la nouvelle donne de l'environnement mondial un acronyme simple : Vuca, pour « Volatile, Uncertain, Complex, Ambiguous ». De nombreux managers ont repris ce sigle à leur compte, à l'image de Hans-Ulrich Engel, directeur financier de BASF : « La meilleure expression est que nous vivons dans un monde Vuca. Dans de telles conditions, il serait logique de s'attendre à ce que toutes les entreprises se retrouvent également affectées, condamnées à subir un environnement capricieux dont elles ne maîtrisent pas les revirements.
Norvège : peut-on éduquer les hommes contre la violence ?
« Avant de venir en Norvège, je pensais que je devais décider pour les femmes. Maintenant, j’ai changé d’avis. » Hieno Brane a dû apprendre à concilier deux cultures totalement opposées. Il vient d’Erythrée, et a demandé l’asile en Norvège. « Au début, j’ai eu du mal à accepter que des femmes décident pour moi. Comprendre les codes « C’est un cours pour aider les demandeurs d’asile à comprendre les codes norvégiens, en expliquant comment les hommes et les femmes se retrouvent ensemble et peuvent même flirter, sans plus », explique Linda Hagen, chef de section de Hero à Stavanger. Depuis les événements de Cologne dans la nuit du 31 décembre 2015 au 1er janvier 206, au cours de laquelle des dizaines de femmes se sont fait voler, agresser, parfois jusqu’au viol, les dirigeants et médias du monde entier sont en quête d’initiatives qui pourraient remédier à l’incompréhension hommes-femmes, brutalement mise à nu. Ce sont eux qui nous demandent de l’aideJannicke Stav, psychologue
Silence des médias : Coup d’état en Suède ?
La nouvelle n’a pas fait la « une » des médias, et c’est pourtant un des événements les plus inquiétants de ce début de siècle. Le dernier masque de la démocratie représentative, dans sa version postmoderne et corrompue, vient en effet de tomber. Cela ne surprendra pas les libéraux, qui savent à quel point l’étatisme électif peut se rapprocher à pas de loup des « vraies » dictatures, et de quoi il est capable lorsqu’il se sent menacé de perdre ses prébendes. On le voit déjà montrer les crocs, à grand renfort d’HADOPI, LPM et autres mesures « anti-terroristes ». Mais en Suède il vient de mordre pour de bon, et saigner peut-être à mort une démocratie déjà bien abîmée par le très politiquement correct « modèle suédois ». Les faits sont simples dans leur crudité cynique. Jusqu’ici tout va bien, me direz-vous, le peuple va trancher. Le coup d’État « L’accord de décembre peut valablement être décrit comme un coup d’État en douceur, qui engage la Suède sur la route de l’autodestruction.